Avec l’actualité sanitaire, les soignants doivent porter un masque quotidiennement dans l’exercice de leur profession, quel que soit le service où ils travaillent et ce, pour une durée indéterminée. Cela n’est pas sans conséquence, notamment dans la relation construite avec les patients. J’ai pu remarquer que la relation entre le soignant et le soigné est particulière en secteur de psychiatrie et c’est pourquoi j’ai choisi d’orienter mon travail là-dessus. L’objectif de cet écrit est donc de mettre en avant l’impact du port du masque dans la relation entre les soignants et les personnes soignées en psychiatrie.

Pour cela, je me suis basée sur une situation vécue en stage. Ensuite, j’ai mené des entretiens auprès de professionnels de terrain et j’ai effectué des recherches sur différents concepts. Je me suis aperçu que tous les soignants que j’ai questionnés ont remarqué un changement dans leurs pratiques depuis le port du masque. J’ai pris conscience que le masque a donc plusieurs impacts sur la communication qui est au cœur de la relation. Il est un frein à l’observation clinique des patients mais également à ce que les soignants leurs transmettent. A travers mes recherches, mes entretiens et ma réflexion personnelle, je peux tout de même dire que le masque n’est pas une barrière infranchissable. Il est un moyen de s’améliorer, il reste perméable à la sincérité et laisse parler le regard.