UE 2.9.S5 – Processus tumoraux
Université de Limoges (87)
Janvier 2019

Sujet

Question 1 – Indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :

A. L’hyperleucocytose se caractérisé par un chiffre de globules blancs supérieur à 15000/mm3
B. Le chiffre plaquettaire normal est entre 150 000 et 400 000/mm3
C. L’hyperésoniphilie est confirmée lorsque le nombre d’éosinophiles est supérieur à 500/mm3
D. On peut affirmer une hyperlymphocytose lorsque le pourcentage de lymphocytes est supérieur à 50%
E. Un chiffre de monocyte supérieur à 1000/mm3 est pathologique

 

Question 2 – Concernant la numération ci-dessous, on peut affirmer que :

  • Leucocytose 5380/mm3
  • Hémoglobine 11,4 g/dl
    • Hématocrite 33%
    • VGM 74 μ3
    • Polynucléaires neutrophiles 42%
    • Eosinophiles 3,8%
    • Basinophiles 0,8%
    • Lymphocytes 44%
    • Monocytes 7,8%
  • Plaquettes 478 000/mm3

A. Il existe une anémie non régénérative
B. Il existe une microcytose
C. Il existe une thrombopénie, probablement d’origine centrale
D. La leucocytose est normale
E. Il existe une neutropénie car le pourcentage de neutrophile est inférieur à celui des lymphocytes

 

Question 3 – Concernant l’anémie microcytaire chez la jeune femme :

A. Elle se caractérise par un nombre de réticulocytes supérieur à 120 000/mm3
B. Elle peut révéler une carence martiale
C. Elle se caractérise par un VGM (volume globulaire moyen) inférieur à 80μ3
D. Elle n’est pas classique dans les phénomènes inflammatoires
E. La première étiologie à évoquer est la tumeur digestive

 

Question 4 – De manière générale, concernant les anomalies de la numération plaquettaire :

A. La thrombopénie se caractérise par un déficit de plaquettes inférieur à 80 000/mm3
B. La thrombocytose se caractérise par un chiffre de plaquettes supérieur à 400 000/mm3
C. Le risque majeur lié à l’élévation du chiffre de plaquettes est hémorragique
D. Le myélogramme permet de définir le caractère central ou périphérique de la thrombopénie
E. Le contrôle des plaquettes sur tube citraté ou EDTA permet d’éliminer des agrégats plaquettaires

 

Question 5 – Concernant la leucémie aiguë :

A. Le diagnostic repose sur la biopsie ostéo-médullaire
B. Les formes hyperleucocytaires sont des urgences thérapeutiques
C. La CIVD (coagulation intravasculaire disséminée) est une complication fréquente, responsable de troubles de la coagulation
D. Les expositions aux radiations ionisantes peuvent être des facteurs de risque
E. L’étude cytogénétique permet de déterminer certains facteurs de gravité et d’orienter la prise en charge

 

Question 6 – Concernant les lymphomes :

A. Un lymphome est exclusivement de siège ganglionnaire
B. Quelle que soit la forme haut grade ou bas grade, une chimiothérapie en urgence est nécessaire
C. Le stade 3 de la maladie correspond à une atteinte sus et sous diaphragmatique
D. Tout comme le cancer, le lymphome est une maladie où l’exérèse chirurgicale doit être la plus complète
E. Le caractère haut grade ou bas grade se définit sur l’étude anatomo-pathologique

 

Question 7 – Concernant le myélome :

A. La douleur et/ou les fractures spontanées sont des modes fréquents de révélation du diagnostic
B. Le myélogramme est l’examen de référence pour poser le diagnostic
C. L’hypocalcémie est un signe de gravité de la maladie
D. Le risque d’insuffisance rénale est rare dans cette pathologie
E. Le risque infectieux est majoré

 

Question 8 – Concernant le cancer pulmonaire :

A. La mortalité est en diminution chez les femmes
B. Les carcinomes à petites cellules sont plus fréquents et de meilleur pronostic que les carcinomes non à petites cellules (adénocarcinomes et carcinomes épidermoïdes)
C. Un cancer de stade IV sera opéré si le patient est en bon état général
D. La chimiothérapie cisplatine peut provoquer une baisse de l’audition
E. Les patients traités par cisplatine nécessitent une hospitalisation avec une hydratation intra-veineuse de plusieurs litres pour prévenir une insuffisance rénale

 

Question 9 – L’incidence des cancers est en constante augmentation à cause :

A. Du vieillissement de la population
B. De l’augmentation du nombre d’habitants
C. De meilleures techniques de dépistage
D. Des modifications des habitudes de vie des habitants
E. De l’émergence de nouveaux types de cancers

 

Question 10 – Un dépistage de masse peut être mis en place :

A. Pour un cancer fréquent
B. Pour un cancer d’apparition très lente ou très rapide
C. Pour un cancer dont un traitement efficace existe
D. Si le test utilisé est simple et non invasif
E. Si le test a une bonne sensibilité

 

Question 11 – Le dépistage du cancer colorectal :

A. Est destiné aux personnes ayant présenté des saignements digestifs
B. Permet d’améliorer le taux de survie des patients dépistés pour un cancer colorectal
C. Se réalise tous les 5 ans chez les personnes de 50 à 74 ans
D. Concerne un type de cancer rare
E. Est simple à réaliser

 

Question 12 – Le syndrome de Lynch ou HNPCC :

A. Classe le patient à risque moyen de développer un cancer colorectal
B. Se transmet de manière héréditaire
C. Se caractérise par l’apparition de nombreux polypes coliques
D. Impose aux patients atteints de réaliser une coloscopie de dépistage tous les 2 ans
E. Sera diagnostiqué par analyse génétique recherchant une mutation spécifique de cette maladie

 

Question 13 – Le cancer prostatique :

A. Est le plus fréquent chez l’homme
B. Peut être traité par chirurgie sans effets secondaires fréquents sur les fonctions urinaires et sexuelles
C. Peut être traité par radiothérapie avec un risque d’effets secondaires à type de cystite ou rectite radique
D. Peut nécessiter un traitement par hormonothérapie en fonction du stade du cancer
E. N’est que rarement curable malgré les différentes thérapies

 

Question 14 – Concernant le stade TNM utilisé pour établir le stade d’un cancer :

A. Le T est entre autre déterminé par la taille de la tumeur
B. Le N correspond au nombre et à la taille des ganglions atteints
C. Si un patient est considéré M1, cela signifie qu’il ne présente pas de métastases
D. Il permet de déterminer le grade de ce même cancer
E. Il est identique pour tous les types de cancers

 

Question 15 – Sont des facteurs de risques de cancers :

A. La consommation d’alcool
B. Les poussières de bois
C. Certains virus
D. Certains parasites
E. La consommation d’aliments riches en fibres

 

Question 16 – En France, les 3 types tumoraux ayant la plus forte incidence chez l’homme sont :

A. Le cancer de la prostate, le cancer du testicule et le cancer du poumon
B. Le cancer de la prostate, le cancer colorectal et le cancer de la vessie
C. Le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la prostate
D. Le mélanome cutané malin, le cancer de la prostate et le cancer du poumon
E. Le cancer ORL, le cancer bronchique et le cancer de la prostate

 

Question 17  – Les examens permettant de faire le diagnostic d’un cancer prostatique sont :

A. Le toucher rectal
B. L’échographie prostatique par voie endorectale
C. Le dosage du CA 19-9
D. Le dosage du PSA
E. La scintigraphie osseuse

 

Question 18 – Les facteurs suivants sont des facteurs de risque du cancer du col de l’utérus :

A. Précocité des règles
B. Ménopause précoce
C. Précocité des rapports sexuels
D. Consommation de tabac
E. Infections cervico vaginales à répétition

 

Question 19 – Le cancer du col de l’utérus :

A. Son incidence est en augmentation dans notre pays
B. Représente la 2eme cause de mort par cancer chez la femme
C. Peut être prévenu par le frottis cervico utérin
D. Est le plus souvent découvert à un stade évolué
E. La vaccination anti HPV permet de se substituer aux frottis

 

Question 20 – Un des facteurs suivants, concernant le cancer du sein, permet de poser l’indication d’un traitement hormonal aux patientes :

A. Tumeur de petit volume
B. Présence dans la tumeur de récepteurs hormonaux
C. Existence de métastases du cancer
D. Statut ménopausique de la patiente
E. Âge de la patiente

 

 


Source: Université de Limoges