UE 2.8.S3 – Processus obstructifs
Université de Bordeaux (33)
Janvier 2023

Sujet

Question n°1 – Les syndromes occlusifs générant un retentissement clinique en aval de l’occlusion :

A. L’occlusion de l’uretère
B. L’occlusion d’une artère coronaire
C. L’occlusion d’une artère carotide
D. Une hernie abdominale
E. L’occlusion artérielle des membres inférieurs

 

Question n°2 – Parmi les syndromes obstructifs suivants préciser celui ou ceux qui ont un retentissement sur l’état général :

A. Une occlusion digestive tumorale
B. Une occlusion artérielle pulmonaire
C. Un infarctus mésentérique
D. Une thrombose veineuse des membres inférieurs
E. Un adénome prostatique

 

Question n°3 – Les facteurs de risque favorisant la survenue d’une insuffisance coronaire sont :

A. Le diabète
B. L’hypertension artérielle
C. Le sexe masculin
D. L’activité physique trop pénible
E. Le stress

 

Question n°4 – L’obstruction coronaire :

A. Est le plus souvent un processus évolutif
B. Est toujours une urgence
C. Les atteintes artérielles proximales peuvent être mortelles
D. Les atteintes coronaires ne passent jamais inaperçues
E. Concerne le plus souvent des personnes de plus de 70 ans

 

Question n°5 – Les circonstances qui favorisent la survenue d’une insuffisance coronarienne sont :

A. Le déséquilibre entre les besoins et apports énergétiques
B. Un effort physique alors que la température extérieure est froide
C. Une émotion trop vive
D. Une fréquence cardiaque inférieure à 45 battements/minutes
E. Une polyglobulie

 

Question n°6 – La prévention du syndrome obstructif vasculaire est fondée sur :

A. La participation à la lutte anti-tabac
B. La prévention primaire par les infirmières scolaires
C. L’équilibre alimentaire et la diététique
D. Le repos
E. La thérapeutique anxiolytique

 

Question n°7 – Les signes précurseurs et d’alerte d’un AVC sont :

A. Les troubles de la mémoire
B. Une diplopie
C. La diminution du champ visuel
D. La difficulté brutale à parler
E. Une crampe au niveau de la main et des doigts

 

Question n°8 – Concernant les AVC :

A. Il y a un AVC toutes les minutes en France
B. L’AVC laisse des séquelles importantes dans 20% des cas
C. C’est la première cause de mortalité chez la femme
D. C’est la plus sévère des maladies cardiovasculaires
E. C’est une pathologie en augmentation de fréquence chez la femme

 

Question n°9 – Quels paramètres parmi les suivants doivent faire l’objet d’une surveillance spécifique au décours d’un accident vasculaire cérébral ?

A. La tension artérielle
B. La température
C. L’état neurologique
D. La fréquence cardiaque
E. Le poids

 

Question n°10 – Les deux facteurs de risque les plus importants de l’artérite des membres inférieurs sont selon l’étude TASC II :

A. L’hypertension artérielle
B. Hypercholestérolémie
C. Le diabète
D. Le tabac
E. Le surpoids

 

Question n°11 – Concernant la prise en charge des occlusions artérielles des membres inférieurs :

A. Le repos est essentiel
B. L’éducation thérapeutique est une solution efficace
C. La chirurgie est plus indiquée que les traitements médicaux
D. C’est souvent une atteinte poly artérielle qu’il faut prendre en charge
E. L’angioplastie des sténoses fémorales est à éviter

 

Question n°12 – Le mécanismes de la thrombose veineuse associe :

A. Une altération de la paroi veineuse
B. Une défaillance du ventricule droit
C. Une surcharge pondérale
D. Une stase veineuse
E. Des troubles de la coagulation

 

Question n°13 – Les facteurs de risque majeurs de la thrombose veineuse sont :

A. Les oestroprogestatifs
B. La chirurgie du petit bassin
C. L’immobilisation
D. Les fixateurs externes sur les membres inférieurs
E. La contention plâtrée du membre inférieur

 

Question n°14 – Les thromboses veineuses des membres inférieurs peuvent entraîner :

A. Un infarctus du myocarde
B. Un AVC
C. Une embolie pulmonaire
D. Un oedème aigu du poumon (OAP)
E. Une embolie gazeuse

 

Question n°15 – En post-opératoire les préventions des embolies pulmonaires reposent sur :

A. Le lever précoce
B. L’administration d’Héparine bas poids moléculaire
C. La surveillance de la température
D. Les matelas anti-escarre
E. L’oxygénothérapie

 

Question n°16 – Quel est le facteur de risque principal de la BPCO ?

A. La pollution atmosphérique
B. Le tabac
C. Les polluants professionnels
D. L’amiante
E. La tuberculose

 

Question n°17 – Le test de marche de 6 min :

A. Permet d’évaluer la tolérance à l’exercice d’un patient
B. Fait partie du bilan standard des pathologies respiratoires
C. Évalue l’efficacité thérapeutique du traitement de la BPCO
D. A une valeur pronostique devant une BPCO
E. Peut se faire sur différentes configurations mais doit rester sur un parcours identique pour chaque patient

 

Question n°18 – Les objectifs thérapeutiques devant une BPCO sont :

A. Diminuer l’hyper sécrétion bronchique
B. Prévoir les vaccinations
C. Lutter contre l’hypocapnie
D. L’aider à la ventilation nocturne assistée
E. Donner des corticoïdes comme anti-inflammatoire le plus tôt possible

 

Question n°19 – Les signes révélateurs d’un syndrome occlusif abdominal sont :

A. L’arrêt complet des gaz et des matières
B. Des nausées
C. Des vomissements
D. Une contracture abdominale
E. Des douleurs intenses au toucher rectal

 

Question n°20 – Parmi les propositions suivantes, quels sont les principaux mécanismes de l’occlusion intestinale aiguë ?

A. La strangulation
B. L’obstruction sur bride
C. L’ischémie chronique
D. L’iléus réflexe
E. La perforation

 

Question n°21 – Les examens de référence pour le diagnostic d’occlusion abdominale sont :

A. La radio d’abdomen sans préparation
B. Le scanner abdominal
C. L’IRM
D. L’échographie abdominale
E. L’endoscopie par voie basse

 

Question n°22 – Devant un syndrome occlusion intestinal il est nécessaire de :

A. Surveiller la fréquence des vomissements
B. Dépister la survenue d’un choc hypovolémique
C. Prévoir le bilan préopératoire
D. Évaluer le volume et la qualité des sécrétions gastriques évacuées par la sonde gastrique
E. Donner des antalgiques à la demande pour calmer la douleur

 

Question n°23 – Les facteurs favorisant la formation de la lithiase biliaire sont :

A. L’anorexie
B. L’excès d’alcool
C. Les régimes trop gras
D. Les traitements antibiotiques
E. Les traitements coupe-faim

 

Question n°24 – L’examen de référence pour le diagnostic de lithiase biliaire est :

A. Le scanner
B. L’IRM
C. L’échographie
D. L’abdomen sans préparation
E. L’endoscopie par voie basse

 

Question n°25 – Concernant la colique néphrétique :

A. La colique néphrétique entraîne une douleur insidieuse
B. La colique néphrétique est à l’origine d’urines trop foncées
C. La femme est plus souvent atteinte que l’homme
D. Sa prévention repose sur la boisson de 2l de liquide par 24h
E. L’examen de référence pour le diagnostic est l’uro-scanner

 

Question n°26 – Concernant le rétrécissement aortique calcifié :

A. Le rétrécissement aortique se voit plus chez les personnes âgées
B. Est un obstacle à l’éjection du ventricule gauche pendant la diastole
C. Les symptômes cliniques apparaissent tardivement
D. Le rétrécissement aortique entraîne une HVG (hypertrophie ventriculaire gauche)
E. L’analyse de la sévérité du rétrécissement aortique se fait par cathétérisme gauche

 

Question n°27 – On doit évoquer le diagnostic de rétrécissement aortique dans les conditions suivantes :

A. Une syncope chez une personne âgée
B. Un oedème des membres inférieures
C. Une angine de poitrine après 70 ans
D. En consultation de pré anesthésie chez un homme de plus de quatre vingts ans
E. Devant un OAP de survenue non expliquée

 


Source: Université de Bordeaux