UE 2.8.S3 – Processus obstructifs
Université de Limoges (87)
Janvier 2021

Sujet

Question n°1 – L'(les) examen(s) permettant de retenir le diagnostic de thrombose veineuse profonde est(sont) : 

A. L’angioscanner
B. L’angio IRM
C. L’echodoppler veineux
D. La mesure des index de pression systolique
E. Le dosage des D-dimères

 

Question n°2 – La maladie thrombo embolique veineuse :

A. Le diagnostic est retenu en cas de D dimères > 500 ng/ml
B. Est l’obstruction d’un axe veineux par un thrombus
C. N’intéresse que les axes veineux des membres inférieurs
D. Ne présente aucune complication à distance
E. Son traitement comporte un anticoagulant à dose curative

 

Question n°3 – Les facteurs de risques pouvant entraîner la formation des plaques d’athérome sont :

A. L’hypertension artérielle
B. Le tabac
C. La cirrhose hépatique
D. L’âge
E. L’éthylisme chronique

 

Question n°4 – L’ischémie aiguë :

A. Est une obstruction partielle ou totale d’une ou plusieurs artères périphériques
B. Est une obstruction partielle ou totale des veines fémorales
C. Est le stade sévère de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs
D. Est une pathologie exclusivement rencontrée au-delà de 80 ans
E. Sa prise en charge est une urgence

 

Question n°5 – Concernant les AVC (accidents vasculaires cérébraux) :

A. 80% des AVC sont ischémiques et 20% sont hémorragiques
B. Le mécanisme principal des AVC ischémiques est hémodynamique
C. Un AVC ischémique sylvien peut donner un déficit moteur homolatéral à la lésion
D. Les paraphasies sont un trouble du langage
E. L’hémianopsie latérale homonyme est une cécité monoculaire

 

Question n°6 – Indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :

A. L’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap moteur acquis de l’adulte
B. L’accident hémorragique est plus fréquent que l’accident ischémique
C. L’accident vasculaire cérébral est la première cause de décès
D. L’accident vasculaire cérébral est la première cause de décès
E. L’accident vasculaire cérébral est la deuxième cause de démence

 

Question n°7 – Concernant l’AIT (Accident Ischémique Transitoire) :

A. L’AIT dure classiquement moins d’une heure
B. L’hypoglycémie peut être un diagnostic différentiel
C. Le bilan peut être différé de quelques jours car le patient n’a pas de déficit neurologique
D. Un épisode de confusion doit faire évoquer un AIT
E. L’amnésie aiguë est évocatrice d’AIT

 

Question n°8 – Les propositions suivantes sont des causes possibles d’AVC ischémique :

A. L’athérosclérose
B. La malformation artério-veineuse
C. La dissection artérielle
D. La prise de traitement anticoagulant
E. La fibrillation auriculaire

 

Question n°9 – Dans l’angor stable :

A. La douleur thoracique est le symptôme caractéristique
B. La douleur thoracique survient généralement au repos
C. La douleur peut parfois se manifester en région épigastrique
D. La douleur est généralement prolongée (> 20 minutes)
E. La douleur d’angor stable est une urgence cardiologique

 

Question n°10 – Dans l’angor stable :

A. Il est nécessaire de mettre en évidence une ischémie myocardique
B. Le patient est généralement orienté d’emblée vers la coronarographie
C. L’ischémie myocardique peut être mise en évidence par une épreuve d’effort
D. L’ischémie myocardique peut être mise en évidence par une scintigraphie myocardique
E. L’ischémie myocardique peut être mise en évidence par un coroscanner

 

Question n°11 – Le syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) :

A. Se caractérise par une occlusion totale d’une artère coronaire
B. Se caractérise par une occlusion partielle de l’artère coronaire
C. Est une urgence cardiologique immédiate
D. Est une urgence cardiologique différée
E. Peut évoluer vers une fibrillation ventriculaire

 

Question n°12 – Les pathologies suivantes peuvent s’accompagner d’une occlusion :

A. Une pneumopathie
B. Un reflux gastro-oesophagien
C. Une hernie
D. Un cancer colique
E. Une bride abdominale

 

Question n°13 – Lors d’une occlusion digestive, les signes faisant craindre une déshydratation sont :

A. Une hypertension
B. Une tachycardie
C. Une oligurie
D. Un oedème des membres inférieurs
E. Une soif intense

 

Question n°14 – Le scanner dans les cas d’occlusion digestive :

A. Doit être réalisé avec injection de produit de contraste si possible
B. Permet un diagnostic étiologique
C. Recherche des signes de gravité
D. Oriente la prise en charge thérapeutique
E. Doit être complété par la réalisation d’un ASP

 

Question n°15 – Concernant l’obstruction du haut appareil urinaire :

A. Les calculs les plus fréquents sont ceux d’oxalate de calcium et d’acide urique
B. Toutes les coliques néphrétiques sont forcément en lien avec un calcul de l’uretère
C. L’obstruction aiguë du haut appareil est souvent asymptomatique
D. La voie excrétrice supérieure comprend le rein (calices et pyélon) et l’uretère
E. L’imagerie des obstructions du haut appareil est basée exclusivement sur l’abdomen sans préparation

 

Question n°16 – Concernant la prise en charge des obstructions du haut appareil urinaire :

A. La chirurgie à ciel ouvert reste le traitement standard de la prise en charge des calculs du haut appareil urinaire
B. Le Ketoprofene est le traitement de référence de la colique néphrétique
C. L’insuffisance rénale, les douleurs ou une pyélonéphrite peuvent compliquer une obstruction du haut appareil
D. Les complications de l’obstruction du haut appareil sont une indication à dériver en urgence les voies excrétrices supérieures
E. La seule façon de dériver le haut appareil urinaire est la mise en place d’une sonde de néphrostomie

 

Question n°17 – Concernant la cholecystite, il existe :

A. Une douleur sus pubienne
B. Un ictère
C. De la fièvre
D. Un syndrome inflammatoire biologique
E. Une durée de la douleur inférieure à 6 heures

 

Question n°18 – Concernant l’obstruction du bas appareil urinaire :

A. La rétention aiguë d’urines est une impossibilité complète d’uriner malgré une envie douloureuse d’uriner
B. L’obstruction sous-vésicale est une pathologie touchant principalement les femmes
C. Le globe vésical est une masse sus-pubienne à voussure supérieure avec une matité à la percussion
D. Il faut faire attention aux mictions par regorgement qui sont un piège et ne signifient pas que le patient n’est plus en rétention
E. Les causes d’obstruction du haut et du bas appareil sont les mêmes

 

Question n°19 – Concernant l’obstruction du bas appareil urinaire :

A. Le diagnostic de rétention aiguë d’urines nécessite d’avoir une structure possédant un bladder-scan
B. L”obstruction sous-vésicale est une pathologie touchant principalement les hommes
C. Les mictions par regorgements sont un signe de levée de la rétention aiguë d’urines
D. Les complications de la rétention urinaire sont les douleurs, l’insuffisance rénale et la survenue d’un sepsis urinaire
E. Le globe vésical est habituellement douloureux

 

Question n°20 – Concernant la prise en charge des obstructions  du bas appareil urinaire :

A. Le globe vésical nécessite un sondage vésical en urgence
B. Le cathéter sus-pubien et la sonde vésicale par voie urétrale sont équivalents pour la prise en charge d’une rétention aiguë d’urines
C. La vidange de la vessie doit être la plus rapide possible une fois la sonde posée et quel que soit le volume d’urine présent dans la vessie
D. Le paraphimosis peut compliquer la mise en place d’une sonde vésicale si l’on oublie de recalotter le patient
E. Le ballonnet de la sonde vésicale doit toujours être gonflé au maximum de ce qui est possible

 


Source: Université de Limoges