UE 2.7.S4 – Défaillances organiques et processus dégénératifs
Université Paris Descartes (75)
Août 2019

Sujet
Questions à choix multiple
Les déséquilibres hydro-électrolytiques

Question n°1 – Les signes cliniques d’une déshydratation extracellulaire sont :

A. Une hypertonie des globes oculaires
B. Une perte de poids
C. Une hypertension artérielle
D. Une bradycardie
E. Une persistance du pli cutané

 

Les pathologies ophtalmologiques

Question n°2 – L’association d’une douleur oculaire avec une rougeur et une baisse de l’acuité visuelle correspond à une suspicion d’un ou une :

A. Maculopathie diabétique
B. Glaucome aïgu
C. Kératite
D. Conjonctivite
E. Dégénéréscence maculaire liée à l’âge

 

Les insuffisances cardiaques

Question n°3 – Concernant la dyspnée liée à l’insuffisance cardiaque :

A. C’est une gêne respiratoire liée à l’augmentation anormale du travail ventilatoire
B. Elle survient lors d’un exercice modéré chez les sujets entraînés
C. Elle est l’un des principaux symptômes des affections cardiaques et pulmonaires
D. C’est une baisse anormale du travail ventilatoire survenant chez les sujets sédentaires
E. Elle peut survenir en l’absence d’atteinte organique des poumons

 

Question n°4 – Les signes fonctionnels de l’insuffisance cardiaque sont :

A. La dyspnée
B. Une rougeur cutanée
C. L’asthénie
D. Les œdèmes des membres inférieurs
E. La dysurie

 

Les pathologies rhumatismales

Question n°5 – Les conséquences cliniques de l’arthrose sont :

A. Des douleurs
B. Une atteinte du rachis
C. Une évolution en continue
D. Une restriction des activités
E. Une absence de perte d’autonomie

 

Les diabètes

Question n°6 – Les règles hygiéno-diététiques à suivre dans le cadre du traitement du diabète sont :

A. La lutte contre l’obésité
B. La surveillance des infections cutanées
C. La pratique d’une activité physique intensive
D. La suppression des glucides de l’alimentation
E. La suppression de l’apport en lipides dans le cadre du diabète de type 2

 

Question n°7 – L’acidocétose est caractérisée par :

A. Une forme grave de carence en insuline
B. Le surdosage en insuline
C. L’absence de corps cétoniques
D. Une hyperglycémie
E. Une bradypnée

 

Les insuffisances rénales

Question n°8 – Les conséquences cliniques de l’insuffisance rénale chronique sont :

A. Des troubles de la croissance
B. Des troubles de la vigilance
C. Une augmentation de la libido
D. Une aménorrhée
E. Une anorexie

 

Question n°9 – L’insuffisance rénale aigüe fonctionnelle ou pré-rénale provoque :

A. Une sensation de soif
B. Une hémodilution
C. Des urines concentrées (U/P créat>40)
D. Une douleur lombaire
E. Une perte de poids

 

L’hypertension artérielle

Question n° 10 – Le traitement non médicamenteux de l’hypertension artérielle repose sur :

A. La diminution des apports en sel, <6g de NaCl/Jour
B. Le repos et l’absence d’activités physiques
C. La perte de poids
D. La diminution de la consommation d’alcool
E. Un régime hypokaliémique, <1g de KCl/Jour

 

Maladie d’Alzheimer

Question n° 11 – Les conduites à tenir lors de l’agitation d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer sont :

A. Etre rassurant et sécurisant
B. Isoler le patient
C. Parler de façon autoritaire
D. Utiliser une contention
E. Proposer une collation au patient

 

Question n°12 – Concernant la maladie d’Alzheimer :

A. C’est une affection dégénérative du cerveau
B. Elle peut être traitée chez le sujet jeune et donc réversible
C. Elle a pour premier symptôme, les troubles de la marche
D. Le patient présente des troubles cognitifs qui ont un retentissement dans la vie quotidienne
E. Le début de la pathologie peut passer inaperçu.

 

Les atteintes cutanées

Question n°13 – Concernant le traitement d’une escarre, il est nécessaire de (d’) :

A. Réhydrater le patient
B. Effectuer des changements de position une fois par jour
C. Laver la plaie à l’eau et au savon
D. Effectuer une décharge des points d’appui
E. Utiliser un antiseptique

 

Pathologies ORL

Question n°14 – Les complications à dépister par l’IDE en post-opératoire d’une chirurgie endonasale sont :

A. La perte de l’odorat
B. L’hématome péri-orbitaire
C. La rhinoliquorrhée
D. L’acouphène
E. L’épistaxis sévère

 

Question n°15 – Les actions à mettre en oeuvre face à une épistaxis simple sont :

A. Effectuer une compression des narines, tête en arrière
B. Faire moucher
C. Effectuer un curage nasal avant de se moucher
D. Effectuer une compression bidigitale, tête en avant
E. Se rendre aux urgences très rapidement

 

Pathologies respiratoires

Question n°16 – Les signes cliniques caractéristiques de l’insuffisance respiratoire chronique sont :

A. La dyspnée
B. L’hyperthermie
C. La déshydratation
D. L’hypercapnie
E. L’hyperactivité

 

Question n°17 – L’asthme est caractérisé par :

A. Une oppression thoracique
B. Une inflammation chronique des voies aériennes
C. Une hyposécrétion des voies bronchiques
D. Une hyperréactivité bronchique
E. Une inflammation aigue des voies aériennes

 

Question n°18 – La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est caractérisé par :

A. Une diminution des débits aériens
B. Une installation progressive
C. Une VEMS telle que 50% ≤ VEMS < 80% au stade II
D. Une absence d’expectoration
E. Une toux associée à une dyspnée sifflante

 

Pathologies neuro déficitaires

Question n°19 – Concernant la sclérose latérale amyotrophique (SLA) :

A. Un décès survient en général à 2 ou 3 ans
B. L’espérance de vie est de 2 ou 3 mois
C. Il y a destruction de tous les motoneurones
D. C’est une pathologie très handicapante
E. Les signes sont réversibles sous traitement

 

Question n°20 – Les complications de la maladie de Parkinson sont :

A. Des troubles sphinctériens
B. Des hallucinations auditives
C. Des chutes
D. Des Effets on/off
E. Une dysphagie

 

Questions à réponse unique et exacte
Les déséquilibres hydro-électrolytiques

Question n°21 – Les normes du pH sanguin se situent entre :

A. 6 et 7
B. 7,38 et 7,42
C. 7,42 et 8,38
D. 6,38 et 6,42
E. 6,42 et 7,38

 

Les pathologies ophtalmologiques

Question n°22 – Concernant la technique d’instillation des collyres, il faut :

A. Asseoir le patient tête inclinée sur le côté
B. Faire bailler la paupière supérieure
C. Instiller la goutte en évitant le contact
D. Instiller la goutte en visant la cornée
E. Après instillation, laisser l’œil ouvert afin que l’excédent puisse s’écouler

 

Les insuffisance cardiaques

Question n°23 – Concernant l’insuffisance cardiaque :

A. L’insuffisance cardiaque gauche correspond à l’inaptitude de la pompe cardiaque à éjecter le sang veineux dans la circulation pulmonaire
B. L’insuffisance cardiaque droite correspond à l’inaptitude de la pompe cardiaque à éjecter le sang veineux dans la circulation pulmonaire
C. L’insuffisance cardiaque gauche est caractérisée par une bradycardie
D. L’insuffisance cardiaque gauche est caractérisée par une TA (tension artérielle) pincée puis augmentée
E. L’insuffisance cardiaque droite est caractérisée par une diminution de la pression veineuse systémique

 

Question n°24 – Concernant la physiopathologie de l’insuffisance cardiaque :

A. Il y a une augmentation de la fonction pompe du cœur
B. Il y a une augmentation des débits en aval
C. Il y a une diminution de la pression en amont
D. Il y a une diminution des débits en aval
E. Il y a des signes de bradycardie quasi-constante.

 

Les diabètes

Question n°25 – L’insuline est sécrétée par :

A. Les cellules Gamma des îlots de Langerhans
B. Les hépatocytes
C. Les acinus
D. Les cellules Alpha des îlots de Langerhans
E. Les cellules Béta des îlots de Langerhans

 

Question n°26 – Concernant l’acidocétose :

A. C’est une forme grave de surdosage en insuline
B. Elle est caractérisée par l’absence de corps cétoniques
C. Elle est caractérisée par une hyperglycémie
D. Elle survient dans le cadre de surdosage en insuline
E. Elle est caractérisée par une bradypnée.

 

Les insuffisances rénales

Question n°27 – L’insuffisance rénale aigüe liée à une nécrose tubulaire aigüe est caractérisée par :

A. Une polyurie
B. Une absence de protéinurie
C. Une atteinte extra-rénale
D. Des reins dilatés
E. Des sédiments urinaires

 

Question n°28 – Le traitement des conséquences de l’insuffisance rénale chronique repose sur :

A. Un régime alimentaire sans sel strict
B. Des apports hydriques restreints (< 1,5 litre/jour) si le débit de filtration glomérulaire (DFG) > 70
C. Des apports hydriques contrôlés (soit 1 à 1,5 L/jour en moyenne) si le débit de filtration glomérulaire (DFG)<15
D. Des apports hydriques libres (boire selon sa soif) si le le débit de filtration glomérulaire (DFG) < 10
E. Un régime alimentaire permettant la consommation de fruits secs et bananes

 

Les pathologies rhumatismales

Question n°29 – La structure anatomique d’une articulation (schéma ci-dessous) est :

A. 1= Membrane synoviale, 2= Cartilage articulaire, 3= Ménisque, 4= Liquide articulaire, 5= Tendon, 6= Loge graisseuse, 7= Rotule, 8= Tendon
B. 1= Membrane synoviale, 2= Liquide articulaire, 3= Cartilage articulaire, 4= Ménisque, 5= Tendon, 6= Rotule, 7= Loge graisseuse, 8= Tendon
C. 1= Membrane synoviale, 2= Cartilage articulaire, 3= Ménisque, 4= Liquide articulaire, 5= Loge graisseuse, 6=Tendon, 7= Rotule, 8= Tendon
D. 1= Ménisque, 2= Cartilage articulaire, 3= Loge graisseuse, 4= Liquide articulaire, 5= Tendon, 6= Membrane synoviale, 7= Rotule, 8= Tendon
E. 1= Loge graisseuse, 2= Cartilage articulaire, 3= Liquide articulaire, 4= Ménisque, 5= Tendon, 6= Membrane synoviale, 7= Rotule, 8= Tendon

 

 

L’hypertension artérielle

Question n°30 – Un des traitements suivant est un antihypertenseur :

A. Paracétamol
B. Anticholinergique
C. Antagoniste calcique
D. Inhibiteur de recapture de la sérotonine
E. Corticoïdes

 

Maladie d’Alzheimer

Question n°31 – L’examen qui permet d’effectuer un diagnostic différentiel lors de la suspicion de la maladie d’Alzheimer est :

A. L’IRM cérébrale
B. Le scanner cérébral
C. L’échographie des vaisseaux du cou
D. Le dosage sanguin
E. La ponction lombaire

 

Question n°32 – Le symptôme clinique indispensable pour établir le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est :

A. L’agnosie
B. L’aphasie
C. Les troubles de mémoire épisodique
D. Les troubles des fonctions exécutives
E. L’apraxie

 

Les atteintes cutanées

Question n°33 – L’ulcère artériel se caractérise par :

A. Une dermite ocre
B. Une atrophie blanche
C. Une dermite sèche
D. Une peau cyanique
E. Une perception d’un poul périphérique présent

 

Pathologies ORL

Question n°34 – La thyroïdectomie engendre une hypocalcémie qui est repérée par :

A. Des sueurs
B. Des troubles de la marche
C. Des douleurs sévères généralisées
D. Des troubles du comportement
E. Des fourmillements au niveau des mains et des pieds

 

Question n°35 – Concernant les implants cochléaires :

A. Ils permettent d’éviter la formation de bouchon de cérumen
B. Ce sont des implants auditifs de l’oreille interne
C. Ils sont préconisés dans le traitement des otites séreuses
D. Ce sont des dispositifs provisoires dans le cadre d’affections aigües
E. Ils permettent de stabiliser les capacités auditives de l’enfant.

 

Pathologies respiratoires

Question n°36 – L’air expiré du poumon lors d’un expiration forcée correspond :

A. Au volume de réserve expiratoire
B. Au volume résiduel
C. Au volume de réserve inspiratoire
D. A la capacité résiduelle fonctionnelle
E. Au volume courant

 

Question n°37 – Le facteur de risque de la maladie respiratoire facilement évitable est :

A. L’alcool
B. La fumée de tabac
C. La pollution atmosphérique
D. Les allergènes
E. Les médicaments

 

Question n°38 – Concernant la pleurésie :

A. L’examen clinique retrouve une symétrie thoracique
B. C’est une inflammation des bronchioles
C. Elle est difficile à diagnostiquer car asymptomatique
D. La radiographie des poumons donne des éléments de certitude pour le diagnostic
E. La tomodensitométrie donne des éléments de certitude pour le diagnostic.

 

Pathologies neuro déficitaires

Question n°39 – Concernant la sclérose en plaque :

A. C’est une pathologie neuro dégénérative
B. C’est une pathologie inflammatoire
C. Elle entraine des lésions de la plaque amyloïde
D. Le système nerveux attaque le système immunitaire
E. C’est une pathologie infantile

 

Question n°40 – Concernant la période dite de « lune de miel » dans la maladie de Parkinson :

A. Elle dure 15 ans après le début de la pathologie
B. Elle commence 5 ans avant le début de la pathologie
C. Elle dure entre 5 et 10 ans avant le début du traitement de la pathologie
D. Elle dure entre 5 et 10 ans après le début de traitement de la pathologie
E. Elle se termine 5 ans après le début de la pathologie

 


Source: Université Paris Descartes