UE 2.6.S5 – Processus psychopathologiques
Université de Limoges (87)
Janvier 2019

Sujet

Question 1 – A propos des démences :

A. Le terme « trouble neurocognitif » est le plus adapté pour une personne âgée en difficulté mnésique
B. L’hypertension et la sédentarité sont des facteurs de risque de trouble neurocognitif
C. La démence de type Alzheimer est due en grande partie à une consommation trop importante de fer
D. Le tabac est un facteur de risque de ces pathologies
E. Deux malades sur trois sont des femmes

 

Question 2 – A propos des démences :

A. La pathologie psychiatrique est un facteur protecteur contre la maladie d’Alzheimer
B. La démence à corps de Levy s’accompagne d’un syndrome parkinsonien et d’hallucinations
C. La ponction lombaire ne sert à rien dans la recherche étiologique de ces pathologies
D. Le bilan neuropsychologique (bilan mémoire) n’a aucun intérêt dans le dépistage de ces pathologies
E. La démence fronto-temporale touche souvent des sujets jeunes (50 à 65 ans)

 

Question 3 – A propos des psychothréapies :

A. La psychanalyse est une technique psychothérapique élaborée par Messmer
B. Il existe entre 2 et 3 techniques de psychothérapies dans le monde
C. Les psychothérapies sont individuelles ou en groupe selon le cas
D. La thérapie systémique s’intéresse au fonctionnement familial
E. L’indication d’une psychothérapie pour les phobies est la naturopathie fasciculaire

 

Question 4 – A propos des psychothérapies :

A. La relaxation a une vertu apaisante anxiolytique
B. La relaxation est indiquée dans les états de stress chroniques
C. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont rapides dans leurs résultats, plus que la psychanalyse
D. Une cure psychanalytique peut être proposée à tout le monde
E. Une cure psychanalytique peut bouleverser le cours et le destin d’une vie

 

Question 5 – A propos des psychothérapies :

A. L’hypnose est un discours adressé à l’inconscient en utilisant une technique de transe
B. L’hypnose entraîne un état modifié de conscience
C. Les thérapies en face à face s’inspirent parfois d’une écoute analytique
D. Les psychothérapies de soutien sont nécessairement appliquées sans empathie
E. Les psychothérapies sont sans intérêt dans la dépression

 

Question 6 – Un trouble de personnalité se définit comme :

A. La présence de traits de personnalité non spécifiques
B. La présence de traits de personnalité stables
C. La présence de traits de personnalité permanents
D. La présence de traits de personnalité flexibles selon la situation dans laquelle se trouve le sujet
E. La présence de traits de personnalité à l’origine de troubles délirants

 

Question 7 – Dans les troubles de la personnalité, on retrouve la personnalité :

A. Histrionique
B. Maniaque
C. Extravagante
D. Indépendante
E. Schizoïde

 

Question 8 – La personnalité psychopathique se caractérise par :

A. Une incapacité à se conformer aux normes sociales
B. Une façon de parler subjective et superficielle
C. Le trait de caractère « envieux »
D. La crainte de s’exprimer, de s’engager
E. Une tendance à blâmer les autres

 

Question 9 – Concernant l’épidémiologie des troubles liés à l’alcool :

A. Ils sont responsables de 49 000 décès par an
B. Ils sont responsables de 3 500 décès par an, l’équivalent du nombre de décès sur la route en 2016
C. Ils représentent le facteur de risque de morbi-mortalité le plus important parmi les 15-30 ans
D. Les patients qui souffrent d’un trouble de l’usage de l’alcool bénéficient en grande majorité d’un suivi addictologique et d’un traitement adapté
E. L’espérance de vie et la qualité de vie des patients souffrant d’un trouble de l’usage de l’alcool est diminuée

 

Question 10 – Pour repérer un trouble de l’usage de l’alcool chez un individu :

A. On peut s’aider des questionnaires DETA, AUDIT ou FACE
B. On peut demander sa consommation d’alcool (CDA : Consommation Déclarée d’Alcool)
C. L’augmentation du VGM (Volume Globulaire Moyen) associée à l’augmentation des gamma GT est en faveur d’un trouble de l’usage de l’alcool
D. On ne peut pas parler de mésusage d’alcool sans bilan sanguin
E. Il est important d’attendre que sa maladie soit évidente avec des troubles induits par l’alcool

 

Question 11 – Concernant l’usage de cannabis, l’utilisation de cette substance psychoactive peut entraîner :

A. Un syndrome amotivationnel
B. Des troubles de la fertilité chez l’homme et chez la femme
C. Un trouble anxieux
D. Un trouble psychotique
E. Un trouble de l’usage du cannabis

 

Question 12 – Concernant le trouble de l’usage aux opiacés :

A. Les traitements de substitution sont des drogues et non des médicaments
B. Un traitement de substitution par buprenorphine haut dosage constitue une modalité de prise en charge médicamenteuse du trouble de l’usage aux opiacés
C. On peut souffrir d’un trouble de l’usage aux opioïdes suite à des prises de médicaments antalgiques type codéine
D. Il est important de proposer un accompagnement social et d’améliorer la qualité de vie du patient héroïnomane
E. On doit proposer un traitement de substitution par méthadone aux patients dépendants à la cocaïne

 

Question 13 – L’anxiété est :

A. Une émotion
B. Une réaction qui peut être adaptative
C. Une réaction pathologique
D. Un ensemble de manifestations purement psychiques
E. Traitable par antidépresseur en cas de trouble diagnostiqué

 

Question 14 – Les termes suivants désignent des réactions comportementales habituelles liées à l’anxiété :

A. La manie
B. L’évitement
C. L’effondrement dépressif
D. La sidération ou « freezing »
E. L’apathie

 

Question 15 – Un antidépresseur a les effets suivants :

A. Il réhausse l’humeur
B. Il améliorer le sommeil et l’appétit
C. Il modifie la personnalité
D. Il a un fort potentiel addictif
E. Il peut induire un épisode maniaque

 

Question 16 – Concernant les antipsychotiques :

A. Il existe deux « générations » d’antipsychotiques
B. Les plus anciens étaient les neuroleptiques
C. Ils induisent des syndromes parkinsoniens
D. Ils induisent des syndromes hallucinatoires
E. Ils favorisent la prise de poids et éventuellement l’apparition d’un diabète

 

Question 17 – Les troubles du spectre de l’autisme renvoient à :

A. Une pathologie neurodéveloppementale
B. Une malformation congénitale
C. Une psychose
D. Une altération envahissante de plusieurs sphères du développement
E. La possibilité d’une guérison

 

Question 18 – Les troubles communément associés à un trouble du spectre de l’autisme sont :

A. Les maladies génétiques
B. Les syndromes épileptiques
C. Les troubles somatiques
D. Les troubles psychiatriques
E. Les troubles du sommeil

 

Question 19 – Concernant la dépression :

A. Il s’agit d’une pathologie rare
B. C’est une pathologie qui a tendance à récidiver
C. Elle peut être définie comme n état de tristesse pathologique
D. Le patient déprimé est le plus souvent excité sur le plan psychomoteur
E. Les idées suicidaires sont souvent présentes au cours de la dépression

 

Question 20 – A propos des schizophrénies :

A. Le terme de schizophrénie a été créé par E. Bleuler en 1951
B. Sur le plan clinique, les schizophrénies présentent trois grandes dimensions de symptômes : la dimension désorganisation, la dimension psychotique et la dimension négative
C. Les symptômes en lien avec la désorganisation peuvent se voir au niveau de l’intellect, de l’affectivité et/ou des comportements des individus schizophrènes
D. Le délire dans ces pathologies est un délire paranoïaque
E. Les symptômes négatifs chez les individus schizophrènes sont caractérisés notamment par des troubles cognitifs déficitaires

 


Source: Université de Limoges