UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Université de Saint-Quentin-en-Yvelines (78)
Juillet 2021

Sujet

Question n°1Parmi les propositions suivantes concernant l’érysipèle, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

A. Il s’agit d’une dermo-hypodermite bactérienne
B. Touche le plus souvent le membre supérieur
C. Est plus fréquente chez l’enfant que l’adulte
D. Est une maladie contagieuse
E. Est provoquée habituellement par un streptocoque

 

Question n°2Parmi les propositions suivantes concernant les infections cutanées à staphylocoque, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il s’agit d’une maladie transmissible par gouttelettes
B. Lorsqu’elles concernent l’extrémité d’un doigt elles peuvent engendrer un panaris
C. Elles peuvent survenir après la pose d’un cathéter veineux périphérique dans de mauvaise condition d’hygiène
D. La pose d’un cathéter veineux périphérique par des gants stériles évite ce type de complication
E. Les personnes de sexe masculin ont un risque plus élevé d’infection

 

Question n°3Parmi les maladies suivant chez l’enfant, lesquelles peuvent-être responsable d’une éruption cutanée ?

A. La rougeole
B. La rubéole
C. La scarlatine
D. La mononucléose infectieuse
E. La grippe

 

Question n°4 En présence d’un enfant qui présente une rougeole, quel isolement va être mis en place ?

A. Un isolement respiratoire type gouttelettes
B. Un isolement respiratoire type air
C. Un isolement entérique renforcé
D. Un isolement avec charlotte et sur-blouse
E. Un isolement en quarantaine

 

Question n°5Parmi les infections suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être prévenue(s) par la vaccination ?

A. COVID-19
B. Pneumonie à pneumocoque
C. Méningite à méningocoque
D. Légionellose
E. Tuberculose grave de l’enfant

 

Question n°6Parmi les infections suivantes, laquelle (lesquelles) nécessite(nt) la mise en place de précautions complémentaires type contact ?

A. Une tuberculose
B. Une méningite à méningocoque
C. La grippe
D. Une diarrhée infectieuse
E. La colonisation à bactérie multi-résistante type SARM

 

Question n°7Concernant l’infection par le virus du VIH, quelles sont les affirmations exactes ?

A. L’efficacité du traitement se surveille par la mesure de la Charge virale VIH
B. L’efficacité du traitement se surveille par la négativation de la sérologie VIH
C. La négativation de la charge virale sous traitement est en règle suivie de la remontée des CD4
D. La négativation de la charge virale sous traitement permet aux personnes infectées par le VIH de ne plus transmettre le VIH
E. La procréation est interdite

 

Question n°8En cas d’accident d’exposition au sang après une piqure avec une aiguille creuse contenant du sang d’un patient VIH+ traité et ayant une charge virale VIH indétectable, quelles sont les réponses exactes ?

A. Les risque de transmission du VIH est de 100%
B. Vous prévenez le cadre de soin
C. Vous demandez dans l’heure qui suit un conseil au médecin réfèrent
D. Un traitement peut vous être proposé pour diminuer les risques de transmission
E. Vous ne risquez rien car vous êtes vacciné contre le VHB

 

Question n°9Quelles sont les propositions exactes concernant la pneumopathie du sujet âgé ?

A. La pneumonie du sujet âgé est plus grave que celle de l’adulte sain
B. La pneumonie du sujet âgé est moins fréquente
C. L’examen clinique de la pneumonie du sujet âgé est trompeur car certains signes cliniques peuvent manquer
D. Une confusion fébrile chez le sujet âgé peut être due à une pneumonie
E. La radiographique de thorax peut aider au diagnostic de pneumopathie

 

Question n°10Concernant les signes d’alerte d’une infection respiratoire, quelles sont les affirmations vraies :

A. L’existence d’une saturation en oxygène normale (98%) exclut le diagnostic de pneumopathie
B. L’existence de signes de lutte respiratoire est un critère de mise sous oxygènothérapie
C. L’existence d’une fièvre est un critère de gravité orientant vers la grippe
D. Le pneumocoque est le premier agent responsable des pneumonies aigues communautaires
E. Les béta-lactamines dont la pénicilline font partis du traitement de choix de ses infections lorsqu’elles requièrent un traitement antibiotique

 

Question n° 11Concernant les douleurs abdominales, en cas d’arrêt des matières et des gaz depuis quelques jours, quelle(s) est (sont) la (les) propositions justes ?

A. On évoque en premier lieu une cause gynécologique
B. Il est nécessaire de réaliser une radiographie thoracique
C. Il peut s’agir d’un syndrome occlusif
D. Le patient doit être mis à jeun
E. Il faut en informer le médecin sans urgence à la fin de sa contre-visite

 

Question n°12Le virus de l’hépatite A est : (Plusieurs réponses exactes).

A. Transmissible par la salive
B. Transmissible par le péril fécal
C. Responsable à un stade chronique tardif de l’infection d’une cirrhose
D. Prévenu par la vaccination
E. Soigné par une trithérapie antirétrovirale

 

Question n°13Concernant les hépatites. Quelles sont les réponses exactes ?

A. L’hépatite E est une maladie du voyageur et impose un isolement entérique
B. En 2019, l’hépatite C peut être traitée et guérir relativement facilement par les antiviraux à action directe
C. Il existe un vaccin contre l’hépatite C
D. Malgré toutes les précautions il existe un risque résiduel de contamination par le virus de l’hépatite B après transfusion sanguine
E. L’hépatite E peut se compliquer de cancer du foie

 

Question n°14Le purpura se distingue de l’érythème simple par : cochez uniquement la proposition exacte ?

A. Le test à la vitro-pression
B. La taille
C. La localisation
D. La couleur
E. L’apparition uniquement chez l’enfant

 

Question n°15Concernant la prise en charge d’une douleur abdominale aux urgences, quelles sont les affirmations vraies ?

A. Il existe un risque de péritonite dont le traitement est exclusivement médical
B. L’existence d’un arrêt des matières et des gaz est un critère rassurant
C. Une douleur intense associée à un saignement extériorisé doit alerter
D. Vous devez rechercher à l’interrogatoire la prise préalable d’anti-inflammatoires
E. Il faut évaluer la douleur de manière objective avec un outil adapté

 

Question n°16Face à un abdomen douloureux aux urgences, vous devez prévenir le médecin selon les signes d’alerte suivants, quelles sont les affirmations vraies:

A. Hémodynamique instable
B. Fièvre
C. Modification du transit
D. Présence d’acouphènes
E. Consommation d’antalgiques de palier supérieur ou égal à 2

 

Question n°17Face à un(e) patient(e) présentant un abdomen douloureux, quelles sont les affirmations vraies :

A. Il peut s’agir d’un infarctus du myocarde
B. Il peut s’agir d’une appendicite
C. Il peut s’agir d’une méningite
D. Il peut s’agir d’une cause gynécologique
E. Il peut s’agir d’une infection urinaire

 

Question n°18Concernant la vaccination, quelles sont les affirmations vraies ?

A. Il est obligatoire d’être vacciné contre l’hépatite B pour les professionnels de santé en exercice
B. Le vaccin ROR est très efficace dans la prévention de la rougeole
C. Le vaccin COVID n’est pas recommandé chez les jeunes soignants
D. La vaccination anti-COVID des soignants protège les patients non vaccinés
E. La vaccination HPV est recommandée chez les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) en prévention des condylomes anaux

 

Question n°19Chez la personne âgée, la dose d’antibiothérapie doit être adaptée pour les raisons suivantes :

A. La fonction rénale peut être altérée
B. L’absorption digestive est ralentie
C. Les démences de type Alzheimer peuvent survenir
D. La demi-vie plasmatique est allongée
E. L’élimination urinaire est diminuée

 

Question n°20Devant un patient présentant un sepsis, quelles sont les actions relevant du rôle de l’infirmier(ère), cochez les propositions vraies:

A. Perfuser le malade en l’absence du médecin en cas d’urgence
B. Alerter le médecin si le malade présente des marbrures
C. Prélever le patient d’un bilan infectieux sur prescription médicale
D. Alerter le médecin si le malade présente des troubles de la conscience
E. Injecter du paracétamol en urgence pour contrôler le sepsis

 

Question n°21Concernant le sepsis, quelles sont les actions relevant du rôle de l’infirmier(ère), quelles sont les propositions vraies:

A. Prendre les paramètres vitaux : pouls, fréquence cardiaque et tension artérielle
B. Alerter le médecin si le patient devient oligo-anurique
C. Prélever une série d’hémocultures après l’instauration des antibiotiques en urgence sur prescription
D. Injecter une dose d’antibiotique IV en cas de purpura fulminans sur prescription
E. Couvrir le patient lorsqu’il frisonne sur prescription médicale

 

Question n°22Il est nécessaire d’évoquer une bactériémie face aux signes suivants, quelles sont les affirmations vraies :

A. Devant toute hypothermie < 36°C sans explication
B. Devant une hyperthermie évoluant depuis au moins 7 jours
C. Devant toute infection bactérienne
D. Devant tout frisson
E. Devant toute infection virale

 

Question n°23Le diagnostic de bactériémie repose sur la réalisation d’hémocultures, cochez les affirmations vraies :

A. Qui doivent être réalisées en respectant une désinfection stérile sur voie veineuse périphérique
B. Qui peuvent être réalisées lors de frissons
C. Qui peuvent être réalisées lors de pic fébrile
D. Qui doivent être conservées plus longtemps au laboratoire en cas de suspicion d’endocardite devant l’existence de germes à croissance lente
E . Qui doivent être réalisées au réveil le matin à jeun

 

Question n°24Parmi les propositions suivantes concernant la méningite bactérienne, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

A. Le pronostic vital peut être engagé
B. L’infection peut se compliquer de crise convulsive
C. L’infection peut se compliquer de choc septique
D. Le purpura fulminans est la forme bénigne d’une méningite
E. L’antibiothérapie doit être débutée après réalisation de l’ensemble des prélèvements bactériologiques

 

Question n°25Vous participez à la réalisation d’une ponction lombaire (PL). Le patient vous demande des informations. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il s’agit d’une ponction de liquide cérébro-spinal
B. L’examen nécessite une anesthésie générale
C. La position idéale est le décubitus ventral
D. L’examen est réalisé dans des conditions d’asepsie rigoureuses
E. L’examen peut se compliquer de syndrome post-PL

 

Question n°26Parmi les germes suivants, lesquels sont responsables de pneumonie bactérienne, quelles sont les affirmations vraies ?

A. Pneumocoque (S. pneumoniae)
B. Méningocoque (N. meningitis)
C. Mycoplasme (M. pneumophila)
D. Colibacille (Escherichia coli)
E. Grippe (Myxovirus influenzae)

 

Question n°27Parmi les propositions suivantes concernant la prise en charge d’un patient hospitalisé présentant une pneumonie, lesquelles sont exactes ?

A. Des précautions complémentaires gouttelettes doivent être mises en place en cas de suspicion de grippe
B. Des précautions complémentaires contact doivent être mises en place en cas de suspicion de légionellose
C. L’antibiothérapie doit être débutée en l’absence de résultat microbiologique
D. Une oxygénothérapie >10L/mn est efficace administrée aux lunettes
E. La vaccination anti-grippale annuelle est recommandée pour les personnels de santé

 

Question n°28Quels sont les éléments qui définissent un syndrome cholériforme (choléra) ?

A. Fièvre élevée
B. Diarrhées aqueuses
C. Douleurs abdominales peu importantes
D. Diarrhées liquides
E. Ténesme

 

Question n°29Concernant la cystite aigue simple, quelles sont les affirmations vraies:

A. Il s’agit d’une infection touchant surtout la femme jeune
B. Les signes cliniques classiques sont une fièvre sans aucun autre point d’appel
C. C’est une maladie qui est essentiellement due à un germe: Escherichia coli
D. Son traitement fait appel en première intention à la prise unique de Fosfomycine- trometamol (Monuril ©)
E. Son diagnostic est fondé sur le scanner abdomino-pelvien

 

Question n°30Concernant la réalisation d’un ECBU, quelles sont les affirmations vraies:

A. Justifie d’une hygiène des mains
B. Justifie d’une toilette de la région urétrale ou vulvaire par antiseptique
C. Justifie le recueil des urines du milieu de jet
D. Justifie de recueillir 20-30 mL dans un flacon non stérile
E. Justifie de garder les urines fraichement recueillies à + 37°C

 


Source: Université de Saint-Quentin-en-Yvelines