UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Université Paris Sud (75)
Juillet 2018

Sujet

1 – Dans la liste suivante, quels sont les moyens permettant de prévenir ou de limiter la transmission de l’infection VIH ? (4 réponses exactes)

A. Le préservatif masculin
B. La pilule oestro-progestative
C. Le traitement antirétroviral avant exposition
D. Le préservatif féminin
E. Le traitement antirétroviral post exposition

 

2 – Les personnes particulièrement plus exposées à la tuberculose sont ? (3 réponses exactes)

A. Les sujets socialement défavorisés
B. Les sujets porteurs de Broncho Pneumopathie Chroniques Obstructives (BPCO)
C. Les émigrés venant de pays d’Afrique sub-saharienne
D. Les sujets infectés par le VIH issues d’Afrique sub-saharienne
E. Les femmes enceintes

 

3 – Une arthrite infectieuse (3 réponses exactes)

A. Est évoquée devant une mono-arthrite fébrile
B. Doit conduire à une ponction du liquide articulaire en urgence
C. Le germe le plus souvent en cause est le streptocoque
D. Est de mauvais pronostic chez le sujet diabétique
E. Conduit à l’instauration d’une antibiothérapie empirique, dès la suspicion diagnostique

 

4 – Concernant le paludisme : (2 réponses exactes)

A. C’est une infection bactérienne transmise par les moustiques
B. Il présent en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique
C. L’espèce Plasmodium vivax entraine des crises mortelles
D. La quinine est le médicament de choix dans le traitement des formes graves
E. La lutte contre les moustiques est indispensable dans les régions d’endémie

 

5 – Dans la liste suivante, quelles sont les infections considérées comme associées aux soins : (3 réponses exactes)

A. Une infection survenant chez un patient hospitalisé depuis plus de 48h
B. Une infection survenant chez un patient hospitalisé depuis moins de 48H
C. Une infection survenant chez un patient pris en charge en hospitalisation à domicile
D. Une infection du site opératoire d’une appendicectomie survenant 1 an après l’intervention
E. Une infection du site opératoire survenant 6 mois après la pose d’une prothèse

 

6 – Concernant le diagnostic des infections virales : (2 réponses exactes)

A. La coproculture est l’examen de choix pour le diagnostic des gastroentérites à rotavirus
B. La présence d’IgM spécifiques d’un virus permet habituellement le diagnostic d’infection aigüe
C. La recherche d’IgM spécifiques permet de déterminer le statut immunitaire vis-à-vis de ce virus
D. La charge virale du VIH permet de juger de l’efficacité du traitement antiviral
E. Une sérologie positive pour le VHC permet de conclure que l’infection est guérie

 

7 – Parmi les maladies suivantes, celles à déclaration obligatoire sont : (3 réponses exactes)

A. L’hépatite A
B. La varicelle
C. La tuberculose
D. La fièvre Jaune
E. L’impétigo

 

8 – Concernant le mode de transmission habituel des infections : (3 réponses exactes)

A. La varicelle se transmet par voie aérienne
B. Le paludisme se transmet par contact interpersonnel
C. La grippe se transmet par voie aérienne
D. L’hépatite A se transmet par contact interpersonnel
E. Le méningocoque se transmet par voie sanguine

 

9 – L’érysipèle : (2 réponses exactes)

A. Est une dermo-hypodermite bénigne
B. Le germe en cause peut être un streptocoque ou un staphylocoque
C. Il se présente sous forme d’une plaque rouge vif, chaude et douloureuse
D. Il se traite par des antibiotiques locaux
E. Il touche le plus souvent les membres supérieurs

 

10 – Dans la liste suivante, laquelle est une complication possible d’une otite ? (1 réponse exacte)

A. L’abcès dentaire
B. La perte de l’odorat
C. La paralysie faciale
D. Le bouchon de cérumen
E. La perte du goût

 

11 – Vous accueillez un patient dont le dépistage pour l’infection par le VIH est positif. Parmi les examens suivants, lesquels vous semblent importants pour apprécier l’évolution de l’infection (2 réponses exactes) :

A. Sérologie VIH
B. NFS
C. Taux de lymphocytes T CD4 et CD8
D. Charge virale VIH
E. Test de résistance du VIH aux antirétroviraux

 

12 – L’hépatite B: (4 réponses exactes)

A. Est transmissible de la mère à l’enfant au cours de la grossesse
B. Est transmissible par le partage de seringues chez les usagers de drogues
C. Est transmissible par projection de sang contaminé sur la peau saine
D. Est transmissible de la mère à l’enfant par l’allaitement
E. Est transmissible par voie sexuelle

 

13 – L’hépatite C : (4 réponses exactes)

A. Est transmissible par le partage de seringues chez les usagers de drogues
B. Est transmissible par la consommation d’aliments contaminés
C. Peut être prévenue par la vaccination
D. Devient chronique dans moins de 10% des cas
E. Peut être traitée, quand elle devient chronique, et le traitement permet la guérison dans plus de 90% des cas

 

14 – Le virus de l’herpès (HSV-1) peut provoquer : (4 réponses exactes) :

A. Une stomatite chez l’enfant
B. Des lésions labiales récidivantes
C. Des lésions génitales récidivantes
D. Des angines récidivantes
E. Une méningo-encéphalite

 

15 – Concernant les méningites : (2 réponses exactes)

A. Seules les méningites d’origine bactérienne sont graves
B. Les méningites virales sont le plus souvent bénignes et d’évolution favorable sans traitement
C. La ponction lombaire doit être pratiquée en urgence en cas de suspicion de méningite
D. En cas de purpura extensif fébrile, la ponction lombaire est le premier geste à réaliser
E. Un isolement « gouttelettes » doit être mis en place quel que soit le contexte

 

16 – Les prélèvements à réaliser pour le diagnostic d’une infection sexuellement transmissible à gonocoque sont : (3 réponses exactes)

A. Prélèvement de sang du tube sec (Sérum) pour réalisation d’une sérologie
B. Prélèvement urétral
C. Prélèvement du 1er jet d’urines
D. Hémocultures
E. Prélèvement vaginal (endocol)

 

17 – Concernant la grippe : (3 réponses exactes)

A. La grippe est une maladie épidémique, survenant en hiver dans l’hémisphère nord, hautement contagieuse
B. Le virus de la grippe se transmet à la fois par voie aérienne et par voie manuportée
C. Les complications de la grippe sont plus fréquentes chez les jeunes enfants
D. Le vaccin anti-grippal est déconseillé aux femmes enceintes
E. Le vaccin anti-grippal réduit significativement le risque d’infection

 

18 – Une septicémie (bactériémie) à staphylocoque : (3 réponses exactes) 

A. Est souvent d’origine urinaire
B. Est souvent d’origine cutanée
C. Peut être d’origine nosocomiale par transmission croisée (manuportage)
D. Doit toujours faire rechercher une endocardite
E. En cas d’infection nosocomiale, le germe est le plus souvent sensible à la méthicilline.

 

19 – Les maladies ou infections se traduisant par une éruption cutanée sont (4 réponses exactes)

A. La Rougeole
B. La Scarlatine
C. Les Oreillons
D. La Rubéole
E. Le Zona

 

20 – Les signes permettant d’évaluer la gravité d’une infection chez l’enfant sont ? (3 réponses exactes)

A. Une tachycardie
B. Une hyper-tension artérielle
C. Un allongement du temps de recoloration cutanée
D. Un raccourcissement du temps de recoloration cutanée
E. La présence de marbrures

Situation clinique n°1

Mme R., 70 ans, vit seule à domicile dans un pavillon. Elle présente une polyarthrose généralisée pour laquelle elle bénéficie d’une aide à domicile. Elle est suivie en néphrologie pour lithiase rénale et est porteuse d’une sonde JJ (urétérale) depuis deux mois.

Depuis 48 h, elle présente une altération de l’état général avec une fièvre à 39 ° C, des troubles digestifs à type de vomissements limitant l’alimentation, des douleurs abdominales et lombaires et une asthénie. Devant son état clinique, son médecin traitant l’adresse en néphrologie pour prise en charge.

A l’arrivée, ses paramètres vitaux sont :

  • Pression artérielle à 90/65 mm Hg
  • Tachycardie 110 battements par minute
  • Fièvre à 40 °C avec frissons
  • Saturation en oxygène à 96%

Les douleurs lombaires, évaluées à 7/10 sur l’échelle numérique simple, sont plutôt unilatérales à droite irradiant vers le pubis et majorées à la palpation. Des examens complémentaires sont prescrits, notamment :

  • Un ECBU après résultats de la bandelette urinaire
  • Des hémocultures
  • NFS et CRP
  • Une échographie rénale

Au regard des résultats, le diagnostic de pyélonéphrite est posé. Une bithérapie par antibiotiques par voie intraveineuse est prescrite.

 

21 – La pyélonéphrite est : (1 réponse exacte)

A. Une infection bactérienne des voies urinaires hautes et du parenchyme rénal
B. Une infection virale des voies urinaires hautes et du parenchyme rénal
C Une infection virale des voies urinaires basses et du parenchyme rénal
D. Une infection bactérienne des voies urinaires hautes et du parenchyme vésical
E. Une infection bactérienne de la vessie, des voies urinaires hautes et du parenchyme rénal

 

22 – L’association de symptômes évoquant une pyélonéphrite chez Mme R. est la suivante : (1 réponse exacte)

A. Douleurs lombaires, fièvre, douleurs abdominales, vomissements, asthénie
B. Douleurs lombaires unilatérales, fièvre avec frissons
C. Tachycardie, fièvre avec frissons, saturation à 96 %, TA à 90/65 mm Hg
D. Douleurs lombaires unilatérales, fièvre avec frissons, ECBU positif
E. Douleurs lombaires, fièvre, douleurs abdominales, asthénie

 

23 – Chez Mme R. les facteurs de risque de survenue de pyélonéphrite sont : (3 réponses exactes)

A. Présence d’une sonde double JJ
B. Sexe féminin
C. Lithiase biliaire
D. Age de 70 ans
E. Polyarthrose généralisée

 

24 – Concernant la bandelette urinaire : (3 réponses exactes)

A. Elle doit être systématiquement complétée par un examen cytobactériologique des urines (ECBU)
B. Les nitrites et les leucocytes peuvent être détectés en cas d’infection
C. Les nitrites, les leucocytes et les corps cétoniques sont détectés en cas d’infection
D. L’analyse doit se faire sur des urines fraîchement prélevées
E. C’est l’examen de première intention devant des signes d’infection urinaire

 

25 – Vous devez prélever des hémocultures. Elles permettront de : (2 réponses exactes)

A. Rechercher une hyperleucocytose
B. Rechercher une bactériurie
C. Rechercher la bactérie responsable de l’infection
D. Rechercher le virus responsable de l’infection
E. Déterminer la sensibilité aux antibiotiques (antibiogramme) si un germe est isolé

 

26 – Concernant les principes de réalisation de l’hémoculture, lisez les propositions suivantes et cochez la bonne combinaison : (1 réponse exacte)

  1. Vérifier l’identité du patient avant le prélèvement en lisant l’étiquette d’identité
  2. Réaliser les trois prélèvements chacun à une heure d’intervalle
  3. Réaliser les trois prélèvements en une heure
  4. Réaliser le prélèvement en respectant l’ordre des tubes (anaérobie-aérobie)
  5. Réaliser le prélèvement en respectant l’ordre des tubes (aérobie-anaérobie)
  6. Respecter le volume de remplissage minimum du tube (10ml)
  7. Respecter le volume de remplissage minimum du tube (20ml)
  8. Pendant que le 2ème tube se remplit, homogénéiser le 1er tube par retournements lents selon recommandations
  9. Compléter le formulaire de demande d’examen avec les éléments suivants : température, antibiothérapie, frissons, numéro et heure de prélèvement, site de prélèvements

 

A. 1, 3, 5, 6, 8 et 9
B. 1, 2, 4, 6, 8, et 9
C. 1, 2, 5, 6, 8 et 9
D. 2, 5, 6, 8, et 9
E. 3, 5, 6, 8, et 9

 

27 – Vous informez Mme R. qu’elle doit procéder à un recueil des urines pour l’ECBU. Cochez les informations que vous lui communiquez. : (3 réponses exactes)

A. Effectuer une toilette de la région vulvaire au savon antiseptique
B. Effectuer une toilette de la région vulvaire au savon doux
C. Nettoyer le méat urinaire avec des compresses non stériles imbibées de Dakin®
D. Nettoyer le méat urinaire avec des compresses stériles imbibées de Dakin®
E. Recueillir les urines « au milieu du jet »

 

28 – L’ESI de 1ère année que vous encadrez vous demande les normes de certains examens biologiques, cochez les réponses exactes : (3 réponses exactes)

A. Leucocytes : 6 à 7 1012/L
B.Leucocytes : 6 à 7 109/L
C. CRP > 6mg
D. CRP < 6mg
E. Plaquettes : 150 à 400 109/L

 

29 – Les éléments de surveillance clinique que vous mettez en œuvre pour vérifier l’efficacité du traitement antibiotique sont : (3 réponses exactes)

A. Prise de la Température avec recherche d’une apyrexie
B. Disparition des frissons
C. Numération formule sanguine
D. Pression artérielle
E. Disparition des douleurs lombaires et abdominales

 

30 – En début d’après-midi, Mme R. présente brutalement un état de choc. Cochez les affirmations exactes : (3 réponses exactes)

A. Les signes de l’état de choc sont : hypotension artérielle, rash cutané, marbrures
B. L’état de choc correspond à une hypotension artérielle et à une hypoperfusion d’organes
C. L’hémoculture est l’examen diagnostic clef pour le diagnostic de choc septique
D. L’hypoperfusion des organes touche chronologiquement : la peau, les muscles, le rein, le cerveau, le territoire splanchnique, le cœur
E. L’hypoperfusion des organes touche chronologiquement : la peau, les muscles, le rein, le territoire splanchnique, le cerveau, le cœur

 

Situation clinique n°2

Margaux, petite fille de 5 mois et demi, est amenée par sa mère aux urgences pédiatriques pour une fièvre à 39°C depuis la veille. Sa maman vous indique qu’elle pleure beaucoup, qu’elle a eu 6 selles liquides hier et 4 ce matin. Margaux, qui est alimentée exclusivement au sein, l’a refusé à plusieurs reprises. Elle a une sœur prénommée Honorine âgée de 4 ans.

Par ailleurs, sa maman vous apprend qu’à la dernière visite à la PMI il y a 3 jours, Margaux pesait 6,650 kg.

L’examen clinique révèle des yeux creux et cernés, une fontanelle déprimée, une hypotonie et un poids de 5,880 kg

Le médecin évoque un diagnostic de gastroentérite avec déshydratation sévère.

31 – Les signes évocateurs de gastroentérite chez Margaux sont l’association de : (3 réponses exactes)

A. Fontanelle déprimée
B. Fièvre à 39 °C
C. Les yeux creux et cernés
D. Les selles liquides
E. Refus d’alimentation au sein

 

32 – Concernant la déshydratation de Margaux, que surveillez-vous ? (3 réponses exactes)

A. La dépression de la fontanelle
B. La Fréquence respiratoire
C. L’agitation
D. L’hypotonie
E. Le pli cutané

 

33 – Le médecin prescrit un bilan sanguin, quel est l’examen permettant d’évaluer l’état d’hydratation (1 réponse exacte)

A. La CRP
B. La Numération Formule Sanguine
C. La glycémie à jeun
D. Le Bilan Electrolytique Sanguin
E. L’albuminémie

 

34 – Concernant la fièvre de Margaux, vos actions sont : (3 réponses exactes)

A. Lui faire prendre un bain
B. La découvrir
C. Rafraîchir ou aérer la pièce
D. Lui donner à boire
E. Proposer à sa maman une couverture pour Margaux

 

35 – En vue d’un retour à domicile, les conseils que vous prodiguez à la maman de Margaux sont : (2 réponses exactes)

A. Se laver les mains uniquement avant le change de sa fille
B. Surveiller l’apparition des signes de gastroentérite chez Honorine
C. Honorine ne peut pas aller à l’école pour l’instant
D. Se laver les mains plusieurs fois par jour, notamment après les changes
E. Se laver les mains uniquement après le change de sa fille

 

Situation clinique n°3

Vous encadrez Manon : une étudiante en soins infirmiers qui se « pique » après avoir pratiqué une injection sous cutanée d’héparine chez une patiente de 70 ans, en voulant recapuchonner  l’aiguille. Manon est à jour de ses vaccinations.

 

36 – Concernant les Accidents d’exposition au Sang (AES) (2 réponses exactes)

A. On appelle AES tout contact accidentel percutané ou muqueux ou sur peau lésée avec du sang ou un liquide biologique contaminé par du sang
B. Les AES ne concernent que les professionnels de santé
C. Tout AES constitue une urgence médicale
D. Une déclaration d’accident de travail n’est réalisée que pour les AES potentiellement graves
E. Tout AES chez un professionnel de santé donne droit à une prise en charge à 100% par la sécurité sociale, sans avance de frais

 

37 – Les 3 virus à rechercher après AES chez le patient source sont :

A. VIH
B. VHB
C. VHA
D. VHC
E. VZV

 

38 – La prise en charge de l’AES de Manon comprend différents actes. Classez ceux-ci par ordre de priorité (une réponse exacte)

    1. Prendre contact avec un médecin référent pour évaluer le risque de transmission virale pour éventuelle mise en route d’un traitement postexposition
    2. Désinfecter la plaie par trempage avec une solution d’hypochlorite de sodium (Dakin®) ou de povidone iodée (Bétadine dermique®) en assurant un temps de contact d’au moins cinq minutes.
    3. Nettoyer – ne pas faire saigner, nettoyer immédiatement la plaie à l’eau courante et au savon, puis rincer.
    4. Déclarer l’accident à l’IFSI
    5. Déclarer l’accident dans le service

A. 12345
B. 21345
C. 34125
D. 32154
E. 23154

 

39 – Manon est vaccinée contre l’hépatite B. Les affirmations exactes sont : (2 réponses exactes)

A. Le vaccin de l’hépatite B est un vaccin vivant atténué
B. La vaccination des nourrissons est obligatoire et débute à l’âge de 2mois
C. Manon présente des anticorps anti HBs
D. La vaccination n’est recommandée que chez les personnes exposées au risque d’hépatite B
E. Des rappels vaccinaux sont prévus chaque année pour les personnes à risque

 

40 – Le médecin prescrit à Manon les analyses suivantes : (deux affirmations exactes) :

A. Une charge virale VIH
B. Une charge virale VHC
C. Une sérologie VHB
D. Une charge virale VHB
E. Une sérologie VIH

 


Source: Université Paris Sud