UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Université Paris Saclay (75)
Janvier 2022

Sujet

Question n°1 – Les propositions exactes concernant les mesures visant à limiter la transmission des infections sont : (3 réponses exactes)

A. La vaccination est uniquement utilisée avant exposition, en prévention des infections
B. Le masque FFP2 protège le soignant des micro-organismes transmis par voie aérienne, et notamment par aérosol
C. Le port de gants est une mesure clé pour la prévention des infections nosocomiales
D. L’utilisation de matériel à usage unique pour l’injection et le prélèvement évite la transmission des virus présents dans le sang
E. Le masque chirurgical piège les gouttelettes contenant les micro-organismes émis par une personne infectée

 

Question n°2 – Onze vaccins sont obligatoires chez l’enfant. Parmi les vaccins ci-dessous, lequel n’est pas obligatoire chez l’enfant ? (1 réponse exacte)

A. Le vaccin contre la coqueluche
B. Le vaccin anti-pneumococcique
C. Le BCG
D. Le vaccin contre la rougeole
E. Le vaccin contre l’Haemophilus influenzae b, responsable de méningites

 

Question n°3 – Les propositions exactes concernant Staphylococcus aureus sont : (3 réponses exactes)

A. Après coloration, c’est un bacille à Gram positif à l’examen microscopique
B. Peut être responsable d’infections nosocomiales
C. Est présent dans les fosses nasales
D. Est associé à un portage asymptomatique chez plus de 20% de la population
E. Ne possède aucun facteur de virulence

 

Question n°4 – Les infections urinaires : (2 réponses exactes)

A. Sont plus fréquentes chez la femme
B. Peuvent témoigner d’une malformation de l’appareil uro-génital chez l’enfant
C. Représentent le premier site d’infection communautaire
D. Se développent le plus souvent par voie hématogène
E. Sont toujours diagnostiquées par un examen cytobactériologique des urines (ECBU)

 

Question n°5 – Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) : (3 réponses exactes)

A. Sont des maladies contagieuses n’entrainant pas de risque de stérilité
B. Sont parfois asymptomatiques
C. Peuvent être prévenues par la vaccination et le préservatif
D. Peuvent être dépistées dans un CEGIDD
E. La trichomonase est une IST due à un virus

 

Question n°6 – L’angine de l’adulte : (3 réponses exactes)

A. Peut être d’origine virale ou bactérienne
B. S’accompagne souvent d’une dyspnée
C. Peut s’accompagner d’une rhinite
D. Peut se compliquer d’un phlegmon périamygdalien
E. Nécessite la prescription d’antibiotiques en cas de fièvre

 

Question n°7 – Le traitement antirétroviral de l’infection par le VIH : (3 réponses exactes)

A. S’adresse toute personne infectée par le VIH, quel que soit le taux de CD4l
B. Est réservé aux personnes infectées à risque de SIDA
C. Peut être interrompu lorsque les lymphocytes T CD4 redeviennent > 500/mm3
D. Permet de prévenir la transmission sexuelle du VIH
E. Permet la prévention de la transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse

 

Question n°8 – Un accident d’exposition au sang chez un professionnel de santé : (3 propositions exactes)

A. Entraine des risques de contamination par le VIH mais aussi par l’hépatite B et C
B. Entraine dans tous les cas, la prise d’un traitement antirétroviral post exposition
C. Entraine dans tous les cas, la prise d’un traitement antirétroviral, à démarrer au plus tard dans les 72 après exposition
D. Doit être immédiatement signalé au référent qui va estimer le risque de transmission du VIH
E. Doit être déclaré en accident du travail

 

Question n°9 – L’impétigo : (3 réponses exactes)

A. Est rarement localisé en région péribuccale ou péri-anale
B. Est principalement lié à une infection par Staphylococcus aureus
C. Est une infection très contagieuse et une éviction scolaire est recommandée car à risque de générer des épidémies
D. Se traduit par des lésions vésiculo-bulleuses évoluant vers des lésions croûteuses, volontiers jaunâtres dites croûtes «mélicériques»
E. Est plus fréquent chez les adultes que les enfants, et souvent observé en milieu défavorisé

 

Question n°10 – Les propositions exactes concernant la transmission des hépatites virales sont : (3 réponses exactes)

A. Les usagers de drogues par voie veineuse sont à risque pour l’hépatite E
B. L’hépatite A se transmet par voie féco-orale
C. L’hépatite B peut se transmettre de la mère à l’enfant au cours de l’accouchement
D. L’absence ou la mauvaise utilisation de matériel d’injection à usage unique sont des facteurs de risque pour l’hépatite B et l’hépatite C
E. La consommation de viande de porc crue ou peu cuite expose au risque d’hépatite C

 

Question n° 11 – Quelles parties du cœur peuvent-être infectées ? (3 réponses exactes)

A. L’endocarde valvulaire
B. Le péricarde
C. L’exocarde
D. Le myocarde
E. La méninge

 

Question n°12 – Lors d’un syndrome méningé chez l’adulte, les signes suivants peuvent être observés : (3 réponses exactes)

A. Céphalées violentes
B. Photophobie
C. Vomissements
D. Hypotonie
E. Raideur des membres supérieurs

 

Question n°13 – Le Zona : (2 réponses exactes)

A. Est une maladie contagieuse
B. Touche plus souvent les jeunes enfants
C. Est caractérisée par une éruption unilatérale indolore
D. Est causé par la réactivation du virus de la varicelle et du zona
E. Ne touche jamais le visage

 

Question n°14 – Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic de la CoViD-19, laquelle est vraie ? (1 réponse exacte)

A. A la phase aiguë, le diagnostic est effectué par la sérologie
B. Les tests antigéniques sont aussi sensibles que les tests PCR
C. Les tests antigéniques sont aussi spécifiques que les tests PCR
D. La PCR est une technique diagnostique innovante mise au point début 2020 pour le diagnostic de la CoViD-19
E. Le prélèvement à privilégier est l’écouvillonnage naso-pharyngé

 

Question n°15 – Parmi les propositions suivantes concernant la famille des coronavirus, lesquelles sont vraies ? (3 réponses exactes)

A. La pandémie de CoViD-19 est liée au MERS-CoV
B. Le SARS-CoV-2 circule depuis 2010
C. La circulation des coronavirus est ubiquitaire (partout dans le monde)
D. Les coronavirus saisonniers sont responsables de rhinites en hiver
E. Il existe des coronavirus « hautement pathogènes » pour l’homme

 

Question n°16 – Une seule forme de tuberculose est considérée comme contagieuse, laquelle ? (1 réponse exacte)

A. Tuberculose méningée
B. Tuberculose pulmonaire
C. Tuberculose ganglionnaire cervicale
D. Tuberculose osseuse (= Mal de Pott)
E. Tuberculose cutanée

 

Question n°17 – La candidose vulvo-vaginale est : (2 propositions exactes)

A. Favorisée par les traitements antibiotiques
B. Favorisée par le déficit immunitaire induit par le VIH
C. Fréquente au cours du 1er trimestre de la grossesse
D. Une infection sexuellement transmissible
E. Révélée par une leucorrhée mousseuse verdâtre

 

Question n°18 – Concernant la gale, les réponses exactes sont : (3 réponses exactes)

A. L’agent pathogène est une femelle acarien
B. Il s’agit d’une ectoparasitose fréquente
C. La transmission inter-humaine est rare
D. Les formes de l’adulte et du nourrisson sont identiques
E. Le traitement médicamenteux seul est insuffisant

 

Question n°19 – Concernant les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’intestin (MICI), les propositions exactes sont : (3 réponses exactes)

A. Il n’est pas nécessaire d’être immunodéprimé (par un traitement par exemple) pour avoir une susceptibilité accrue aux infections
B. Une infection peut précéder une MICI, voire la déclencher
C. Une infection chez un porteur de MICI peut simuler une poussée de la maladie : un bilan infectieux est nécessaire à chaque poussée
D. Le bilan infectieux en cas de poussée inflammatoire comporte systématiquement une coproculture, une recherche de Clostridium difficile et un examen parasitologique des selles
E. Les dérivés salicylés comme l’aspirine sont des médicaments immunosuppresseurs

 

Question n°20 – L’infection à Clostridium difficile : (2 réponses exactes)

A. Est forcément précédée de la prise d’antibiotiques
B. Entraine un isolement contact renforcé
C. Entraine un isolement contact renforcé qui ne sera levé qu’à la fin du traitement
D. Est une infection virale
E. Est une infection très contagieuse

 

Cas clinique QCM n°1

Mme T, 65 ans arrive aux urgences à 21h accompagnée de son époux. Depuis 48 heures, elle présente plusieurs plaques rouges au niveau du mollet gauche, apparues brutalement et très douloureuses.

L’interrogatoire retrouve un diabète de type 1 et des poussées régulières de psoriasis, avec atteinte des articulations des membres supérieurs et inférieurs, traitées par corticoïdes locaux. Elle signale s’être blessée en jardinant 4 jours auparavant : elle présente en effet une plaie au niveau du mollet gauche, à proximité des plaques rouges qui sont chaudes et luisantes. Elle dit prendre de l’Ibuprofène pour calmer la douleur. Elle signale également une hyperglycémie inhabituelle apparue la veille.

A l’arrivée, la glycémie capillaire est à 10.4mmol/L à jeun, et les paramètres vitaux relevés sont :

  • Température : 38°5C,
  • Pression artérielle : 100-50 mm Hg,
  • Fréquence cardiaque : 120/min,
  • Fréquence respiratoire : 16 / min

Le médecin pose un diagnostic d’érysipèle. Son statut vaccinal anti tétanique est vérifié et à jour.

 

Question n°21 – Les agents pathogènes responsables de l’érysipèle sont : (2 réponses exactes)

A. Streptocoque
B. Cytomégalovirus
C. Epstein Barr virus
D. Staphylocoquedoré
E. Escherichia coli

 

Question n°22 – Le diagnostic d’érysipèle de Mme T est évoqué devant l’association des signes suivants : (3 réponses exactes)

A. Apparition brutale de plaques rouges sur le mollet
B. Hyperthermie
C. Diabète de type 1
D. Douleur
E. Tachypnée

 

Question n°23 – Chez Mme T, les facteurs favorisants l’érysipèle sont : (3 réponses exactes)

A. Diabète de type 1
B. Prise d’insuline
C. Plaie au mollet gauche
D. Vaccination antitétanique
E. Prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens per os

 

Question n°24 – Le traitement de l’érysipèle repose sur : (2 réponses exactes)

A. Soins locaux avec antiseptique dermique
B. En première intention, antibiothérapie par voie orale
C. En première intention, antibiothérapie par voie locale
D. Bandes de contention si artériopathie
E. Anti-inflammatoires non stéroïdiens par voie orale

 

Question n°25 – Elle retourne à domicile, les conseils que vous lui donnez sont : (3 réponses exactes)

A. Eviter la position allongée jusqu’à cicatrisation
B. Proscrire l’application des corticoïdes locaux sur toute plaie
C. Hygiène corporelle et séchage soigneux
D. Conseils hygiéno-diététiques pour maintenir son équilibre glycémique
E. Eviter les jambes surélevées en position allongée

 

Cas clinique QCM n°2

E. âgé de 18 mois, est le dernier d’une fratrie de 4 enfants. Il a acquis la marche à 13 mois, est capable de dire quelques mots simples. Il aime jouer avec des voitures et ne peut se séparer de Donino son dinosaure en peluche. Sa mère l’amène aux urgences pédiatriques car il a de la fièvre depuis 48h, avec vomissements et diarrhée et qu’il refuse de s’alimenter depuis 12 heures. Il est moins tonique et ne joue plus avec ses frères et sœurs.

À l’arrivée aux urgences, les paramètres vitaux de l’enfant sont :

  • Température : 38,5°C
  • Fréquence cardiaque : 118 /min
  • Fréquence respiratoire : 27 /min
  • Pression artérielle : 89/63 mm Hg
  • Saturation en oxygène : 99%
  • Temps de recoloration cutané : < 1 seconde

À l’examen clinique, le médecin constate la persistance d’un pli cutané et une somnolence. Il pose le diagnostic de gastroentérite aiguë avec déshydratation.

 

Question n°26 – Concernant la fièvre de l’enfant : (2 réponses exactes)

A. Sa principale complication est la crise convulsive
B. Elle est toujours d’origine infectieuse
C. La méthode de référence pour mesurer la température est le thermomètre électronique par voie buccale
D. Elle est définie par une température centrale supérieure à 37,1°C
E. Son traitement est symptomatique

 

Question n°27 – Quels signes de gravité présente E. ? (3 réponses exactes)

A. Somnolence
B. Temps de recoloration cutané inférieur à une seconde
C. Persistance du pli cutané
D. Diminution de l’interaction avec ses proches
E. Saturation en oxygène à 99%

 

Question n°28 – Concernant les gastroentérites : (2 réponses exactes)

A. Leur prévention repose sur le lavage de mains
B. Leur traitement fait appel aux antiémétiques
C. La réhydratation est une priorité
D. L’enfant doit rester à jeun 72 heures
E. Elles ne sont pas contagieuses

 

Question n°29 – Que faites-vous, en tant qu’infirmier-ère, pour réguler la fièvre d’E. ? (2 réponses exactes)

A. Lui faire prendre un bain frais
B. Couvrir l’enfant
C. Découvrirl’enfant
D. Augmenter la température de la pièce
E. Lui proposer régulièrement un biberon d’eau

 

Cas clinique QCM n°3

Vous êtes étudiant·e en soins infirmiers et vous êtes en stage dans un Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD). M. J. s’est présenté pour un dépistage des hépatites et du VIH suite à une prise de risque récente : rapports sexuels non protégés avec plusieurs partenaires occasionnels au cours du dernier mois.

 

Question n°30 – Pour entrer en formation en soins infirmiers, vous devez être : (2 réponses exactes)

A. Immunisé·e contre l’hépatite A
B. Vacciné·e contre l’hépatite B
C. Immunisé·e contre l’hépatite B
D. Vacciné·e contre l’hépatite C
E. Immunisé·e contre l’hépatite C

 

Question n°31 – Concernant la vaccination contre l’hépatite B pour les étudiant-e-s en soins infirmiers : (2 réponses exactes)

A. Elle repose sur 2 injections
B. Le schéma vaccinal doit être complet à l’entrée en formation
C. Le schéma vaccinal doit être complet avant le début du premier stage
D. Un dosage des anticorps permet au médecin d’établir l’attestation d’immunisation
E. Un dosage des antigènes permet au médecin d’établir l’attestation d’immunisation

 

Question n°32 – Vous vous piquez accidentellement avec l’aiguille après avoir réalisé la prise de sang de M. J. Il s’agit d’un Accident d’exposition au sang (AES), vous devez : (2 réponses exactes)

A. Faire saigner immédiatement le point d’effraction cutanée
B. Assurer une antisepsie cutanée sans délai
C. Consulter le médecin référent AES si le patient est positif au VIH
D. Consulter le médecin référent AES dans tous les cas, au maximum dans les 4 heures suivant l’accident
E. Consulter le médecin référent AES dans tous les cas, dans les 48h

 

Question n°33 – En cas d’accident d’exposition au sang : (3 réponses exactes)

A. Vous vous exposez à une contamination possible par le virus de l’hépatite A
B. Vous vous exposez à une contamination possible par le virus de l’hépatite C et le VIH
C. Le médecin référent AES estime le risque de transmission et indique si un traitement post-exposition au VIH est nécessaire
D. En tant qu’étudiant en santé, un traitement contre l’hépatite B vous sera proposé
E. Vous bénéficierez d’un suivi sérologique en médecine du travail

 

Question n°34 – Vous donnez au patient les conseils suivants : (3 réponses correctes)

A. Le préservatif est la clé de la prévention des IST et du VIH
B. Une sérologie négative à ce dépistage permet d’exclure une infection par le VIH
C. Comme l’exposition est récente, un dépistage négatif à ce jour ne permet pas d’écarter une éventuelle contamination par les virus des hépatites ou le VIH
D. Une prophylaxie pre-exposition (Prep) peut être proposée pour limiter la transmission des virus des hépatites
E. Au-delà du VIH et des hépatites, il faut dépister les autres IST

 

Cas clinique QCM n°4

Madame R, âgée de 50 ans, originaire de Côte d’Ivoire, se présente, ce jour aux urgences de l’hôpital dans lequel vous effectuez votre stage depuis deux semaines, avec une étudiante de 1ère année. Au cours du recueil de données auprès de la patiente, vous apprenez qu’elle vit en France depuis 5 mois, qu’elle est célibataire, sans enfant. Elle vit actuellement chez sa sœur qui l’a accueillie lors de son arrivée en France. Elle dit avoir de la fièvre depuis plusieursjours qu’elle traite en automédication par paracétamol. Elle tousse depuis quelques semaines et indique qu’elle a maintenant des difficultés pour respirer et que celles-ci se majorent depuis quelques heures. Elle indique avoir des sueurs nocturnes très abondantes et avoir perdu 10 Kg depuis 6 mois et se sent continuellement épuisée. Dans ses antécédents médicaux on retrouve une fièvre typhoïde en 2010.

Ses paramètres vitaux à l’arrivée sont :

  • Fréquence cardiaque à 120 battements par minute
  • Pression artérielle à 100/55 mmHg
  • Saturation en oxygène à 90% en air ambiant
  • Fréquence respiratoire : 30 cycles par minute
  • Température : 39°C

Le médecin urgentiste demande une radiographie des poumons en urgence. Celle-ci montre un épanchement pleural à droite avec une image à type de caverne. Madame R est transférée dans le service de pneumologie pour suspicion de tuberculose.

 

Question n°35 – La transmission de la tuberculose est (1 réponse exacte) :

A. Interhumaine et sanguine
B. Interhumaine et aérienne
C. Par voie sanguine uniquement
D. Sexuellement transmissible
E. Manuportée

 

Question n°36 – Chez Mme R, une tuberculose maladie : (3 réponses exactes) :

A. Est suspectée devant la toux persistante, la fièvre, les sueurs nocturnes et l’altération de l’état général
B. Est suspectée devant les anomalies de la radiographie thoracique
C. Sera confirmée par le virage tuberculinique à L’IDR
D. Sera confirmée par un test IGRA (Quantiferon) positif
E. Sera confirmée par la présence de bacilles acido-alcoolo-résistants à l’examen direct des crachats

 

Question n°37 – Dans le cadre de la suspicion de tuberculose chez Mme R, les réponses exactes sont (3 réponses exactes) :

A. Un isolement respiratoire doit être immédiatement mis en place
B. Son antécédent de fièvre typhoïde est un facteur de risque
C. Une sérologie VIH doit être prescrite
D. Le fait qu’elle soit originaire d’Afrique subsaharienne est un facteur de risque
E. Sa perte de poids récente est un facteur de risque

 

Question n°38 – Concernant l’IDR (Intradermo-réaction) tuberculinique (3 réponses exactes) :

A. Elle est indiquée en cas de contage tuberculeux
B. L’injection se fait en intramusculaire uniquement
C. Elle permet le diagnostic de tuberculose latente chez les sujets asymptomatiques
D. La lecture du résultat est immédiate
E. Elle n’est pas indiquée chez Mme R

 

Question n°39 – A la demande de Mme R, vous l’informez sur l’isolement respiratoire : (3 réponses exactes)

A. Elle doit porter un masque chirurgical
B. L’isolement sera levé si le diagnostic de tuberculose maladie est écarté
C. Si le diagnostic de tuberculose maladie est confirmé, l’isolement sera levé après normalisation de la radiographie thoracique
D. Si le diagnostic de tuberculose maladie est confirmé, l’isolement sera levé après 15 jours de traitement antituberculeux
E. L’isolement sera levé si l’IDR (Intradermo-réaction) est négative

 

Question n°40 – Vous expliquez à l’étudiante de 1ère année : (3 réponses exactes)

A. La tuberculose est une maladie à déclaration obligatoire
B. La Tuberculose nécessite une poly antibiothérapie pendant 2 mois
C. Les antibiotiques utilisés pour le traitement peuvent induire des toxicités ophtalmologiques ou hépatiques
D. La vaccination par le BCG est obligatoire pour les soignants
E. La tuberculose peut être considérée comme une maladie professionnelle pour les soignants

 


Source: Université Paris Saclay