Janvier 2019

UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux

Université de Bordeaux (33)

Sujet

Infection par le VIH

Question n°1 – Epidémiologie

A. Les usagers de drogue intra-veineuse représentent actuellement la population la plus à risque
B. Les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes sont une population très à risque
C. Un quart des patients infectés en France sont diagnostiqués à un stade avancé
D. La majeure partie des patients diagnostiqués sont traités
E. La majeure partie des patients traités ont une charge virale indétectable

Question n°2 – Modes de transmission

A. Le VIH peut se transmettre par le lait maternel
B. Le VIH peut se transmettre par les urines
C. Le VIH peut se transmettre par le sang
D. Le VIH peut se transmettre lors de l’accouchement
E. Le VIH peut se transmettre par la salive

Question n°3 – Symptômes

A. La primo-infection est toujours très symptomatique
B. Les symptômes de la primo-infection sont spécifiques
C. La primo-infection peut donner un syndrome pseudo-grippal banal
D. Les patients peuvent rester asymptomatiques pendant plusieurs années après la primo-infection
E. Les manifestations cliniques de la phase tardive sont liées à une immunodépression profonde

Question n°4– Traitement

A. L’indication du traitement antirétroviral dépend du niveau d’immunodépression
B. Le traitement antirétroviral devra être poursuivi à vie
C. Les traitements antirétroviraux actuels sont très bien tolérés
D. L’objectif du traitement est d’obtenir un ARN VIH indétectable
E. Le traitement antirétroviral est contre-indiqué chez la femme enceinte

Infections sexuellement transmissibles (IST)

Question n°5 – Quelles sont les causes d’urétrite ou de cervicite ?

A. Syphilis
B. Gonocoque
C. HSV
D. Mycoplasmahominis
E. Chlamydia trachomatis

Question n°6 – Quels organes peuvent être atteints par la syphilis ?

A. La peau
B. Les muqueuses génitales
C. La muqueuse buccale
D. L’œil
E. Les nerfs crâniens

Infections respiratoires basses et hautes

Question n°7 – Infections respiratoires basses

A. Les bronchites sont quasi-exclusivement virales
B. Un traitement antibiotique est recommandé dans les bronchites
C. La différence entre une bronchite et une pneumopathie se fait souvent à l’auscultation pulmonaire
D. Les pneumonies peuvent être bactériennes ou virales
E. La bronchite chronique obstructive est essentiellement liée au tabagisme

Question n°8 – Infections ORL

A. Les rhinopharyngites sont le plus souvent d’origine bactérienne
B. Les angines à streptocoque ne nécessitent pas de traitement antibiotique
C. Les angines correspondent à une infection des amygdales
D. La mononucléose infectieuse peut se manifester par une angine
E. Les angines sont souvent d’origine virale

Question n°9 – Infections ORL

A. Une sinusite peut se manifester par une rhinorrhée postérieure
B. Une sinusite peut se compliquer d’une méningite bactérienne
C. Une sinusite peut se manifester par des céphalées fébriles
D. Les sinusites maxillaires sont fréquentes chez les nourrissons
E. Une rhinosinusite bilatérale est généralement d’origine virale

Méningites

Question n°10 – Quelles sont les réponses correctes ?

A. Dans l’attente du diagnostic microbiologique, les patients doivent être placés en isolement gouttelettes
B. La ponction lombaire est une urgence en l’absence de contre-indications
C. Une imagerie cérébrale doit systématiquement être réalisée avant la ponction lombaire
D. L’antibiothérapie doit être débutée immédiatement si le LCR est trouble
E. Le liquide céphalo-spinal doit être rapidement acheminé au laboratoire

Question n° 11 – Purpura fulminans

A. L’évolution peut être mortelle en quelques heures
B. L’antibiothérapie doit être instaurée dès la suspicion clinique
C. L’antibiothérapie ne doit être débutée qu’après la ponction lombaire
D. Il est lié à une infection virale
E. Les lésions peuvent être discrètes au début de l’infection et nécessitent un examen cutané minutieux

Infections virales

Question n°12 – Hépatites virales

A. L’hépatite B peut se transmettre par voie sexuelle
B. L’hépatite A peut se transmettre par voie sexuelle
C. Il existe un vaccin contre les hépatites A, B et C
D. Parmi les hépatites B et C, seule l’hépatite B peut se compliquer d’hépatocarcinome
E. Les hépatites virales aiguës sont toujours symptomatiques

Question n°13 – Fièvres éruptives

A. Il n’y a pas eu de cas de rougeole depuis 10 ans grâce à un protocole de vaccination efficace
B. Deux injections de ROR sont nécessaires à la protection contre la rougeole
C. La rougeole est une maladie toujours bénigne
D. La rougeole est une maladie bactérienne
E. La rougeole est très contagieuse

Question n°14 – Grippe

A. La grippe est toujours communautaire, jamais nosocomiale
B. La grippe peut être responsable d’un syndrome de détresse respiratoire aigu parfois mortel
C. La grippe peut être grave chez des patients hospitalisés pour d’autres motifs
D. La couverture vaccinale des personnels soignants à l’hôpital est optimale en France
E. Un traitement antiviral curatif est indiqué chez les patients à risque de grippe grave

Question n°15 – Les infections par le virus Varicelle Zona

A. La transmission de la varicelle se fait essentiellement par voie cutanée
B. La varicelle de l’adulte est souvent plus grave
C. Les vésicules peuvent être surinfectées par des bactéries
D. Le diagnostic d’un zona doit amener à dépister une infection par le VIH
E. Un traitement antiviral par voie intra-veineuse doit être effectué chez les patients immunodéprimés atteints de zona

Question n°16 – Infections urinaires

A. Les cystites sont en général fébriles
B. L’ECBU doit être réalisé sur le 1er jet d’urines
C. Les urines malodorantes traduisent toujours une infection urinaire
D. La présence d’une bactérie à l’ECBU signe une infection urinaire, même en l’absence de signes fonctionnels urinaires
E. Le sondage vésical favorise les infections urinaires

Pathologies des voyageurs et des migrants

Question n°17 – Pathologies des voyageurs

A. En France, le paludisme est une fièvre d’importation
B. Le paludisme peut être transmis de personne à personne
C. Le paludisme peut s’accompagner de troubles neurologiques
D. Le paludisme à Plasmodium falciparum est une maladie mortelle en l’absence de traitement
E. Le paludisme est lié à un virus

Question n°18 – Pathologies infectieuses et migrants en France

A. L’hépatite B est plus fréquente que l’hépatite C chez les migrants
B. L’hépatite B en Afrique est généralement transmise par voie sexuelle
C. La tuberculose est le plus souvent extra-pulmonaire chez les migrants
D. L’hépatite B peut favoriser la survenue d’un cancer du foie
E. L’infection par le VIH chez les migrants est vue le plus souvent chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes

Infections dermatologiques

Question n°19 – Erysipèle

A. L’érysipèle est une urgence chirurgicale
B. L’érysipèle est généralement lié au staphylocoque doré
C. L’insuffisance veineuse chronique constitue un facteur favorisant des érysipèles
D. L’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens est conseillée en cas de fortes douleurs liées à un érysipèle
E. Le traitement de l’érysipèle repose sur une antibiothérapie en application locale

Question n°20 – Erysipèle

A. Une dermo-hypodermite non nécrosante de la jambe peut s’accompagner d’une adénopathie inguinale
B. Des zones noirâtres sur la peau et un déficit sensitif cutané dans un contexte d’érysipèle peuvent être un signe de dermo-hypodermite nécrosante
C. La trainée de lymphangite correspond à un érythème suivant le trajet des vaisseaux lymphatiques
D. Les corticoïdes appliqués sur le placard inflammatoire sont conseillés en association avec l’antibiothérapie
E. La gangrène de Fournier correspond à une dermo-hypodermite nécrosante au niveau périnéal

Hygiène

Question n°21 – La (les) pathologie(s) suivante(s) fait (font) l’objet d’une recommandation d’éviction

A. Rougeole
B. Gale
C. Coqueluche
D. Teigne
E. Psoriasis

Infections ostéo-articulaires

Question n°22 – Concernant les infections ostéo-articulaires, quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Toutes les articulations peuvent être touchées
B. Elles peuvent être favorisées par une infiltration
C. Elles peuvent être favorisées par des lésions cutanées
D. Elles sont essentiellement d’origine bactérienne
E. Elles nécessitent un traitement antibiotique prolongé

Infections cardiaques

Question n°23 – Concernant les endocardites, quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Elles correspondent à une infection du myocarde
B. Elles correspondent à une infection de la surface des valves cardiaques
C. L’apparition d’un souffle cardiaque est un des signes diagnostiques cliniques
D. Ce sont des infections rares en France
E. Elles sont majoritairement asymptomatiques

Vaccins

Question n°24 – Concernant les vaccins, lequel (lesquels) parmi les suivants est (sont) obligatoire(s) en France depuis janvier 2018 pour les enfants nés en France métropolitaine ?

A. Diphtérie
B. Hépatite B
C. Tuberculose
D. Méningocoque C
E. Fièvre Jaune

Source: Université de Bordeaux

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