UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
IRFSS Bretagne
Janvier 2018

Sujet

Question n°1 (2 pts) – Lors d’un test diagnostic direct et indirect VIH donner pour chacun d’entre eux l’objectif recherché et le nom des deux examens réalisés.

 

Question n°2 (1 pt) – Citer les deux éléments biologiques recherchés dans le cadre des tests de suivi.

 

Question n°3 (1,5 pt) – Définir l’infection opportuniste et citer deux maladies opportunistes fréquemment rencontrées au stade SIDA.

 

Question n°4 (1 pt) – Donner le but thérapeutique du traitement antirétroviral (deux éléments attendus).

 

Question n°5 (2 pts) – Pour chaque affirmation suivante, indiquer parmi les hépatites A, B, C ou E celle(s) qui est (sont) concernées(s) et reporter sur la copie le chiffre et la (les) lettre(s) correspondante(s).

  1. Passage possible à la chronicité
  2. Transmission oro-fécale
  3. Vaccination existante
  4. Pas d’hépatie fulminante dans les complications possibles
  5. Transmission mère/enfant possible

 

Question n°6 (4 pts) – Mr H, 22 ans, se présente aux urgences avec un tableau de syndrome méningé fébrile.

a). Citer quatre signes cliniques évocateurs du syndrome méningé
b). Citer les trois signes de gravité à surveiller et pour chacun d’entre eux un élément de surveillance
c). Citer l’examen complémentaire indispensable au diagnostic et donner deux de ses contre-indications

 

Question n°7 (4,5 pts) – Madame P, 74 ans, est hospitalisée pour sepsis sévère dans le service de maladies infectieuses où vous êtes en stage. La patiente présente une hyperthermie depuis plusieurs jours, se plaint d’une asthénie, présente des frissons.

Le médecin prescrit les examens suivants :

  1. NFS-Plaquettes
  2. CRP
  3. Hémoculture
  4. ECBU
  5. Radiographies de thorax face et profil droit et gauche

 

a). Définir et expliquer l’intérêt de chacun de ces examens prescrits
b). Citer les trois items du score clinique « Quick SOFA » pour évaluer rapidement si un patient est à risque d’évoluer vers un sepsis sévère
c). Donner trois complications de la bactériémie
d). Définir le sepsis
e). Donner le délai d’administration de l’antibiothérapie pour votre patiente atteinte d’un sepsis sévère

 

Question n°8 (2 pts) – Répondre par vrai ou faux et reporter la lettre correspondante à l’affirmation et la réponse sur votre copie. Si la réponse est fausse, préciser la réponse exacte.

  1. L’hypertrophie de la prostate est un facteur prédisposant de l’infection urinaire
  2. L’infection urinaire est dite simple si le délai de récidive est supérieur à 6 mois
  3. Un prélèvement d’urine peut être conservé 24 heures au réfrigérateur à +4°C
  4. La réalisation d’une bandelette urinaire chez le patient sondé n’est pas valable pour détecter une bactériurie
  5. La présence de nitrite à la bandelette urinaire est significative de l’infection urinaire au staphylocoque
  6. La restriction hydrique est recommandée dans les deux premiers jours d’une infection urinaire pour permettre au traitement d’être efficace
  7. Des signes de cystite peuvent être absents lors d’une pyélonéphrite
  8. La réalisation d’une urographie intra veineuse ou d’un uro-scanner est nécessaire lors de la découverte d’une bactériurie
  9. Un examen cytobactériologique des urines de contrôle n’est pas systématique après une pyélonéphrite
  10. Lors d’une pyélonéphrite, la disparition des signes cliniques et l’absence de récidive dans les 15 jours signifient la guérison

 

Question n°9 (1 pt) – Citer quatre facteurs cliniques permettant d’apprécier la tolérance à la fièvre chez l’enfant.

 

Question n°10 (1 pt) – Choisir parmi les propositions suivantes celles qui sont exactes et reporter le chiffre de la question et la ou les lettres correspondantes sur votre copie. Les infections bronchiques :

A. Sont souvent bactérienne chez le patient présentant une broncho-pneumopathie chronique obstructive
B. Même virale nécessite un traitement chez le sujet sain
C. L’augmentation du volume et la purulence des sécrétions sont des signes d’infection bronchique
D. Il est nécessaire d’identifier le germe avant la mise en route du traitement antibiotique

 


Source: IRFSS Bretagne