UE 2.5.S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Université de Limoges (87)
Décembre 2017

Sujet

Question n°1 – Concernant l’endocardite : 

A. C’est une infection de l’endocarde valvulaire
B. Le méningocoque est une germe fréquemment responsable d’endocardite
C. La présence d’un souffle cardiaque dans un contexte de fièvre doit faire évoquer une endocardite
D. Une endocardite peut être traitée par antibiotique par voie orale
E. Dans une suspicion d’endocardite, plusieurs hémocultures doivent être réalisées

 

Question n°2 – Concernant les méningites :

A. La présence de céphalées fébriles doit faire évoquer le diagnostic de méningite
B. Il est possible de traiter une méningite par voie orale
C. Le diagnostic de méningite se fait par une sérologie
D. Une nuque souple est en faveur du diagnostic de méningite
E. La présence d’un purpura doit faire débuter une antibiothérapie en urgence

 

Question n°3 – Concernant la ponction lombaire :

A. Il faut prévoir de quoi faire une anesthésie locale
B. Il faut prévoir des gants stériles
C. Il fait prévoir un réceptacle à aiguille
D. Le médecin peut être seul lorsqu’il réalise une ponction lombaire
E. Elle est réalisée entre 2 vertèbres thoraciques

 

Question n°4 – Concernant les infections urinaires :

A. Une cystite est toujours associée à de la fièvre
B. On peut retrouver une douleur lombaire dans une pyélonéphrite
C. Un ECBU doit toujours être réalisé lors d’un épisode de prostatite
D. Une infection urinaire basse est une infection du parenchyme rénal
E. Une pyélonéphrite aiguë obstructive impose une dérivation des urines par sonde JJ ou néphrostomie

 

Question n°5 – Concernant les infections urinaires :

A. Une prostate peut se traiter par traitement court de type fosfomycine-trométamol (Monuril®) en dose unique
B. La présence de nitrites et de leucocytes sur la bandelette urinaire est en faveur du diagnostic d’infection urinaire
C. Le germe le plus fréquemment responsable des infections urinaires est Escherichia Coli
D. L’ECBU a pour but d’identifier la bactérie responsable de l’infection urinaire
E. La bandelette urinaire permet l’identification de la bactérie et la réalisation de l’antibiogramme dans les infections urinaires

 

Question n°6 – Les mesures suivantes s’appliquent à la prévention du paludisme :

A. La désinfection de l’eau par le chlore
B. La protection contre les tiques la nuit
C. La protection contre les moustiques la nuit
D. Les nuitées sous moustiquaires
E. Un traitement préventif médicamenteux

 

Question n°7 – Concernant la maladie de Lyme :

A. Elle produit des éruptions cutanées
B. Elle produit des anomalies respiratoires
C. Elle produit des troubles neurologiques dont la paralysie faciale
D. Son traitement nécessite des antibiotiques
E. Toutes les personnes qui ont une sérologie de Lyme positive doivent recevoir un traitement pour cette maladie

 

Question n°8 – Les signes cliniques suivants doivent faire évoquer une fasciite nécrosante : 

A. Sepsis sévère
B. Bulles hémorragiques
C. Hypoesthésie
D. Crépitation
E. Douleurs intenses, disproportionnées

 

Question n°9 – Indiquez si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses :

A. Une sérologie VIH doit systématiquement être proposée devant un zona chez un jeune patient
B. Les douleurs post-zoostériennes sont une des complications majeures du zona
C. Les mycoses sont des maladies liées à des bactéries
D. Le traitement de la gale comprend le traitement du linge et de la literie
E. La gale se transmet par l’intermédiaire des animaux (chat, chien)

 

Question n°10 – Un traitement antibiotique est indiqué dans les maladies suivantes :

A. La gale
B. La varicelle
C. La scarlatine
D. La roséole
E. La bronchiolite

 

Question n° 11 – La fièvre chez l’enfant :

A. Est un mécanisme de défense de l’organisme
B. Est souvent d’origine virale
C. Nécessite de limiter les apports hydriques
D. Peut entrainer des complications graves
E. Nécessite une hospitalisation pour bilan chez le nourrisson < 1 mois

 

Question n°12 – Concernant les infections ostéoarticulaires :

A. Une antibiothérapie doit être débutée en urgence, avant les prélèvements microbiologiques
B. L’échographie est l’examen de référence dans la prise en charge des spondylodiscites
C. La radiographie standard peut être normale en cas d’infection ostéoarticulaire précoce
D. Une ponction articulaire doit être réalisée devant une suspicion d’arthrite septique
E. En cas de plaie en regard d’une ostéite, le prélèvement à l’écouvillon peut faciliter le diagnostic microbiologique

 

Question n°13 – Le VIH se transmet :

A. En donnant la main à un patient séropositif
B. Par les rapports sexuels non protégés
C. Par une fellation non protégée
D. Par la salive
E. Par le sang

 

Question n°14 – Les bronchites :

A. Sont dues à des bactéries
B. Se soignent toujours par des antibiotiques
C. L’examen clinique est le plus souvent normal
D. La radiographie de thorax retrouve un foyer de pneumopathie
E. Sont plus graves chez le nourrisson

 

Question n°15 – Un patient suspect de tuberculose est hospitalisé :

A. Il doit être isolé dès la suspicion diagnostique
B. Les soignants ne portent pas de masque
C. Les soignants portent des gants
D. Les soignants portent des surblouses
E. Les soignants portent un masque canard

 

Question n°16 – La tuberculose se traite :

A. Par des antibiotiques
B. De manière courte pendant 10 jours
C. De manière prolongée pendant 6 mois
D. Le patient peut rater des prises
E. A la fin du traitement la tuberculose est guérie

 

Question n°17 – L’urétrite gonococcique :

A. Se dépiste par une prise de sang
B. A une incubation courte (quelques jours)
C. Peut s’accompagner d’un portage pharyngé
D. Se traite par antibiotique en une injection intra-musculaire
E. Est une maladie exclusivement masculine

 

Question n°18 – En ce qui concerne les infections sexuellement transmissibles :

A. Elles ne se transmettent pas lors de rapports oro-génitaux
B. Il est possible de se contaminer avec plusieurs IST au cours d’un seul rapport sexuel
C. Elles peuvent avoir des retentissements à distance des organes génitaux
D. Elles se dépistent systématiquement par une prise de sang
E. Leur guérison nécessite d’être contrôlée à distance du traitement

 

Question n°19 – L’hépatite A :

A. Est une infection virale
B. Se transmet par voie sanguine
C. Est possiblement aggravée par la prise de certains médicaments
D. Peut devenir chronique
E. N’existe pas dans les pays riches

 

Question n°20 – Concernant les péritonites aiguës :

A. Elles peuvent compliquer toutes les autres infections intra-abdominales
B. Un pneumopéritoine peut être présent et vu en imagerie
C. Elles sont généralement dues à un germe unique
D. Sont des urgences thérapeutiques
E. Leur prise en charge repose uniquement sur le traitement chirurgical

 


Source: Université de Limoges