UE 2.11.S5 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université Paris-Saclay (75)
Janvier 2021

Sujet

Question n°1 – La prescription des médicaments est un acte :

A. Infirmier se concrétisant par la rédaction d’une ordonnance par un infirmier
B. Pharmaceutique se concrétisant par la rédaction d’une ordonnance par un pharmacien
C. Médical se concrétisant par la rédaction d’une ordonnance par un médecin
D. Biologique se concrétisant par la rédaction d’une ordonnance par un biologiste
E. Médical se concrétisant par la rédaction d’ne ordonnance par un chirurgien

 

Question n°2 – La prescription d’un médicament sous « Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) de cohorte » permet :

A. L’utilisation d’un médicament dit « d’exception »
B. L’utilisation à des thérapeutiques de médicaments importés n’ayant pas d’AMM en France
C. La non prise en charge du remboursement de certains médicaments
D. La possibilité de traitement de maladies rares lorsqu’il n’existe pas de médicament approprié avec AMM en France
E. Ne nécessite pas d’ordonnance

 

Question n°3 – La prescription d’un médicament à prescription initiale hospitalière :

A. Est réservée aux médecins internistes
B. Concerne des médicaments qui nécessitent une expertise d’un spécialiste hospitalier pour être débuté
C. Est justifiée par le fait que le patient est hospitalisé
D. Doit être délivrée par la pharmacie hospitalière
E. Peut être renouvelée par un médecin de ville

 

Question n°4 – Pour être conforme et délivré, une ordonnance médicamenteuse doit comporter obligatoirement :

A. La posologie
B. La forme galénique et le mode d’administration
C. Le nom du pharmacien qui doit délivrer l’ordonnance
D. La durée du traitement pour chaque médicament prescrit
E. La forme de l’emballage du médicament et le mode d’administration

 

Question n°5 – L’infirmier(e) peut prescrire :

A. Matériel pour IV (intraveineuse)
B. Des produits pour l’alimentation parentérale
C. Pieds et potences à sérum à roulettes
D. Matériel pour chambre implantable
E. Dispositifs pour colostomisé pratiquant l’irrigation colique

 

Question n°6 – Un médicament prescrit sous son nom de spécialité peut être remplacé par un médicament avec un nom différent si :

A. C’est un générique
B. Le patient propose un autre médicament qu’il possède
C. La pharmacie de l’hôpital a fourni une liste précise et validée des équivalences
D. Il existe un protocole précis, rédigé par un médecin et validé par l’équipe médicale
E. Le patient se plaint d’effets indésirables

 

Question n°7 – Cocher les bonnes réponses concernant le stockage des médicaments dans l’unité de soins :

A. L’armoire de pharmacie de chaque unité contient les mêmes médicaments
B. Les médicaments doivent obligatoirement être sortis de leur emballage avant d’être rangés dans l’armoire à pharmacie
C. L’étiquetage des médicaments doit suivre des règles précises
D. Les infirmiers doivent gérer l’approvisionnement du chariot d’urgence
E. C’est le cadre du service qui gère les stocks

 

Question n°8 – Lorsque vous devez réaliser l’administration d’un médicament au domicile du patient, cela recouvre une série d’actions majeures (3 réponses exactes) :

A. Vérifier la concordance concernant les formes galéniques des médicaments et ce que vous préparez sur votre plateau
B. Contrôler le médicament et préparer le médicament qui doit être administré
C. Contrôler l’identité du patient au moment de l’administration
D. Noter le nom du pharmacien qui a délivré les médicaments
E. Noter le nom de votre collègue qui a administré les médicaments le matin

 

Question n°9 – En oncopédiatrie, chez des enfants traités par anticancéreux et qui vomissent, une voie d’administration est plus favorable pour les médicaments antalgiques car elle permet d’avoir une concentration d’un médicament dans l’organisme correcte. Quelle est cette voie :

A. Voie sous cutanée
B. Voie intradermique
C. Voie rectale
D. Voie sublinguale
E. Voie intraveineuse

 

Question n°10 – Concernant le MEOPA, donner les réponses exactes :

A. C’est un gaz pour inhalation contenant du protoxyde de sodium et de l’oxygène
B. C’est un gaz pour inhalation contenant du protoxyde d’azote et de l’oxygène
C. Son effet est rapidement réversible
D. Il a un effet anesthésique
E. Il a un effet analgésique

 

Question n°11 – Concernant les benzodiazépines, donner les deux réponses exactes : 

A. L’arrêt de ce type de traitement peut être immédiat
B. Les effets secondaires sont indépendants de l’âge
C. Ce sont des anxiolytiques et ils diminuent la rapidité des réflexes
D. Les effets secondaires sont indépendants de la quantité ingérée
E. La durée du traitement est limitée

 

Question n°12 – La traçabilité des médicaments concerne :

A. Les médicaments dérivés du sang
B. Les poches de nutrition
C. Tous les médicaments administrés à l’hôpital
D. Les immunoglobulines (Tegeline)
E. Les colles biologiques

 

Question n°13 – L’hémophilie :

A. Est une maladie hémorragique
B. Est une maladie qui nécessite une prise en charge hospitalière
C. Se traite par injection d’anticoagulants (antivitamine K)
D. Se traite par des facteurs de coagulation
E. Se traite par injection d’immunoglobulines polyvalentes

 

Question n°14 – Parmi les produits suivants, quels sont les 3 médicaments dérivés du sang :

A. Albumine
B. Plasma frais congelé
C. Anticorps monoclonaux (rituximab, infliximab)
D. Immunoglobulines polyvalentes
E. Les facteurs antihémophiliques

 

Question n°15 – La prise d’un médicament hypnotique : 

A. Est suffisante pour soigner toutes les insomnies
B. Doit être accompagnée de règles hygiéno-diététiques visant à améliorer les conditions de sommeil
C. N’expose à aucun risque chez les conducteurs de véhicule
D. Nécessite des précautions d’emploi chez les personnes âgées
E. Doit être réévaluée par le prescripteur après 4 semaines de traitement

 

Question n°16 – Les antiparkinsoniens anticholinergiques ont comme principaux effets indésirables :

A. Constipation
B. Diarrhée
C. Myopie
D. Hypoglycémie
E. Rétention urinaire

 

Question n°17 – Lors d’un traitement par médicaments antiparkinsoniens, quels sont les médicaments à risque d’interactions médicamenteuses qu’il ne faut pas rajouter à la prescription :

A. Les neuroleptiques
B. Les antihistaminiques
C. Les antidépresseurs de type IMAO
D. Les antalgiques
E. Les antidiabétiques

 

Question n°18 – Parmi les médicaments suivants, lesquels sont indiqués dans le traitement de la maladie de Parkinson ?

A. Bromocriptine (PARLODEL)
B. Fluoxetine (PROZAC)
C. Phenobarbital (GARDENAL)
D. Amantadine (MANTADIX)
E. Tolcapone (TASMAR)

 

Question n°19 – Concernant la L-Dopa quelles sont les propositions exactes ?

A. Elle n’est pas captée par les neurones
B. La dopa décarboxylase centrale la transforme en Dopamine
C. Elle est utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson
D. On utilise des inhibiteurs de la dopa décarboxylase périphériques pour limiter la production de dopamine en central
E. Le bensérazide est un inhibiteur de la dopa décarboxylase périphérique associé à L Dopa dans un médicament le MODOPAR®

 

Question n°20 – Dans la maladie de Parkinson, la stratégie thérapeutique consiste en différentes actions, lesquelles ?

A. Augmenter les effets dopaminergiques centraux
B. Augmenter la dégradation de la L-Dopa périphérique
C. Utilisation des agonistes des récepteurs D2
D. Stimulation de l’enzyme COMT agissant sur la dégradation de la dopamine
E. Inhibition des enzymes de dégradation de la dopamine comme la MAO-B

 

Question n°21 – Le phénobarbital (GARDENAL®) :

A. Est utilisé dans le traitement de la maladie d’Alzheimer
B. Est un antiépileptique
C. Est un médicament inhibiteur du métabolisme hépatique
D. Est un antiparkinsonien
E. Est un médicament inducteur du métabolisme hépatique

 

Question n°22 – Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux utilisés dans le traitement de l’épilepsie ?

A. Loperamide IMODIUM®
B. Carbamazepine TEGRETOL®
C. Domperidone MOTILIUM®
D. Valproate DEPAKINE®
E. Diazepam VALIUM®

 

Question n°23 – Concernant la carbamazépine (Tegretol®), quelles sont les propositions exactes ?

A. Est contre-indiqué avec les pilules micro-dosées
B. C’est un antiépileptique
C. C’est un médicament inducteur du métabolisme hépatique
D. Est un antiparkinsonien
E. Est un antidote des dérivés morphiniques

 

Question n°24 – Parmi les médicaments utilisés dans le traitement de la migraine, lesquels font partie du traitement de la crise de migraine ?

A. Les triptans
B. Les bêtabloquants
C. Les antiépileptiques
D. Les anti-inflammatoires stéroïdiens
E. Les antidiabétiques

 

Question n°25 – Parmi les propositions suivantes concernant l’anesthésique local Xylocaïne-Adrénaline, lesquelles sont exactes ?

A. Administré par voie intraveineuse
B. Administré par voie sous-cutanée
C. Contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle sévère
D. L’adrénaline prolonge l’action anesthésique
E. L’adrénaline entraîne une vasodilatation cutanée

 

Question n°26 – Lors de l’anesthésie, un relâchement musculaire est essentiellement obtenu par administration d’un médicament, lequel ?

A. Anesthésiques halogénés (Halothane FLUOTHANE®)
B. Analgésiques morphiniques (Alfentanil RAPIFEN®)
C. Curares (Pancuronium PAVULON)
D. Anesthésique local (Lidocaïne)
E. Anesthésique général injectable (Propofol DIPRIVAN®)

 

Question n°27 – Concernant la Kétamine (KETALAR®) :

A. C’est un analgésique
B. C’est un antiépileptique
C. C’est un bêtabloquant
D. Les effets indésirables peuvent être de type hallucinations, illusions d’optique
E. Il ne peut être délivré que sur prescription médicale

 

Question n°28 – Parmi les anticancéreux, il existe une grande classe thérapeutique des inhibiteurs de la synthèse des acides nucléiques quelles sont les propositions exactes ?

A. Ce sont des analogues structuraux ou faux substrats des bases puriques (adénine, guanine) ou pyrimidiques (thymine, cytosine, uracile)
B. Ces médicaments ne vont pas agir en s’incorporant dans l’ADN
C. Ils ne bloquent pas la transcription de l’ADN et donc le renouvellement de la cellule
D. Le Fluoro-uracile (5FU) (Fluorouracile®) est un antipyrimidique et fait partie de cette grande classe thérapeutique
E. Le Tamoxigène est un antipyrimidique et fait partie de cette grande classe thérapeutique

 

Question n°29 – Parmi les effets hématologiques et biochimiques suivants observés lors d’une chimiothérapie cytotoxique, lequel expose à un risque hémorragique ?

A. Anémie
B. Thrombopénie
C. Leucopénie
D. Hypoalbuminémie
E. Hypoglycémie

 

Cas clinique n°1 (11 points)

Mr Xavier est hospitalisé en unité d’oncologie pour une cure de chimiothérapie anticancéreuse.

Il est 8h00. Vous devez débuter le traitement anticancéreux par voie intraveineuse. La prescription médicale est la suivante :

  • Passer en perfusion en 12 heures, dans 500 mL de chlorure de sodium à 0,9%, 200mg/m2 de Fluoro-uracile (antinéoplasique) ;
  • Après 3 heures, passer en dérivation une ampoule de Grasinétron (Kytril® – antiémétique) dans 50ml de sérum glucosé à 5% en 10 min ;
  • A la fin de la perfusion de Grasinétron, toujours en dérivation, passer 250 mL de chlorure de sodium à 0,9% contenant 20mg/m2 de Cisplatine (Cisplatyl® – antinéoplasique) en 30 minutes.

 

Question n°30 – La planification possible est : 

A. Fluoro-uracile® de 8h00 à 20h00
B. Kytril® de 8h00 à 8h10
C. Fluoro-uracile® de 8h00 à 18h00
D. Cisplatyl® de 11h10 à 11h40
E. Cisplatyl® de 8h10 à 8h40

 

Question n°31 – Lors de l’administration d’un traitement anticancéreux par voie intraveineuse, il est important de : 

A. Surveiller le risque d’extravasation
B. Privilégier la voie périphérique à la voie centrale
C. Rincer la veine entre chaque produit cytotoxique
D. Passer tous les produits cytotoxiques en même temps pour optimiser leur efficacité
E. Vérifier la perméabilité de la voie d’administration

 

Question n°32 – Concernant les débits des poches : 

A. Le débit du Fluoro-uracile® sera de 41,7 ml/h par excès
B. Le débit du Fluoro-uracile® sera de 26 gouttes par min par excès
C. La cure de chimio va durer 12h
D. La cure de chimio va durer 3h40
E. Le débit du Cisplatyl® sera de 500 ml/h

 

Question n°33 – Avant d’administrer un traitement de chimiothérapie cytotoxique, vous vérifiez :

A. L’absence de fièvre, le poids du patient, le consentement du patient
B. La présence des résultats de la numération formule sanguine et du ionogramme, la fonction rénale et l’accord du médecin (OK chimio)
C. L’accord du médecin (OK chimio), la perméabilité de la voie d’abord, la présence de la famille
D. L’accord signé du patient, de la psychologue et du pharmacien
E. Le jeûne du patient, le transit du patient, la fonction rénale

 

Cas clinique n°2

Vous êtes infirmier à l’USINV (Unité de Soins Intensifs de Neurologie). Vous recevez Mme M., 83 ans admise pour un AVC ischémique droit.

Nous sommes à moins de 2h de l’apparition des symptômes. Vous réalisez les examens et surveillance selon le protocole et vous pesez Mme M. Son poids est de 60 kg.

Le neurologue vous demande de débuter la thrombolyse, selon le protocole habituel du service :

  • L’altéplase (Actilyse®) se présente sous la forme de flacons de poudre : 10, 20 ou 50 mg à reconstituer avec une concentration de 1mg pour 1ml.
  • La dose totale est de 0,9mg/kg
  • La dose totale à administrer est préparée et ensuite répartie comme suit :
    • 10 % en bolus dans une seringue dédiée, à injecter manuellement sur 1 minute ;
    • 90 % dans une autre seringue à administrer en PSE sur 1 heure.

 

Question n°34 – Concernant les doses d’Actilyse® à injecter :

A. Vous aurez besoin d’un flacon de 10mg et d’un de 50mg d’Actilyse®
B. La seringue de bolus doit contenir 6mg de produit actif
C. La dose totale à administrer sera contenue dans 54ml de solvant
D. La dose totale à administrer sera contenue dans 60ml de solvant
E. Le débit du PSE sera de 48,6 ml/h

 

Au cours de l’administration de l’Actilyse®, la pression artérielle de Mme M. affiche 205/113. Le médecin vous demande de débuter de l’Urapidil (Eupressyl®) selon le protocole.

  • Le protocole du service prévoit la préparation d’une seringue d’un volume total de 50ml, avec une concentration de 2mg/ml, en diluant avec du sérum physiologique.
  • Le protocole affiche le tableau ci-dessous :

Vous disposez d’ampoules d’Eupressyl® de 10 ml contenant 50mg de produit actif.

 

Question n°35 – Concernant la préparation de la seringue d’Eupressyl® :

A. Vous aurez besoin d’une seule ampoule d’Eupressyl®
B. Vous aurez besoin de 3 ampoules d’Eupressyl®
C. Vous devrez prélever 20ml d’Eupressyl®
D. Vous aurez besoin de 30ml de sérum physiologique
E. Vous aurez besoin de 20ml de sérum physiologique

 

Question n°36 – Concernant le débit du pousse seringue d’Eupressyl® :

A. La dose d’Eupressyl® à administrer à Mme M est de 18mg/h
B. La dose d’Eupressyl® à administrer à Mme M est de 24mg/h
C. Vous allez régler le débit à 9ml/h
D. Vous allez régler le débit à 18ml/h
E. Vous allez régler le débit à 24ml/h

 

Cas clinique n°3

Mr T., 74 ans, 80kg, a eu une intervention chirurgicale sous rachianesthésie pour pose de prothèse totale de hanche gauche suite à fracture du col du fémur lors d’une chute mécanique. Vous prenez en soins Mr T. en sortie de bloc opératoire en salle de surveillances post-interventionnelle (S.S.P.I) :

La prescription médicale prévoit :

  • Une surveillance horaire de la glycémie capillaire et un PSE d’Actrapid® selon le protocole suivant :
    • Dilution de 50 UI dans un volume final de 50 ml avec du NaCl à 0,9 %.
    • Débit horaire d’Actrapid en fonction de la Glycémie capillaire :
      • 1,5 UI/h si 1,5g/l ≤ HGT < 2 g/l
      • 2,0 UI/h si 2g/l ≤ HGT < 2,5 g/l
      • 2,5 UI/h si HGT ≥ 2,5 g par litre

L’HGT de Mr. T est mesurée elle est à : 2,15g/l

Vous disposez de flacons de 10 ml Actrapid® dosés à 100 UI/ml

  • Une P.C.A. de morphine selon le protocole :
    • Préparation d’une solution de morphine d’un volume total de 50 ml à une concentration de 1 mg/1 ml.
    • Bolus de 1 mL à la demande du patient avec un temps réfractaire de 7 minutes.

Vous disposez d’ampoules de 5 ml de Morphine dosées à 10 mg/ml

 

Question n°37 – Concernant les modalités d’administration des thérapeutiques :

A. La rachianesthésie est également possible pour la chirurgie des épaules
B. La rachianesthésie est une anesthésie générale
C. Il est possible de régler un débit basal sur une PCA
D. Le patient peut choisir la concentration des bolus qu’il reçoit
E. Le débit d’un pousse seringue électrique est toujours exprimé en ml/h

 

Question n°38 – Concernant le PSE d’Actrapid® :

A. Vous aurez besoin de 10ml d’Actrapid® pour préparer la seringue
B. Vous aurez besoin de 1ml d’Actrapid® pour préparer la seringue
C. Vous aurez besoin de 49,5ml de NaCl à 0,9% pour diluer votre seringue d’Actrapid®
D. Le débit sera de 2,5 ml/h
E. Je peux prélever directement l’insuline avec la seringue de 50ml

 

Question n°39 – Concernant la morphine :

A. Vous aurez besoin de 10 ampoules de morphines pour préparer la PCA
B. Vous aurez besoin de 50ml de solvant pour préparer la PCA
C. Vous aurez besoin de 45ml de solvant pour préparer la PCA
D. Mr T pourra recevoir au maximum 8 bolus par heure
E. La dose administrée lors de chaque bolus est de 10mg de morphine

 


Source: Université Paris Saclay