UE 2.11.S3 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université de Limoges (87)
Janvier 2020

Sujet

Question n°1 – Les antibiotiques :

A. Existent dans la nature
B. Leur action s’exerce sur un organe humain
C. Leur action s’exerce contre les bactéries
D. Leur action s’exerce contre les virus
E. Leur action s’exerce contre les champignons microscopiques

 

Question n°2 – L’utilisation rationnelle des antibiotiques, c’est :

A. Interdire les antibiotiques
B. Prescrire un antibiotique pour toute fièvre
C. Prescrire un antibiotique lorsqu’il est demandé par le patient
D. Prescrire un antibiotique seulement pour traiter une infection bactérienne
E. Fournir un accès aux antibiotiques aux populations qui en manquent

 

Question n°3 – Les propositions suivantes aident à lutter contre la résistance des bactéries aux antibiotiques :

A. Limiter la surconsommation d’antibiotiques en médecine de ville
B. Limiter la surconsommation d’antibiotiques en médecine hospitalière
C. Limiter la surconsommation d’antibiotiques en médecine vétérinaire
D. Se frictionner les mains lors des soins infirmiers
E. Respecter le port de la tenue de travail

 

Question n°4 – Concernant le choix d’un antibiotique :

A. Préciser le diagnostic est crucial pour bien choisir l’antibiotique
B. Les immunodéprimés doivent recevoir des doses faibles d’antibiotiques
C. Chez l’immunodéprimé, la dose cumulée d’antibiotique reçue est plus importante que chez l’immunocompétent
D. La toxicité du traitement est prise en compte dans le choix
E. L’organe concerné n’a pas d’importance pour le choix

 

Question n°5 – Concernant la surveillance de l’antibiothérapie :

A. La disparition de la fièvre est un critère d’efficacité d’une antibiothérapie
B. Le dosage d’un antibiotique peut être utile pour estimer son efficacité
C. Le dosage d’un antibiotique peut être utile pour estimer sa toxicité
D. En milieu hospitalier, l’antibiotique doit toujours être administré par voie parentérale
E. La voie sous-cutanée d’administration est une alternative aux autres voies parentérales, le plus souvent en milieu gériatrique

 

Question n°6 – En ce qui concerne le traitement de l’hépatite C :

A. Tous les patients atteints doivent être traités
B. Les nouveaux antiviraux directs ont révolutionné la prise en charge du VHC
C. Les antiviraux directs sont administrés par voie IV
D. A pour objectif d’éradiquer le virus
E. Est administré pendant plusieurs mois, voire années

 

Question n°7 – L’oméprazole :

A. Est un anti-ulcéreux
B. Est un inhibiteur de la pompe à protons
C. Appartient à la famille des anti-H2
D. Augmente le pH de l’estomac
E. Est pris 2 fois/jour

 

Question n°8 – Les anti-histaminiques H2 :

A. Peuvent donner lieu à des interactions médicamenteuses
B. Sont utilisés dans le traitement des ulcères
C. Sont utilisés dans les allergies saisonnières
D. Ont des propriétés sédatives
E. Sont aussi appelés inhibiteurs de la pompe à protons

 

Question n°9 – Les propositions suivantes font partie de l’hémostase :

A. Hémostase primaire
B. Anti agrégation
C. Hémostase secondaire
D. Fibrinolyse
E. Fibrose

 

Question n°10 – A propos de l’administration des médicaments chez le sujet âgé :

A. La fragilité liée au vieillissement et les situations physiopathologiques qui lui sont associées peuvent modifier l’objectif des traitements
B. Les effets indésirables sont plus fréquents dans cette population
C. Le passage de la barrière hématoencéphalique est diminué
D. La clairance de la créatinine est diminuée chez le sujet âgé
E. Le risque de surdosage est plus fréquent du fait d’une diminution de la capacité d’élimination du rein

 

Question n°11 – A propos des héparines non fractionnées (sodiques et calciques) :

A. Elles peuvent être administrées par voie orale
B. Elles sont contre-indiquées pendant la grossesse
C. Elles sont utilisées en prévention des thromboses en cas de situation à risque (alitement, chirurgie orthopédique, etc)
D. Elles peuvent être à l’origine d’une thrombopénie
E. Elles agissent au niveau plaquettaire

 

Question n°12 – A propos de l’aspirine :

A. C’est un anticoagulant
B. Elle est utilisée en prévention secondaire après un AVC ischémique
C. Elle peut entrainer des réactions allergiques
D. Elle peut entrainer des saignements
E. Elle est antalgique chez l’adulte à des posologies supérieures à 75mg/j

 

Question n°13 – A propos de l’application de médicaments topiques chez le nouveau-né (ex: dermocorticoïdes) :

A. Il existe un passage systémique du médicament
B. La couche cornée est fine chez le nouveau-né
C. L’administration de médicaments par cette voie est contre-indiquée
D. Le rapport surface corporelle/poids est faible
E. Des effets systémiques peuvent s’observer après utilisation prolongée (souvent abusive) de dermocorticoïdes de forte ou très forte activité

 

Question n°14 – Les anticoagulants oraux « antivitamine K » ou AVK exercent leur action anticoagulante :

A. En inhibant directement le seul facteur de coagulation II (prothrombine)
B. En activant directement le seul facteur de coagulation X (facteur Stuart)
C. En inhibant directement chacun des 4 facteurs de coagulation dits vitamine K-dépendants (II, VII, X, IX)
D. En activant indirectement la synthèse des 4 facteurs dits vitamine K-dépendants (II, VII, X et IX)
E. En inhibant indirectement la synthèse des 4 facteurs dits vitamine K-dépendants (II, VII, X et IX)

 

Question n°15 – Plus l’INR (International Normalized Ratio) d’un patient traité par anticoagulant oral antivitamine K est élevé :

A. Plus l’activité antithrombotique est élevée
B. Plus le temps de coagulation est long
C. Plus l’action antiagrégante est importante
D. Plus l’action anticoagulante est importante
E. Plus le risque hémorragique est faible

 

Question n°16 – L’antidote de l’héparine s’appelle :

A. L’apixaban
B. La protamine
C. La vitamine K
D. La warfarine
E. Le clopidogrel

 

Question n°17 – A propos des laxatifs :

A. Les laxatifs stimulants déclenchent l’exonération par action osmotique (appel d’eau dans la lumière colique)
B. Les laxatifs osmotiques ont un délai d’action court (< 6h)
C. Les laxatifs émollients tels que l’huile de paraffine peuvent diminuer l’absorption de vitamines liposolubles (A, D, E, K)
D. Les laxatifs de contact (ex: micro-lavements) ne doivent être utilisés que sur de courtes périodes
E. Les laxatifs stimulants sont le traitement de première intention de la constipation

 

Question n°18 – La constipation :

A. Est fréquente en cas de traitement par morphine
B. Est améliorée par l’exercice physique, quand il est possible
C. Est améliorée par la restriction hydrique
D. Est améliorée par un régime pauvre en fibres
E. Peut être à l’origine de complications graves

 

Question n°19 – Les substances suivantes peuvent entraîner une diarrhée :

A. Antibiotiques
B. Codéine
C. Neuroleptiques
D. Hormones thyroïdiennes
E. Sorbitol (chewing-gum)

 

Question n°20 – Un traitement par anticoagulant oral direct (AOD) nécessite :

A. Une surveillance clinique (signes de saignements extériorisé ou non extériorisé)
B. Une surveillance biologique : INR
C. Une surveillance biologique : TP
D. Une surveillance de la fonction rénale
E. Aucune surveillance

 


Source: Université de Limoges