UE 2.11.S3 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université de Limoges (87)
Décembre 2017

Sujet

Question 1 – Les antibiotiques :

A. Ne sont utiles que pour traiter les infections bactériennes
B. Ont un impact sur la sélection des bactéries résistantes
C. Sont utilisés par voie IV en 1ère intention
D. Entrainent peu d’effets indésirables
E. Sont souvent prescrits plusieurs mois

 

Question 2 – Les médicaments suivants sont des antibiotiques :

A. Gancyclovir
B. Ciprofloxacine
C. Fluconazole
D. Héparine
E. Ceftriaxone

 

Question 3 – En ce qui concerne le traitement de l’hépatite C :

A. Tous les patients atteints doivent être traités
B. Les nouveaux antiviraux directs ont révolutionné la prise en charge du VHC
C. Le traitement de l’hépatite C est administré par voie IV
D. A pour objectif d’éradiquer le virus
E. Est administré à vie

 

Question 4 – A propos de la surveillance d’une antibiothérapie :

A. L’efficacité du traitement doit être réévaluée à 48-72H
B. Elle repose parfois sur des dosages plasmatiques de l’antibiotique
C. La tolérance clinique est propre à chaque antibiotique
D. La surveillance de la fonction rénale est nécessaire avec les aminosides
E. Nécessite une surveillance de la voie veineuse si administration parentérale

 

Question 5 – L’oméprazole :

A. Est un anti-ulcéreux
B. Est un inhibiteur de la pompe à protons
C. Appartient à la famille des anti-H2
D. Est contre-indiqué pendant la grossesse
E. Est pris une fois par jour

 

Question 6 – Les anti-histaminiques H2 :

A. Peuvent donner lieu à des interactions médicamenteuses
B. Ont été les premiers médicaments efficaces dans le traitement des ulcères
C. Ont des propriétés anti-allergiques
D. Ont des propriétés sédatives
E. La ranitidine est un représentant de cette classe

 

Question 7 – Les étapes suivantes font partie de l’hémostase : 

A. Hémostase primaire
B. Fibrose
C. Hémochromatose
D. Hémostase secondaire
E. Fibrinolyse

 

Question 8 – A propos de l’administration des médicaments chez le sujet âgé :

A. Le sujet âgé est plus à risque d’interactions médicamenteuses
B. Les effets de certains médicaments (ex : psychotropes) sont diminués
C. Le passage de la barrière hématoencéphalique est diminué
D. La clairance de la créatinine est augmentée chez le sujet âgé
E. Le risque de surdosage est plus fréquent du fait d’une diminution de la capacité d’élimination du rein

 

Question 9 – Une déclaration de pharmacovigilance :

A. Peut être faite par les infirmiers
B. Peut être faite par tout professionnel de santé qui a connaissance d’un effet indésirable d’un médicament
C. Peut être faite par le malade lui-même
D. Doit être adressée à l’Agence Régionale de Santé (ARS)
E. Doit être adressée le plus rapidement possible au laboratoire pharmaceutique qui commercialise le médicament en cause

 

Question 10 – Les héparines non fractionnées (sodiques et calciques) :

A. Peuvent être administrées par voie orale
B. Sont contre-indiquées pendant la grossesse
C. Sont compatibles avec l’allaitement
D. Peuvent être à l’origine d’une thrombopénie
E. Agissent notamment sur le facteur II et Xa

 

Question 11 – L’aspirine :

A. Est un anticoagulant
B. Est contre-indiquées en cas de saignement digestif
C. Peut entrainer des réactions allergiques
D. Est antalgique chez l’adulte à des posologies inférieures à 500 mg/j
E. Est indiquée en prévention secondaire après un infarctus du myocarde

 

Question 12 – A propos de l’application de médicaments topiques chez le nouveau-né (ex : dermocorticoïdes)

A. Il existe un passage systémique du médicament
B. La couche cornée est fine chez le nouveau-né
C. L’administration de médicaments par cette voie est contre-indiquée
D. Le rapport surface corporelle / poids est faible
E. Le passage transcutané est médiocre

 

Question 13 – Les anticoagulants oraux « antivitamine K » ou AVK exercent leur action anticoagulante :

A. En inhibant directement le seul facteur de coagulation II (prothrombine)
B. En activant directement le seul facteur de coagulation X (facteur Stuart)
C. En inhibant directement chacun des 4 facteurs de coagulation dits vitamine K-dépendants (II, VII, X et IX)
D. En activant indirectement la synthèse des 4 facteurs dits vitamine K-dépendants (II, VII, X et IX)
E. En inhibant indirectement la synthèse des 4 facteurs dits vitamine K-dépendants (II, VII, X et IX)

 

Question 14 – Plus l’INR (International Normalized Ratio) d’un patient traité par anticoagulant oral antivitamine K est élevé, plus :

A. Le temps de coagulation est court
B. L’action anticoagulante est importante
C. L’effet antithrombotique est faible
D. Le risque hémorragique est grand
E. La propriété antiagrégante plaquettaire est marquée

 

Question 15 – A propos de ELIQUIS® (apixaban) :

A. C’est un anticoagulant oral direct (AOD)
B. C’est le plus ancien des anticoagulants
C. A la différence des AVK, il n’expose pas le malade à un risque hémorragique
D. Il peut être utilisé au cours de la grossesse
E. L’INR permet le suivi de son activité anticoagulante

 

Question 16 – A propos des laxatifs :

A. Les laxatifs stimulants déclenchent l’exonération par stimulation de la muqueuse rectosigmoïdienne
B. Les laxatifs osmotiques ont un délai d’action court (<6h)
C. Les laxatifs stimulants sont le traitement de première intention de la constipation
D. Les laxatifs émolients tels que l’huile de paraffine peuvent réduire l’absorption de vitamines liposolubles (vitamines A, D, E, C)
E. Les laxatifs stimulants peuvent être utilisés au long cours sans risques

 

Question 17 – La constipation :

A. Est fréquente en cas de traitement par neuroleptiques
B. Est améliorée par l’exercice physique, quand il est possible
C. Est améliorée par la restriction hydrique
D. Est améliorée par un régime pauvre en fibres
E. Est quasi systématique lors d’un traitement par morphine

 

Question 18 – Les substances suivantes ne sont pas connues pour entraîner une diarrhée :

A. Antibiotiques
B. Codéine
C. Morphine
D. Hormones thyroïdiennes
E. Sorbitol (chewing-gum)

 

Question 19 – Les thrombopénies induites à l’héparine (TIH) :

A. Peuvent être graves
B. Sont de deux types
C. Nécessitent une surveillance des plaquettes au cours d’une héparinothérapie
D. Contre-indiquent parfois la réintroduction d’une héparine
E. Imposent l’arrêt immédiat du traitement par héparine

 

Question 20 – Les médicaments suivants sont donnés dans le traitement des ulcères digestifs :

A. Les IPP
B. Les pansements oesogastro-intestinaux
C. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
D. Les inhibiteurs de cholinestérases
E. Les antihistamniques H2

 


Source: Université de Limoges