Vous êtes en stage aux urgences. Clara 21 ans se présente avec des douleurs thoraciques aiguës et un essoufflement survenus subitement dans la dernière heure. Elle n’a pas de traitement médicamenteux à l’exception d’une contraception orale OPTILOVA® (Ethinylestradiol 20 microgrammes et Lévonorgestrel 100 microgrammes) depuis 1 mois.
Ses antécédents médicaux sont les suivants :
Elle a des antécédents familiaux de thrombose :sa mère a eu une thrombose veineuse profonde à 50 ans.
Un scanner thoracique confirme la présence d’une embolie pulmonaire.
Question 1 La contraception de Clara :
A. Est une contraception progestative
B. Est une contraception oestroprogestative
C. Entraine une hémorragie de privation 2 à 3 jours après arrêt du 21ème comprimé
D. Est dénuée de risque thromboembolique chez une femme jeune non fumeuse
E. Est efficace à 100% si elle est prise à heure régulière
Question 2 Le médecin suspecte un lien entre cette contraception et la survenue de cette embolie pulmonaire. lI vous interroge sur la déclaration de pharmacovigilance :
A. La déclaration ne peut être faite que par un médecin
B. La déclaration est possible à tout moment après survenue de l’effet
C. Les infirmiers peuvent réaliser la déclaration
D. Il est inutile de déclarer les effets indésirables déjà connus des médicaments
E. lI peut faire la déclaration en ligne sur le portail des évènements indésirables
Question 3 Quelle est la structure en charge du recueil et de l’évaluation des effets indésirables des médicaments en France ?
A. HAS (Haute Autorité de Santé)
B. CRPV (Centres Régionaux de Pharmacovigilance)
C. ARS (Agence Régionale de Santé)
D. Ministère de la santé
E. Firme pharmaceutique
Question 4 Concernant la spécialité OPTILOVA® (comprimés pelliculés administrés par voie orale) :
A. Elle agit par voie systémique
B. Elle libère les principes actifs dans la cavité buccale
C. Elle contient des principes actifs qui ne sont pas dégradés par le milieu digestif
D. Elle est obligatoirement stérile
E. La phase biopharmaceutique qui se déroule suite à son administration est composée des étapes suivantes : libération, distribution, absorption
Le médecin prescrit la mise en route d’un traitement anticoagulant par héparine sodique.
Question 5 Concernant l’héparine sodique :
A. L’héparine sodique est une héparine fractionnée
B. Le contrôle biologique de l’héparine sodique est l’INR
C. Le contrôle biologique de l’héparine sodique est le TCA
D. L’héparine sodique est une héparine non fractionnée
E. L’héparine sodique est une substance naturelle qui neutralise les facteurs lla et Xa
Question 6 Concernant l’héparine sodique :
A. Il s’agit d’un traitement curatif
B. Elle peut être administrée en sous-cutanée
C. Son antidote est la vitamine K
D. Son antidote est le sulfate de protamine
E. Sa durée d’action est de 3 heures
Après amélioration de l’état de santé de Clara, le médecin décide de remplacer l’héparine sodique par un traitement par HBPM.
Question 7 Concernant les HBPM :
A. lI s’agit d’une héparine fractionnée
B. Sa demi-vie est de 1 à 2 jours
C. Les HBPM passent la barrière placentaire
D. Les HBPM s’administrent en IV
E. Un des effets indésirables est un risque de thrombopénie
Question 8 Pour éviter le risque de récidive, le médecin décide de mettre la patiente sous traitement anticoagulant antivitamine K(AVK) :
A. lI s’agit d’un traitement per os
B. L’administration se fait le soir afin de pouvoir modifier la posologie
C. Le contrôle biologique de l”AVK est l’anti-Xa
D. Le contrôle biologique de l’AVK est l’INR
E. Pour les AVK, la valeur cible de l’INR pour une prévention primaire est entre 2 et 3
À l’issue de cette hospitalisation, Clara vous interroge sur les alternatives contraceptives utilisables après cet épisode d’embolie pulmonaire. Le médecin lui a parlé du DIU au cuivre.
Question 9 Concernant le DIU au cuivre :
A. Il entraine une inflammation au niveau de l’endomètre, le rendant impropre à la nidation
B. II peut entrainer des règles plus abondantes
C. Il ne contient pas d’hormones
D. Il est contre-indiqué en cas d’utilisation concomitante d’ibuprofène (AINS)
E. Il est mis en place pour 2 ans
Mme T., 58 ans, souffre suite à une chute, de douleurs au niveau du genou parfois accompagnées de gonflement, craquement, voire d’un blocage de l’articulation. Le chirurgien qu’elle a consulté a prescrit un traitement anti-inflammatoire per os dans un premier temps et, si les symptômes persistent, li procédera à une infiltration intra-articulaire de cortisone (corticoïde).
Question 10 Concernant les préparations administrées par infiltration intra-articulaire :
A. Elles conduisent à une action locale
B. Elles sont obligatoirement stériles
C. Elles conduisent au passage du principe actif dans la circulation sanguine
D. Leur administration nécessite l’usage d’un matériel stérile
E. Si la préparation est une solution, elle doit répondre au critère de limpidité
Question 11 Concernant la réponse inflammatoire :
A. C’est un ensemble de phénomènes physiologiques qui concourent à l’arrêt des saignements
B. C’est une réponse de l’organisme à une agression traumatique
C. C’est une succession de différents mécanismes qui permettent la formation du clou plaquettaire
D. C’est une réponse de l’organisme à une infection locale ou générale
E. C’est une réponse de l’organisme qui peut être d’origine endogène
Question 12 Concernant les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) :
A. Ils ont une structure chimique stéroïdienne
B. Ils sont souvent prescrits comme antalgique
C. Ce sont des inhibiteurs de cyclo-oxygénases (ou COX)
D. Ils ne sont délivrés que sur prescription médicale
E. Ce sont des traitements qui correspondent au palier 2 de al classification OMS des antalgiques
Question 13 Quels sont les effets indésirables des AINS ?
A. Dépendance
B. Photosensibilisation
C. Troubles digestifs
D. Somnolence
E. Insuffisance rénale
Question 14 Concernant les AINS :
A. lI faut privilégier un traitement de courte durée
B. lI faut surveiller la survenue de manifestations infectieuses
C. Il n’y a pas de conseil concernant le moment de la prise
D. Ils sont contre-indiqués à partir du 6ème mois de grossesse
E. lI est nécessaire de surveiller la glycémie
Question 15 Concernant les glucocorticoïdes :
A. Ils correspondent aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
B. Ils ont 3 propriétés :anti-inflammatoire, anti-allergique et immunosuppresseur
C. Ils ne présentent pas de contre-indication à leur administration
D. Ce sont des corticoïdes dits «naturels »tels que le cortisol et la cortisone
E. Ils sont indiqués pour une corticothérapie substitutive ou curative
Question 16 Concernant les effets indésirables d’une corticothérapie :
A. La corticothérapie peut induire un diabète
B. La corticothérapie peut induire des vertiges
C. La corticothérapie peut induire une hypokaliémie et une rétention hydrosodée
D. La corticothérapie peut induire des troubles intestinaux
E. La corticothérapie peut induire une ostéoporose et un retard de croissance chez l’enfant
Question 17 Quelles sont les indications des glucocorticoïdes ?
A. Asthme
B. Choc anaphylactique
C. Polyarthrite rhumatoïde
D. Ulcère gastrique
E. Transplantation d’organe
Question 18 Concernant les surveillances cliniques et paracliniques à mener lors d’une corticothérapie :
A. Surveillance de la fréquence respiratoire et de la saturation en 02
B. Surveillance de la glycémie capillaire
C. Surveillance de la kaliémie
D. Surveillance du transit intestinal
E. Surveillance de la thymie
Question 19 Concernant les corticoïdes :
A. Les effets indésirables généraux dépendent de la dose
B. Les effets indésirables généraux dépendent de la durée du traitement
C. Pour un traitement au long cours, il n’est pas nécessaire de réaliser un sevrage progressif
D. lI est préférable d’administrer le traitement en prise unique le matin entre 6h et 8h
E. Le traitement au long cours peut entraîner une neuropathie
Mme G, 46 ans, est vue, au centre d’évaluation et traitement de al douleur, pour des douleurs diffuses avec céphalées chroniques (5 à 7 heures par jour, tous les jours depuis 3mois). Ses douleurs sont cotées à 6/10 en moyenne sur l’EVA, avec une fatigue au premier plan, des troubles du sommeil. Elle n’a aucune activité physique actuellement. Le diagnostic de syndrome fibromyalgique primaire est posé par el médecin. Son traitement médicamenteux associe depuis 3 mois :
Question 20 Concernant les 2 spécialités à base de tramadol de cette prescription :
A. Elles conduisent à la même courbe de biodisponibilité
B. Après administration, leur phase pharmacocinétique se déroule après la phase biopharmaceutique
C. La spécialité sous forme de gélule permet le maintien d’une concentration plasmatique en tramadol dans la zone thérapeutique sur une durée plus longue que la forme comprimé
D. La spécialité sous forme de gélule permet d’obtenir un effet thérapeutique plus rapidement que la forme comprimé
E. La spécialité sous forme de comprimé peut être fragmentée pour faciliter l’administration
Question 21 Que pouvez-vous dire concernant la prescription de paracétamol chez cette patiente ?
A. Le paracétamol est utilisé à visée anti-inflammatoire
B. Vous suspectez un risque de sous-dosage en paracétamol
C. Vous suspectez un risque de surdosage en paracétamol
D. La dose journalière reçue par la patiente est normale
E. Il existe une erreur médicamenteuse
Question 22 Concernant le paracétamol :
A. C’est un opiacé
B. C’est un antalgique de palier 1
C. C’est un anti-inflammatoire
D. C’est un antipyrétique
E. lI est contre-indiqué à partir du 6ème mois de grossesse
Question 23 Concernant le tramadol :
A. C’est un opiacé
B. C’est un anti-inflammatoire
C. C’est un antalgique de palier 2
D. lI est utilisé pour les douleurs modérées à sévères
E. lI est classé dans la liste des stupéfiants
Question 24 Concernant les opioïdes de façon générale :
A. Les endorphines sont des agonistes des récepteurs des opioïdes
B. Un de leurs effets indésirables est le myosis
C. Des vomissements apparaissent souvent en début de traitement
D. L’association avec un laxatif n’est pas recommandée
E. La rédaction de leur prescription doit se faire en toutes lettres pour les opioïdes de palier 2 et 3
Question 25 La surveillance d’un patient sous opioïde porte sur :
A. La fréquence respiratoire
B. Le bilan lipidique
C. La vigilance
D. Le soulagement de la douleur
E. L’apparition d’une dépendance
Question 26 Comment appelle-t-on le phénomène qui oblige à augmenter les doses de tramadol pour obtenir la même efficacité clinique au bout d’un certain temps ?
A. Tolérance
B. Sevrage
C. Iatrogénie
D. Abus
E. Equianalgésie
Question 27 De manière générale, quelles sont les sources de variation de al réponse à un médicament ?
A. L’âge n’a aucune influence
B. La prise au cours d’un repas peut influencer la réponse
C. Les interactions entre médicaments peuvent avoir un impact sur la réponse
D. Une mauvaise observance peut entrainer des effets indésirables
E. La génétique n’a aucune influence
Question 28 Concernant la surveillance de tout traitement médicamenteux au long cours :
A. Elle comprend la mesure de son efficacité
B. La fonction rénale doit être régulièrement évaluée
C. lI est inutile de vérifier les interactions médicamenteuses
D. Elle comprend la surveillance des effets indésirables
E. Une fois que le traitement est bien toléré, aucun contrôle supplémentaire n’est nécessaire
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