Sujet

Questions à choix multiple

Question 1 Concernant l’adénome de prostate, quelles sont les propositions vraies ? (3 réponses vraies)

A. Il s’agit d’une hypertrophie bénigne de la glande prostatique
B. Cette affection est très rare après 60 ans
C. Le diagnostic est principalement basé sur l’interrogatoire et l’examen clinique
D. La dysurie est définie par la difficulté à uriner avec un jet faible et peu puissant
E. Le toucher rectal n’est pas utile pour le diagnostic

 

Question 2 Concernant l’adénome de prostate, quelles sont les propositions vraies ? (3 réponses vraies)

A. La vessie de lutte correspond au retentissement vésical de l’obstruction chronique
B. La prostatite n’est jamais une complication de l’adénome de prostate
C. Le traitement de l’adénome est exclusivement défini par la taille de la prostate
D. Le traitement est principalement dicté par le retentissement clinique
E. Un traitement chirurgical est parfois nécessaire lorsque le retentissement clinique est sévère

 

Question 3 Concernant la colique néphrétique, quelles les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. La douleur est le résultat de la mise en tension brutale de la voie biliaire principale
B. Le syndrome douloureux est habituellement situé au niveau épigastrique
C. La douleur est le résultat de la mise en tension brutale de la voie urinaire excrétrice du haut appareil en amont de l’obstruction
D. Parmi les facteurs favorisants, on retient un séjour prolongé en pays froid
E. Parmi les facteurs favorisants, on retient une insuffisance d’hydratation

 

Question 4 Concernant la BPCO, quelles sont les propositions vraies ? (3 réponses vraies)

A. Il s’agit d’un état inflammatoire des bronches le plus souvent en rapport avec un phénomène d’allergie
B. Il s’agit d’un état inflammatoire des bronches lié le plus souvent à la toxicité d’un tabagisme
C. La BPCO est caractérisée lors de la mesure du souffle par l’existence d’un trouble ventilatoire obstructif
D. Lorsque la BPCO évolue, elle peut favoriser le développement d’une insuffisance respiratoire chronique
E. La BPCO ne s’accompagne habituellement pas de toux chronique

 

Question 5 Concernant la BPCO, quelles sont les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. La réalisation d’un scanner permet d’identifier des anomalies qui peuvent être associées telles que de l’emphysème
B. La bronchite chronique est définie par l’examen des épreuves fonctionnelles respiratoires
C. La définition de l’emphysème est anatomique et correspond à une dilatation permanente des espaces aériens distaux sans fibrose
D. Les manifestations cliniques de la BPCO ne comprennent qu’exceptionnellement une toux chronique ou une expectoration chronique
E. Comme dans l’asthme, la BPCO se caractérise lors des épreuves fonctionnelles respiratoires par un trouble ventilatoire obstructif réversible

 

Question 6 Concernant la dilatation des bronches (DDB), quelles sont les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. La toux avec expectoration chronique est fréquente
B. L’examen cytobactériologique des crachats est utile pour préciser la présence d’un trouble ventilatoire obstructif
C. La DDB est exceptionnelle en cas de mucoviscidose
D. La kinésithérapie respiratoire est rarement utile
E. L’antibiothérapie permet de traiter les infections et les colonisations microbiennes et ainsi de limiter l’inflammation bronchique

 

Question 7 Concernant la thrombose veineuse profonde (TVP), quelles sont les propositions vraies (3 réponses vraies)

A. La TVP prend naissance dans une artère pulmonaire avant de migrer dans une veine périphérique
B. La migration du thrombus dans l’artère pulmonaire est désignée par le terme d’embolie pulmonaire
C. Le cancer constitue un facteur de risque pour la formation d’une TVP
D. Certaines troubles héréditaires de l’hémostase peuvent favoriser le développement d’un TVP
E. En cas de TVP se développant au niveau du membre inférieur, le mollet est toujours rouge et chaud

 

Question 8 Concernant la thrombose veineuse profonde (TVP) et/ou l’embolie pulmonaire (EP), quelles sont les propositions vraies (3 réponses vraies)

A. Si un diagnostic de TVP est suspecté, la réalisation d’un échodoppler est un examen non invasif utile au diagnostic
B. Si un diagnostic d’EP est suspecté, le repos au lit strict est contre-indiqué
C. Si un diagnostic d’EP est suspecté, le repos au lit strict est recommandé
D. En cas de TVP, la présence d’une douleur basithoracique évoque la possibilité d’une EP
E. Une EP grave ne s’accompagne jamais d’un état de choc

 

Question 9 Concernant l’exacerbation de BPCO, quelles sont les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. L’exacerbation est définie par une aggravation prolongée des symptômes respiratoires par rapport à l’état habituel du patient
B. Le tirage, défini par la mise en jeu des muscles respiratoires accessoires, constitue un critère de gravité
C. Le ralentissement de la fréquence respiratoire (bradypnée) témoignant de l’épuisement respiratoire, n’est pas un signe de gravité
D. L’hypercapnie est définie par une baisse du taux d’oxygène dans le sang
E. L’hypercapnie est définie par une baisse du taux de gaz carbonique dans le sang

 

Question 10 Concernant l’asthme, quelles sont les propositions vraies (2 réponses vraies) ?

A. Il s’agit d’une maladie inflammatoire du parenchyme pulmonaire
B. L’asthme aigu grave correspond à une crise sévère pouvant mettre en jeu le pronostic vital
C. En cas de crise d’asthme, la difficulté à parler ne constitue jamais un critère de gravité
D. En présence d’une crise d’asthme sévère, la prise en charge par aérosols est nécessaire et urgente
E. En présence d’une crise d’asthme sévère, l’institution d’une corticothérapie n’est pas nécessaire

 

Question 11 Concernant l’asthme, quelles sont les propositions exactes (3 réponses vraies) ?

A. L’asthme est une maladie rare
B. Il s’agit d’une maladie inflammatoire aboutissant à une obstruction des voies aériennes
C. L’asthme allergique débute habituellement pendant l’enfance
D. L’obésité n’est pas un facteur de risque d’asthme
E. L’asthme est habituellement associé à la présence d’un trouble ventilatoire obstructif réversible

 

Question 12 Concernant la lithiase biliaire, quelles sont les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. La pathogénie de la lithiase biliaire est rarement en rapport avec le cholestérol
B. La colique hépatique s’accompagne fréquemment d’une douleur abdominale
C. La cholécystite n’est jamais associée à une fièvre
D. L’angiocholite correspond à une infection des voies biliaires par des bactéries d’origine digestive
E. En cas d’angiocholite, l’antibiothérapie n’est pas utile

 

Question 13 Concernant la pancréatite, quelles sont les propositions vraies ? (3 réponses vraies)

A. L’alcoolisme est une cause exceptionnelle de pancréatite aiguë
B. Une origine lithiasique par migration d’un calcul dans la voie biliaire principale est fréquente
C. Une douleur abdominale est fréquente
D. Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste apporte des informations sur la gravité et l’extension de la maladie
E. La prise en charge nécessite la mise en place d’une sonde urinaire

 

Question 14 Concernant les accidents vasculaires cérébraux (AVC), quelles sont les propositions vraies (2 réponses vraies) ?

A. Un AVC correspond à une anomalie clinique secondaire à une lésion anatomique d’un ou plusieurs vaisseaux cérébraux
B. La présence d’un AVC n’est jamais en rapport avec une rupture d’un vaisseau
C. La présence d’un AVC est toujours en rapport avec l’obstruction d’un vaisseau
D. La survenue d’un AVC hémorragique peut être favorisée par la présence d’une hypertension artérielle
E. En cas d’AVC hémorragique, un traitement chirurgical n’est jamais nécessaire

 

Question 15 Concernant l’accident vasculaire cérébral (AVC), quelles sont les propositions vraies (2 réponses vraies)

A. L’AVC est une situation pathologique exceptionnellement rare
B. Le diagnostic d’AVC repose habituellement sur l’apparition d’un déficit neurologique brutal
C. En cas d’AVC, le déficit sensitif ou moteur ne touche jamais la moitié du corps
D. En cas d’AVC, l’imagerie cérébrale par scanner est rarement utile
E. En cas d’AVC, l’imagerie cérébrale par scanner ou IRM peut visualiser un hématome (AVC hémorragique)

 

Question 16 Concernant l’occlusion intestinale, quelles sont les propositions exactes (3 réponses vraies) ?

A. Les tumeurs constituent une cause d’obstruction intestinale
B. Le tableau clinique n’inclut jamais de vomissements
C. La radiographie de l’abdomen sans préparation montre la présence de niveaux hydroaériques
D. Les principes du traitement consistent à lever l’obstruction et traiter la cause
E. La pose d’une sonde nasogastrique est rarement utile

 

Question 17 Concernant la hernie, quelles sont les propositions exactes (2 réponses vraies) ?

A. La hernie de la ligne blanche est une hernie qui se développe au niveau du creux inguinal
B. La hernie crurale est une hernie qui se développe au niveau de la partie médiane de l’abdomen au-dessus de l’ombilic
C. La hernie hiatale correspond à une ascension de tout ou une partie de l’intestin grêle
D. Une éventration est définie par le développement d’une hernie au travers d’une ancienne cicatrice
E. L’étrangement constitue une complication possible de la hernie

 

Question 18 Concernant la pression artérielle et l’hypertension artérielle (HTA), quelles sont les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. La prévalence de l’HTA n’augmente pas avec l’âge
B. Il existe une relation entre l’intensité de l’HTA et le risque cardiovasculaire
C. La mesure de la pression artérielle peut s’effectuer indépendamment des conditions de repos ou d’exercice
D. Il est conseiller d’effectuer plusieurs mesures de la pression artérielle à l’occasion de plusieurs consultations
E. L’HTA maligne est une forme d’HTA qui s’associe à un cancer

 

Question 19 Concernant l’angor, quelles sont les propositions exactes (2 réponses vraies)

A. Le tabagisme constitue un facteur de risque habituel
B. Le diabète ne constitue pas un facteur de risque habituel
C. La présence d’une douleur habituellement constrictive et irradiant aux mâchoires ne constitue pas un symptôme évocateur du diagnostic
D. La réalisation d’un ECG au moment de la douleur est très utile au diagnostic
E. La troponine est élevée au décours d’un angor

 

Question 20 Concernant la péricardite, quelles sont les propositions exactes ? (2 réponses vraies)

A. Le péricarde est une enveloppe qui entoure les structures cardiaques
B. Parmi les causes de la péricardite aiguë, les infections virales sont exceptionnelles
C. Parmi les signes cliniques du tableau de péricardite aiguë, la douleur est le plus souvent à la base du thorax
D. Parmi les signes cliniques du tableau de péricardite aiguë, la douleur est le plus souvent au milieu du thorax
E. Comme dans l’angor, la douleur thoracique est souvent liée à l’effort

 

Question 21 Concernant la péricardite, quelles sont les propositions exactes ? (3 réponses vraies)

A. Les pathologies auto-immunes font partie des causes possibles de la péricardite aiguë
B. La douleur thoracique ne fait jamais partie du tableau clinique
C. Lorsqu’il existe un épanchement associé, l’échographie cardiaque est un examen permettant de le visualiser
D. La tamponnade correspond à un épanchement péricardique bien toléré
E. Le traitement de la tamponnade repose sur l’évacuation du liquide

 

Question 22 Concernant l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), quelles sont les propositions exactes ? (3 réponses vraies)

A. L’AOMI est une pathologie souvent liée au tabac
B. L’abolition des pouls ne constitue jamais un signe clinique d’AOMI
C. La claudication intermittente est une douleur musculaire survenant à l’effort et cédant après l’arrêt de l’effort
D. La claudication intermittente est un signe d’AOMI
E. A l’examen clinique, la palpation des pouls est importante

 

Question 23 Concernant l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), quelles sont les propositions exactes ? (3 réponses vraies)

A. L’AOMI est une sténose d’un ou plusieurs segments artériels à destination des membres inférieurs
B. La présence à l’examen de troubles trophiques du membre inférieur ne constitue pas un signe de sévérité de l’AOMI
C. A l’examen clinique, une douleur associée à une abolition des pouls et une baisse de la chaleur évoquent une interruption complète de la vascularisation du membre (ischémie aiguë du membre)
D. Les principes du traitement de l’AOMI reposent sur la mise en place de mesures hygiénodiététiques
E. En cas d’AOMI, la réalisation d’une revascularisation par chirurgie ou par voie interventionnelle n’est jamais envisagée

 

Question 24 Concernant l’insuffisance cardiaque, quelles sont les propositions vraies ? (2 réponses vraies)

A. Une baisse de la contraction et d’éjection du sang à partir du ventricule gauche est habituellement appelée dysfonction cardiaque diastolique
B. La stase sanguine en amont du ventricule gauche s’accompagne habituellement d’un œdème pulmonaire
C. Parmi les causes d’insuffisance cardiaque, l’infarctus du myocarde n’est jamais en cause
D. Le principal symptôme d’insuffisance cardiaque est l’essoufflement (dyspnée)
E. Parmi les signes d’insuffisance cardiaque, la turgescence jugulaire est une douleur déclenchée à la palpation de l’hypochondre droit

 

Cas clinique 1

Mme P., 28 ans, se présente aux urgences, accompagnée par son mari suite à une douleur thoracique brutale arrivée ce matin lorsqu’elle s’est réveillée associée à une difficulté à respirer. Mme P. est enceinte à 35 SA. Sa grossesse jusqu’à présent ne montre aucune complication. Elle pèse 69kg et mesure 1m73. Son index de masse corporel (IMC) est à 23,1 kg/m2

Ses antécédents sont un tabagisme actif (1 paquet/j) et un asthme.

A son arrivée aux urgences, l’infirmière réalise un électrocardiogramme (ECG) et relève les paramètres vitaux suivants :

  • Une fréquence cardiaque à 115 battements/min
  • Une pression artérielle à 110/65 mmHg
  • Une saturation en oxygène à 89% en air ambiant
  • Apyrétique à 37,2°C
  • Une fréquence respiratoire à 28 mouvements/min
  • L’ECG montre une tachycardie sinusale

 

Lors de son entretien avec l’infirmière, Mme P. verbalise son anxiété aggravée par sa sensation d’oppression thoracique et sa difficulté à respirer. Elle est immédiatement installée dans un box pour être auscultée par le médecin de garde des urgences. Elle s’inquiète notamment pour son futur bébé.

L’examen clinique du médecin des urgences relève les éléments suivants :

  • Auscultation pulmonaire normale
  • Œdème bi malléolaire avec signe du godet
  • Douleurs diffuses dans les jambes

 

La patiente est prise en charge dans l’unité de soins continus des urgences.

Le médecin de garde prescrit en urgence :

  • Monitorage continu de la pression artérielle, du rythme cardiaque, de la saturation en oxygène
  • Dosage des D-Dimères
  • NFS, Ionogramme (+ urée et créatinémie) sanguin, bilan sanguin d’hémostase, RAI, 2 déterminations de groupe sanguin, gaz du sang artériel
  • Angioscanner pulmonaire
  • Échographie doppler des membres inferieurs
  • Mise sous 3L d’O2 aux lunettes
  • Avis obstétrical

 

Suite à l’angioscanner pulmonaire le diagnostic d’embolie pulmonaire est posé par le médecin.

 

Question 25 Quels sont les signes évocateurs d’une embolie pulmonaire chez Mme P ? (3 réponses vraies)

A. Une tachycardie
B. L’oppression thoracique
C. La dyspnée
D. Des douleurs diffuses dans les jambes
E. Un œdème bi malléolaire avec signe du godet

 

Question 26 Quel est le facteur de risque d’embolie pulmonaire chez Mme P ? (1 réponse vraie)

A. La grossesse au 3ème trimestre
B. Son IMC à 23,1 kg/m2
C. Les œdèmes bi malléolaires avec signe du godet
D. L’asthme
E. Tabagisme

 

Question 27 Vous devez faire des gaz du sang. Quelles sont les réponses vraies ? (3 réponses vraies)

A. Vous devez réaliser un test d’Allen au préalable
B. Vous devez réaliser le GdS en présence d’un médecin dans le service
C. Vous devez ponctionner une veine de gros calibre
D. Vous devez ponctionner une artère
E. Vous devez mettre un pansement compressif à la fin

 

Question 28 Vous devez préparer Mme P. pour l’angioscanner pulmonaire, que faites-vous ? (3 réponses vraies)

A. Je m’assure qu’elle ne porte aucun objet métallique sur elle
B. Je lui pose un cathéter veineux périphérique
C. Je m’assure qu’elle soit à jeun
D. J’explique à Mme P. le principe de l’angioscanner pulmonaire
E. Je vérifie la présence du résultat de la créatinémie

 

Question 29 Dans le cas de Mme P. quels traitements peuvent être envisagés en première intention ? (2 réponses vraies)

A. Le filtre cave
B. Les héparines de bas poids moléculaires
C. L’héparine non fractionnée
D. Les antivitamines K
E. Les antiagrégants plaquettaires

 

Les actions en lien avec l’oxygénothérapie prescrite pour Mme P sont :

a) Surveillance du bon positionnement du capteur de saturation
b) Surveillance du bon positionnement du masque
c) Surveillance de la saturation transcutanée en oxygène
d) Voir avec le médecin pour ne jamais monter l’O2 à plus de 3l/min chez cette patiente
e) Récupérer les résultats des gaz du sang
f) Surveiller la pression sur le manomètre
g) Surveiller le débit expiratoire de pointe
h) S’assurer de la perméabilité du système

 

Question 30 Choisir la proposition exacte (1 réponse vraie)

A. a, b, e, f
B. b, e, g, h
C. b, c, d, h
D. a, c, e, h
E. b, e, f, h

 

Cas clinique 2

Mme S, 65 ans, présente une douleur abdominale aigue qui l’a conduit à s’adresser au service des urgences dans lequel vous travaillez.

La douleur est apparue alors que la patiente était au repos. Elle est intense (EN : 8/10). L’examen clinique révèle un abdomen distendu et une défense abdominale. A l’auscultation, le chirurgien perçoit un silence abdominal. Mme S a eu de selles hier mais ne se souvient pas depuis quand elle a eu des gaz. Elle a eu des nausées depuis l’apparition de la douleur ce matin et a des vomissements alimentaires importants.

Les paramètres vitaux sont : pression artérielle à 105/61 mmHg ; fréquence cardiaque à 98 bpm; température à 37,5°C ; saturation en oxygène à 99% en air ambiant.

Le médecin prescrit :

  • A jeun strict
  • Pose d’une voie veineuse périphérique
  • NaCl 0.9% 1.5 L/24heures +1.5g KCl/L
  • Paracétamol (Perfalgan®/ Antalgique) 1gr x 4 par 24h en intra veineuse lente
  • Bilan sanguin : NFS, ionogramme, hémostase, bilan rénal, 2 déterminations de groupe sanguin et RAI
  • Pose d’une sonde nasogastrique avec aspiration digestive à – 40 cm H2O
  • Compensation de la sonde naso-gastrique, volume par volume, au-delà de 500cc par du Ringer Lactate® (soluté de remplissage)
  • Surveillance PA, Pouls, T°, EN toutes les heures, diurèse
  • Radiographie thoracique, radiographie abdominale sans préparation (ASP)
  • ECG
  • Consultation d’anesthésie en urgence

 

Lors de la pose de la sonde nasogastrique, vous recueillez un liquide verdâtre en quantité importante (250mL).

Le bilan sanguin montre une natrémie à 148 mmol/l et une kaliémie à 4.5 mmol/l.

A l’ASP, on trouve une vacuité de la fosse iliaque droite et des niveaux hydro aériques nombreux (petits et centraux en grande quantité ainsi qu’une structure plus importante dans la fosse iliaque gauche). Le diagnostic d’occlusion intestinale par volvulus du caecum est posé. Une résection iléo caecale est programmée en urgence.

 

Question 31 Quel est le matériel nécessaire dans la chambre de Mme S. ? (2 réponses vraies)

A. Appareil pour monitoring cardiaque
B. Manomètre à air
C. Manomètre à vide allant jusqu’à -150 mmHg
D. Matériel pour coproculture
E. Pied à perfusion

 

Question 32 Citer les signes cliniques en faveur de l’occlusion par volvulus du caecum de Mme S. (3 réponses vraies)

A. Pression artérielle à 105/61 mmHg
B. Abdomen distendu
C. Silence auscultatoire
D. Saturation à 99% en air ambiant
E. Nausées et vomissements alimentaires

 

Question 33 Le mécanisme physiopathologique de l’occlusion de Mme S est : (1 bonne réponse)

A. La torsion
B. La strangulation
C. L’épaississement de la paroi du colon par présence de diverticules
D. L’oblitération de la lumière colique
E. La compression

 

Question 34 Les éléments de surveillance de la sonde nasogastrique pour Mme S sont: (3 réponses vraies)

A. La fixation
B. La qualité du recueil
C. La dépression à – 30 cmHg
D. La quantité du recueil
E. La position en déclive

 

Voici des actions en lien avec la préparation pré opératoire:

1. Mettre dans le dossier la carte de groupe avec 2 déterminations
2. Dépiler l’abdomen et le pelvis selon protocole de service
3. Mettre dans le dossier des RAI de moins de 72 jours
4. Surveiller la diurèse
5. Veiller au respect du jeun depuis la veille
6. Mettre dans le dossier les résultats du bilan sanguin
7. Mettre dans le dossier les résultats d’un ECBU de moins de 48 heures
8. Habiller le patient avec une casaque à usage unique
9. Vérifier l’identité du patient
10. Administrer une prémédication par voie orale sur prescription médicale

 

Question 35 Citer toutes celles qui sont pertinentes pour préparer Mme S : (1 réponse vraie)

A. 1, 3, 4, 6, 8, 9
B. 2, 5, 6, 8, 10
C. 1, 4, 5, 7, 9
D. 1, 2, 6, 8, 9
E. 1, 3, 8, 9, 10

 

Voici différents problèmes de santé prévalent en retour de bloc pour un patient opéré d’une résection colique :

1. Risque de douleur aigue
2. Capacité partielle à faire les gestes de la vie quotidienne
3. Risque de troubles du rythme
4. Risque de retard de la reprise du transit
5. Risque d’altération de l’image corporelle
6. Risque de fatigue
7. Risque de déshydratation
8. Risque hémorragique

 

Question 36 Tous les problèmes de santé pertinents pour Mme S lors de son retour de bloc sont : (une bonne réponse)

A. 1, 2, 4, 7
B. 1, 3, 5, 7
C. 2, 3, 4, 6
D. 3, 4, 5, 8
E. 1, 2, 6, 8

Correction

Question 1 A, C, D

Question 2 A, D, E

Question 3 C, E

Question 4 B, C, D

Question 5 A, C

Question 6 A, E

Question 7 B, C, D

Question 8 A, C, D

Question 9 A, B

Question 10 B, D

Question 11 B, C, E

Question 12 B, D

Question 13 B, C, D

Question 14 A, D

Question 15 B, E

Question 16 A, C, D

Question 17 D, E

Question 18 B, D

Question 19 A, D

Question 20 A, D

Question 21 A, C, E

Question 22 A, C, D

Question 23 A, C, D

Question 24 B, D

Question 25 A, B, C

Question 26 A

Question 27 A, D, E

Question 28 B, D, E

Question 29 B, C

Question 30 D

Question 31 C, E

Question 32 B, C, E

Question 33 A

Question 34 A, B, D

Question 35 D

Question 36 A