Sujet

Questions à choix multiple

Question 1 Parmi les réponses suivantes lesquelles sont vraies ?

A. Les antalgiques sont des antalgiques de palier 1
B. Le paracétamol a une action antipyrétique
C. La morphine a une action antipyrétique
D. Le surdosage en morphine cause une somnolence voire un coma
E. Un surdosage en morphine donne un état d’hyper excitation

 

Question 2 Parmi les réponses suivantes lesquelles sont vraies ?

A. Le MEOPA est contre indiqué chez la femme enceinte
B. Le MEOPA est contre indiqué après 65 ans
C. Le MEOPA est un mélange d’oxygène et de dioxyde de carbone
D. Le MEOPA est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote
E. Le MEOPA est contre indiqué chez un enfant de 6 ans

 

Question 3 Parmi les réponses suivantes lesquelles sont vraies ?

A. Les voies de la douleur sont principalement constituées de fibres B
B. Les voies de la douleur sont principalement constituées de fibres C
C. Le message douloureux rejoint les aires somesthésiques cérébrales en passant par la moelle épinière
D. Le seuil de la douleur n’est pas le même chez tous les individus
E. Une hyperalgésie est une sensation douloureuse exagérée

 

Question 4 Parmi les réponses suivantes lesquelles sont vraies ?

A. Il existe 3 paliers d’antalgiques selon l’OMS
B. Pour des douleurs intenses on peut administrer directement un antalgique de palier 3
C. Le surdosage en morphine peut entrainer une mydriase
D. Le surdosage en morphine peut entrainer une bradypnée
E. La morphine entraine fréquemment des constipations

 

Question 5 Parmi les réponses suivantes lesquelles sont vraies ?

A. La PA (pression artérielle) moyenne est la différence entre la PA systolique et la PA diastolique
B. Une tachycardie est fréquemment observée lors d’un choc hypovolémique
C. Une fracture du bassin peut entrainer un saignement jusque 2 litres de sang
D. On peut évaluer le taux d’hémoglobine à l’aide d’un Hémocue
E. La détresse neurologique est la 1e cause de mortalité en cas d’un traumatisé grave

 

Question 6 Parmi les réponses suivantes lesquelles sont vraies ?

A. Le score de Glasgow évalue la profondeur du coma chez un traumatisé grave
B. Le score de Glasgow va de 3 à 10
C. Un score de Glasgow à 0 signifie la présence d’un traumatisme crânien sévère
D. Le score de Glasgow évalue la réponse motrice, verbale et auditive
E. Le score de Glasgow évalue la réponse motrice, verbale et oculaire

 

Question 7 Concernant le traumatisé grave et la feuille de surveillance du patient. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

A. Elle ne doit être remplie que par le médecin prenant en charge le patient
B. Il faut surveiller les pupilles du patient
C. Il faut évaluer régulièrement la douleur du patient
D. Surveiller la température ne sert à rien
E. Elle doit recueillir, entre autres, toutes les thérapeutiques et gestes réalisés

 

Question 8 Concernant le traumatisé grave et la détresse respiratoire. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

A. Le décollement de la plèvre (pneumothorax) est une cause de détresse respiratoire
B. La saturation pulsée en oxygène (SpO2) inférieure à 90% augmente la mortalité
C. La détresse respiratoire est la 1ere cause de mortalité
D. Il n’est pas nécessaire de mesurer la fréquence respiratoire
E. Un traumatisé crânien est un traumatisé du rachis cervical jusqu’à preuve du contraire

 

Question 9 Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes ?

A.L’hypothermie est un facteur de gravité à corriger rapidement
B. L’hypothermie est un facteur protecteur à conserver entre 33 et 34°C
C. Il faut absolument administrer des antibiotiques en cas de fracture ouverte
D. On administre des antibiotiques après une fracture ouverte seulement si des signes d’infection apparaissent
E. Des pupilles asymétriques peuvent être le témoin d’une hémorragie cérébrale

 

Question 10 Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes ?

A. La tachycardie apparait avant l’hypotension dans le choc hémorragique
B. Les marbrures sont un signe de gravité dans l’état de choc
C. Lors du remplissage vasculaire la cible est une PAM (pression artérielle moyenne) > 65 mmHg
D. Lors du remplissage vasculaire la cible est une PAD (pression artérielle diastolique) > 100 mmHg
E. Il est préférable de poser 2 VPP (voie veineuse périphérique) de bon calibre chez un traumatisé grave

 

Questions à choix simple

Question 11 Quelle lésion post-traumatique est le plus souvent accompagnée d’un intervalle libre avant la dégradation neurologique ?

A. L’hématome sous dural aigu
B. La fracture du rocher
C. La contusion cérébrale
D. La fracture de l’étage antérieur
E. L’hématome extra-dural

 

Question 12 L’apparition d’une mydriase droite chez un patient présentant un coma post-traumatique fait suspecter :

A. Une dissection carotidienne cervicale droite
B. Un engagement sous falcoriel
C. Un engagement temporal gauche
D. Un engagement temporal droit
E. Un engagement des amygdales cérébelleuses dans le foramen magnum

 

Question 13 Que suspectez-vous si un patient présente un coma sévère après un traumatisme crânien alors que le scanner cérébral, réalisé précocement, ne montre que des lésions minimes intracrâniennes ?

A. Un hématome extra-dural
B. Un hématome sous-dural
C. Une attrition cérébrale
D. Des lésions axonales diffuses
E. Une commotion cérébrale

 

Question 14 Quelle est la durée moyenne de surveillance d’un patient ayant présenté un traumatisme crânien avec une perte de connaissance initiale ? Votre examen neurologique est normal.

A. 3 heures
B. 6 heures
C. 8 heures
D. 16 heres
E. 24 heures

 

Question 15 Comment expliquez-vous la mydriase lors d’n engagement temporal ?

A. Atteinte du nerf optique
B. Atteinte du nerf occulomoteur commun (III)
C. Atteinte du nerf abducens (VI)
D. Atteinte du nerf trijumeau (V)
E. Atteinte du nerf cochléo-vestibulaire (VIII)

 

Autres questions

Question 16 Quelles sont les structures atteintes dans une plaie cranio-cérébrale ?

A. Le scalp
B. La dure-mère
C. La voûte crânienne
D. Le cortex
E. La substance blanche

 

Question 17 Quelles sont les complications classiques d’une fracture du rocher ?

A. La paralysie faciale
B. La paralysie du VI
C. La dissection vertébrale
D. La méningite
E. Le syndrome cérébelleux

 

Question 18 Dans quelles circonstances faut-il demander un scanner cérébral en urgence lors d’un traumatisme crânien ?

A. Une perte de connaissance initiale
B. Des céphalées
C. Un coma
D. Un déficit moteur
E. Des vomissements

 

Question 19 Les 3 paramètres principaux à surveiller aux urgences chez un traumatisé crânien :

A. La conscience
B. La motricité
C. Les pupilles
D. Les céphalées
E. La marche

 

Question 20 Quels sont les patients “plus fragiles” devant un traumatisme crânien ?

A. Les femmes
B. Les hommes
C. Les enfants
D. Les personnes âgées
E. Les patients sous anticoagulants

 

Questions ouvertes

Situation de traumatologie

Vous êtes infirmière en foyer d’accueil et accompagnez ce soir Xavier 16 ans qui s’est vu poser un plâtre ce matin suite à une chute en jouant au foot. Xavier souffre d’une fracture non déplacée du tibia droit. L’appui sur le plâtre n’est pas autorisé.

Question 1 Donnez les critères de séchage d’une contention plâtrée (5 éléments attendus).

Question 2 Citez et expliquez les éléments de surveillance clinique locale du plâtre réalisée par l’infirmière (5 éléments attendus).

Question 3 Citez 3 risques liés à la contention plâtrée.

Question 4 Quels sont les conseils que vous allez donner à Xavier au regard de son quotidien avec le plâtre ? (4 éléments attendus)

Question 5 À quel moment l’IDE surveille la douleur ? (3 éléments attendus)

Question 6 Citez les actions IDE (rôle propre) que vous allez mettre en place au regard de la douleur ? (4 actions attendues)

 

Situation de neurochirurgie

Vous êtes infirmière aux urgences et vous accueillez M B, 48 ans et marié. Ce dernier est vététiste. Lors d’une sortie en véto sur une route nationale, il s’est fait renversé par un camion qui roulait à 80 km/h. A l’arrivée des pompiers, M B ne s’était pas relevé. M B est sous traitement anticoagulant.

Question 1 Les brancardiers accompagnent le patient dans votre secteur. Expliquez comment vous allez procéder pour l’installer. (4 actions sont attendues).

Question 2 Le médecin vous prescrit une surveillance neurologique / 3h. Quel outil allez-vous utiliser ?

Question 3 Citez et expliquez les éléments que vous surveillez avec l’outil de la question 2. (3 éléments sont attendus)

Question 4 Le médecin suspecte une hypertension intracrânienne. Quels sont les signes qui vont vous alerter ? (2 signes au minimum sont attendus)

Question 5 Une intervention est prévue en urgence pour votre patient. Que devez-vous faire avant le bloc opératoire ? (8 éléments sont attendus)

Correction

Question 1 B, D

Question 2 A, D

Question 3 B, C, D, E

Question 4 A, B, D, E

Question 5 B, C, D

Question 6 A, E

Question 7 B, C, E

Question 8 A, B, E

Question 9 A, C, E

Question 10 A, B, C, E

Question 11 E

Question 12 D

Question 13 D

Question 14 B

Question 15 B

Question 16 A, B, C, D, E

Question 17 A, B, D

Question 18 A, C, D, E

Question 19 A, B, C

Question 20 C, D, E

Situation de traumatologie

Question 1 

Plâtre sec au toucher : surface non collante, non humide

Température homogène : plus de sensation de chaleur à la surface (fin de la prise)

Aspect homogène et mat : absence de zones brillantes ou sombres

Sons clairs au tapotement : signe d’un durcissement complet

Absence de déformation : le plâtre garde sa forme, sans affaissement

Question 2 

Coloration cutanée : extrémités rosées (pâleur = ischémie)

Chaleur : extrémités tièdes (froid = trouble circulatoire)

Sensibilité : absence d’engourdissement, fourmillements, douleur anormale

Mobilité des doigts/orteils : préservée, symétrique

Présence de douleur anormale : douleur en étau, résistante aux antalgiques → urgence médical

Question 3 

Syndrome des loges (compression musculaire/vasculaire grave)

Troubles circulatoires (ischémie, nécrose distale)

Escarres ou plaies de contact (plâtre trop serré ou mal adapté)

Infection cutanée sous le plâtre

Retard de consolidation

Question 4 

Ne pas poser le plâtre au sol tant que l’appui n’est pas autorisé

Surélever le membre plâtré pour limiter l’œdème

Protéger le plâtre sous la douche

Surveiller et signaler toute douleur inhabituelle, fourmillement, gonflement, ou changement de couleur des orteils

Question 5 

Avant le soin ou le geste (évaluation initiale)

Pendant le soin ou la mobilisation (évaluer la tolérance)

Après le soin et régulièrement (évaluer l’efficacité des mesures antalgiques)

Question 6 

Évaluer la douleur avec une échelle adaptée (EN, EVA, EVS)

Installer confortablement le membre plâtré (surélévation, coussin, position antalgique)

Surveiller les signes de compression et l’évolution de la douleur

Mettre en œuvre des moyens non pharmacologiques : distraction, relaxation, glaçage local (si autorisé)

Transmission et traçabilité dans le dossier de soins

Situation de neurochirurgie

Question 1

Installation sur un brancard rigide avec matelas à dépression (ou plan dur) sans mobilisation inutile

Maintien de l’axe tête–cou–tronc lors du transfert (technique en monobloc ou en équipe synchronisée)

Surveillance continue pendant le transfert (conscience, FR, SpO₂, pouls)

Retrait progressif du matériel d’immobilisation (collier, plan dur) uniquement sur prescription médicale et avec stabilisation manuelle

But : prévenir toute aggravation d’un traumatisme médullaire ou crânien

Question 2

Le score de Glasgow

Question 3

Ouverture des yeux : spontanée, à la voix, à la douleur, ou absente

Réponse verbale : orientée, confuse, inappropriée, incompréhensible, absente

Réponse motrice  : obéit, localise la douleur, évite la douleur, flexion, extension, absence de réponse

Score total de 3 à 15 (3 = coma profond, 15 = conscience normale)

Question 4

Troubles de la conscience (somnolence, agitation, confusion)

Céphalées intenses et vomissements en jet

Mydriase unilatérale 

Anomalies du score de Glasgow 

Triade de Cushing :  bradycardie, hypertension artérielle, bradypnée

Chez un patient anticoagulé, le risque d’hémorragie intracrânienne est majeur

Question 5

Vérifier l’identité du patient (nom, prénom, date de naissance)

Jeûne vérifié (si non urgent, sinon noter l’heure du dernier repas)

Retirer les objets personnels : bijoux, prothèses dentaires, lentilles, etc

Vérifier la voie veineuse périphérique 

Préparer le dossier patient complet (bilan biologique, radio, scanner, feuille de consentement, traitement en cours, fiche de surveillance)

Surveillance et traçabilité des paramètres vitaux avant transfert (TA, FC, FR, SpO₂, T°, conscience).

Prévenir le bloc opératoire de la prise d’anticoagulant (risque hémorragique important)

Vérifier les prescriptions médicales préopératoires : prémédication, perfusion, bilan de coagulation, groupe sanguin et RAI, réserve de produits sanguins