Sujet

Première partie (10 pts)

Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Argumentez votre réponse.

  1. Le respect du secret professionnel relève uniquement de l’obligation morale.
  2. L’aide soignant n’est pas responsable des actes qu’il réalise. C’est l’infirmier qui l’encadre qui est responsable.
  3. Tous les professionnels intervenant dans un hôpital sont tenus au secret professionnel.
  4. L’information couverte par le secret professionnel est celle que le patient a confiée au soignant lors des soins
  5. Vous rencontrez au supermarché Mme M suivie dans votre service pour intoxication alcoolique. Elle passe devant vous à la caisse avec 5 litres de vin dans son chariot. En voulant l’aider, vous lui faîtes immédiatement une remarque sur les risques de l’alcool dans son état. Vous pouvez être accusé(e) de violation du secret professionnel.
  6. Le rôle propre permet à un aide soignant de décider en toute autonomie des actions qu’il peut effectuer.
  7. Mr R est hospitalisé dans votre service pour suspicion d’alcoolisme. Vous évoquez ce diagnostic au moment des transmissions de l’équipe. Vous pouvez être accusé(e) de violation du secret professionnel.
  8. Mr R est hospitalisé dans votre service pour suspicion d’alcoolisme. Vous recevez un appel téléphonique de son médecin traitant. Vous évoquez ce diagnostic. Vous pouvez être accusé(e) de violation du secret professionnel.
  9. Le travail en collaboration avec des aides soignants ou des auxiliaires de puériculture permet à l’infirmier de déléguer les soins sur prescription médicale.
  10. La discrétion professionnelle est une obligation pour les fonctionnaires.
  11. Lors d’un procès le soignant ne doit jamais révéler des faits quelque soient les circonstances
  12. La prescription médicale peut-être faite oralement.

 

Deuxième partie (10 pts)

Question 1 Entourez la bonne réponse (0.50 pt). La législation française qui pose le principe de consentement des personnes atteintes de troubles mentaux et leur hospitalisation c’est:

Le code de procédure pénale
Le code de santé publique
Le code civil et de la famille

 

Question 2 (1,5 pt)

a). Définir une hospitalisation avec consentement du patient

b). Comment s’effectue-t-elle dans sa modalité ? (Quand et comment)

c). Donnez le pourcentage représenté par ce mode d’hospitalisation en France

 

Question 3Citez tous les modes d’hospitalisation sans consentement que vous connaissez (0,5 pt)

 

Question 4 Quels sont les établissements qui acceptent d’hospitaliser les patients souffrant de troubles mentaux sans consentement ? (0,5 pt)

 

Question 5 (1 pt)

a). Qu’est-ce qu’un tiers dans une hospitalisation sans consentement ? Définir puis donnez des exemples.

b). Qui peut être exclu dans cette formalité ?

 

Question 6 Dans les hospitalisations sans consentement 2 certificats médicaux sont obligatoires, mais ils exigent aux médecins une certaine éthique dans leur établissement. Expliquez laquelle pour éviter toute hospitalisation abusive. (0,5 pt)

 

Question 7 (1,5 pt)

a). En cas de péril imminent quelles sont les autorités qui ordonnent une hospitalisation en psychiatrie ?

b). Expliquez la spécificité de cette procédure.

c). Que devient la demande du tiers ?

 

Question 8 Argumentez dans quel cas l’hospitalisation sans consentement peut concerner les mineurs en psychiatrie. (1 pt)

 

Question 9 Répondre par oui ou non. (1 pt)

  1. Un patient en psychiatrie peut contester la nécessité de son hospitalisation devant un juge des libertés et de la détention
  2. L’article L.332-2 prévoit la visite des autorités dans les établissements habilités à recevoir des personnes hospitalisées sans consentement
  3. Toute personne hospitalisée sans consentement en raison des troubles mentaux figurent dans le casier judiciaire
  4. Dans certains cas une personne en hospitalisation libre peut-être mise en HDT
  5. Si les circonstances le nécessitent une personne en HDT peut être mise en HO
  6. En cas de dangerosité particulière une personne en HO peut-être conduite en établissement pénitentiaire
  7. En France les hospitalisations sans consentement sont en net recul (rapport de la commission européenne)
  8. La loi de 1968 a été remplacée par la loi du 27 Juin 1990
  9. Dans le cas d’une hospitalisation sous contrainte le patient perd son droit de présenter sa candidature aux élections présidentielles
  10. C’est la loi du 4 Mars 2002 qui met en place la commission départementale des hospitalisations psychiatriques

 

Question 10 La loi du 27 Juin 1990 va être réformée. Un projet vient d’être débattu par le parlement. Elle inquiète les psychiatres et les soignants. Elle sera votée par le conseil constitutionnel l’été prochain. Expliquez-nous de quoi il s’agit. (2 pts)

Correction

Pas de correction disponible pour le moment.

UE 4.1.S1 – Soins de confort et de bien-être
IFSI de Sarcelles (95)
Janvier 2011

 

“Le soin peut apparaître comme une action organisée qui va permettre de redonner des capacités à une personne vulnérable qui, à un moment donné de sa vie, provisoirement ou définitivement, en est plus ou moins privée. Le soin serait cette aide que je propose à autrui afin que celui-ci retrouve une “puissance d’agir”. Le soignant doit permettre ce réarmement des capacités. Sa tâche consiste à “re-possibiliser” l’existence du patient, à l’aider à donner un horizon nouveau à sa vie, à ouvrir son champ des possibles”

 

Extrait de “Eloge du soin: Une éthique au coeur de la vie” Philippe Svandra

 

 

Question n°1 (8 pts) → En vous appuyant sur vos connaissances et vos recherches réalisées au semestre 1 identifiez 2 concepts abordés dans cet extrait. Explicitez vos représentations de ces concepts.

 

Question n°2 (8 pts) → A partir d’une ou plusieurs situations vécues en stage, explicitez comment vous respectez ces 2 concepts lors de la réalisation des soins de confort et de bien-être auprès des patients.

 

4 pts pour la syntaxe et l’orthographe

 


Source: IFSI de Sarcelles

UE 3.1.S1 – Raisonnement clinique et démarche clinique infirmière
IFSI de Sarcelles (95)
Janvier 2011

Travail écrit d’analyse d’une situation clinique

Mme Aline M. née le 19 Novembre 1921, veuve, 2 enfants qu’elle ne voit plus. Depuis le décès de son mari, elle vit avec sa soeur de 93 ans, veuve également, à Paris dans un appartement au 3e étage sans ascenseur.

Ayant une démence débutante, elle est prise en charge par une association “Les amis” qui vient l’aider pour les actes de la vie quotidienne.

Mme M. apprécie le contact et les échanges avec les autres mais depuis quelques temps elle a tendance à se replier sur elle-même, à s’isoler et devient même parfois agressive avec sa soeur. Elle ne peut plus lire ni regarder la télévision à cause d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). En revanche, elle aime toujours chanter.

Depuis son pontage coronarien il y a une dizaine d’années, elle prend du Plavix. De plus, sur son ordonnance, il y a du Forlax.

Elle est aujourd’hui en EHPAD pour difficulté de maintien à domicile, sa soeur ayant elle-même des problèmes de santé.

Elle est prise en charge à 100% pour sa démence et est répertoriée en GIR2.

Depuis son entrée en EHPAD, Mme M. interpelle sans cesse professionnels et résidents en leur disant qu’elle est attendue par sa soeur et qu’elle doit rentrer chez elle, ce qui lui attire souvent des réponses impatientes voire agressives de la part des autres résidents. De plus, elle déambule dans le service et visite toutes les chambres ouvertes.

Dans le dossier, on relève des transmissions relatives à son alimentation qui ciblent que malgré des aliments à texture tendre, elle mange peut, sélectionne les aliments, mastique longuement les bouchées; on note également une perte de poids et une constipation occasionnelle.

Elle porte des lunettes depuis son intervention de la cataracte des 2 yeux. Elle possède une prothèse dentaire totale qu’elle ne porte pas car celle-ci la blesse.

Il y a 6 mois, alors qu’elle était sortie sans prévenir, elle a été retrouvée errante sur la voie publique, incapable de retrouver son domicile.

Après un séjour de 3 semaines en service de gériatrie aigue, le diagnostic de démence Alzheimer est posé; elle est transférée en service de soins de longue durée.

Chaque après-midi, elle fait de longues siestes car elle ne dort pas la nuit, en effet, ses voisines se plaignent de l’entendre chanter fort.

 

Analyser la situation de Mme M.


Source: IFSI de Sarcelles

UE 2.11.S1 – Pharmacologie et thérapeutiques
IFSI de Sarcelles (95)
Janvier 2011

 

SUJET N°1 (10 PTS)

Vous êtes en maison de retraite vous administrez un traitement à un résident de 90 ans qui mange mixé.

 

Quelles questions vous posez vous lors de l’administration de son traitement ?

 

SUJET N°2 (10 PTS)

Une femme de 45 ans présente des céphalées chroniques, son médecin traitant lui prescrit 500 mg de Dafalgan® 3 fois par jour pendant une semaine.

 

a). Complétez le tableau ci-dessous (9 pts)

 

Nom du médicament

Indications

Famille et DCI

Posologie

Rôle IDE

Surveillance

efficacité

Surveillance effets secondaires

Education

 

b). De quel palier dépend ce traitement ? (1 pt)

 


Source: IFSI de Sarcelles