Expérience émotive chez la personne âgée
I. Le rapport du malade à sa maladie
Les différents discours dans lesquels est pris le patient (médical, administratif, clinique…)
Subjectivité: certes les évènements sont importants, mais c’est leur vécu qui constitue la part subjective
II. Le lien soignant / soigné
L’empathie: je ne partage pas sa souffrance, c’est une rencontre entre deux affects, deux Moi, deux systèmes d’émotions
Condition n°1: 2 êtres différents, nous ne sommes pas le patient
La demande de confiance n’est pas tant dans le résultat du soin que dans la pratique de celui-ci
Perte de repère du sujet
- sphère sociale
- sphère corporelle
- sphère psychique
Symptôme n’est pas le même pour le médecin (réalité objective) et pour le patient
Médecine / patient: une relation paradoxale
- l’objet est le corps mais l’échange est la parole
- incompréhension
L’acte de parole est le seul acte qui puisse redonner sa place au sujet
MISSIONS DU CLINICIEN
- la mise en mot des images qu’engendre la maladie
- améliorer l’information du diagnostic pour se l’approprier
- s’adapter au sujet
- rechercher les facteurs d’adaptation de l’individu à sa maladie
- améliore la qualité de vie à un moment donné
Douleur: réalité biologique indépassable, expérience subjective. Douleur physique, morale, psychique
Souffrance: “souffrir de”, de l’ordre de l’imaginaire. Physique et morale, elle suppose la patience, l’endurance, la tolérance
Le sujet se retrouve dans le présent de sa douleur et n’appréhende plus le temps qui passe de la même manière
III. La résilience
La résilience de chacun dépend d’abord de la qualité des liens et des interactions qui existent dans une communauté, à un moment donné
LES FACTEURS DE RÉSILIENCE
- ressources internes et facteurs de protection exogènes
- la pyramide des besoins
Résilience = traumatisme dépassé
L’expérience traumatique est relatif au vécu subjectif de l’évènement
La capacité de le surmonter est également subjectif. Le traumatisme en général n’existe pas.
Conclusion
Chaque sujet réagit de manière subjective à l’expérience de la maladie.
Pas de théorie générale sur l’appréhension de la maladie
La souffrance éprouvée ne peut être quantifiée