Approche en pathologie

Sources

X

Julie VIOLET

Mis à jour le 26/07/2013

I. La poliomyélite

Le poliovirus migre le long des trajets nerveux et atteint les motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière, du tronc cérébral ou du cortex moteur dans lesquels il se réplique et qu’il détruit

Comme il n’existe pas de traitement, la prévention est la seule option. L’administration du vaccin antipoliomyélitique à plusieurs reprises confère à l’enfant une protection à vie

En 2008, il ne restait plus que 4 pays d’endémie dans le monde: l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan

 

II. Myopathie

Dégénérescence du tissu musculaire

Origine

  • génétique (ex: la myopathie de Duchenne)
  • métabolique (liée à un déficit d’enzymes)
  • acquise (due à une intoxication ou à une inflammation)
  • congénitale (présente dès la naissance)

 

III. La dystrophie musculaire de Duchenne

Touche uniquement les garçons

Maladie génétique, récessive liée à l’X

Les femmes sont transmettrices

C’est la forme de myopathie de l’enfant la plus répandue

Les petits garçons atteints voient leurs muscles s’atrophier progressivement, jusqu’à ne plus pouvoir effectuer aucun geste de la vie courante

Absence dans le corps d’une protéine, la dystrophine

Sans la dystrophine, la membrane des cellules musculaires est fragilisée et les fibres se détruisent peu à peu

Touche l’ensemble des muscles de l’organisme y compris le coeur

 

IV. Myasthénie

Atteinte de la transmission neuromusculaire

Une faiblesse musculaire fluctuante et une fatigabilité excessive

Maladie auto-immune

La faiblesse est due aux anticorps circulants qui bloquent les récepteurs de l’acétylcholine à la jonction neuromusculaire post-synaptique, inhibant ainsi l’effet stimulant d’un neurotransmetteur, l’acétylcholine

 

V. Rhabdomyolyse

Destruction des cellules musculaires

Causes

  • traumatisme musculaire: écrasement ou exercice musculaire intense, crises convulsives prolongées, électrocution
  • causes non traumatiques: interruption de la circulation sanguine dans un membre, alcoolisme aigu, infection, prise de certains médicaments, maladies génétiques..

Signes cliniques

  • douleurs des muscles atteints
  • coloration foncée des urines: élimination rénale de la myoglobine (risque d’insuffisance rénale aigue)
  • hyperkaliémie (excès de potassium dans le sang)

Diagnostic et traitement

  • présence de myoglobine dans le sang et les urines
  • élévation dans le sang du taux d’une enzyme normalement présente en grandes quantités dans les cellules musculaires, la créatine phosphokinase (CPK)
  • le traitement de la rhabodomyolyse est celui de sa cause

Pour résumer (carte mentale)

Approche en pathologie

LA POLIOMYÉLITE

Le poliovirus migre le long des trajets nerveux et atteint les motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière, du tronc cérébral ou du cortex moteur dans lesquels il se réplique et qu’il détruit

Comme il n’existe pas de traitement, la prévention est la seule option. L’administration du vaccin antipoliomyélitique à plusieurs reprises confère à l’enfant une protection à vie

En 2008, il ne restait plus que 4 pays d’endémie dans le monde: l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan

 

MYOPATHIE

Dégénérescence du tissu musculaire

Origine

 

LE DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE

Touche uniquement les garçons

Maladie génétique, récessive liée à l’X

Les femmes sont transmettrices

C’est la forme de myopathie de l’enfant la plus répandue

Les petits garçons atteints voient leurs muscles s’atrophier progressivement, jusqu’à ne plus pouvoir effectuer aucun geste de la vie courante

Absence dans le corps d’une protéine, la dystrophine

Sans la dystrophine, la membrane des cellules musculaires est fragilisée et les fibres se détruisent peu à peu

Touche l’ensemble des muscles de l’organisme y compris le coeur

 

MYASTHÉNIE

Atteinte de la transmission neuromusculaire

Une faiblesse musculaire fluctuante et une fatigabilité excessive

Maladie auto-immune

La faiblesse est due aux anticorps circulants qui bloquent les récepteurs de l’acétylcholine à la jonction neuromusculaire post-synaptique, inhibant ainsi l’effet stimulant d’un neurotransmetteur, l’acétylcholine

 

RHABDOMYOLYSE

Destruction des cellules musculaires

Causes

Signes cliniques

Diagnostic et traitement

 


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