UE 2.6.S2 – Processus psychopathologiques
Université de Limoges (87)
Mai 2019

 

Question 1 – Concernant les troubles anxieux :

A. Le sujet a souvent conscience de ses symptômes
B. La perturbation professionnelle ou sociale des sujets en souffrant peut apparaître même dans les cas non sévères
C. Ils sont très souvent révélateurs d’une schizophrénie
D. Ils peuvent se manifester par une perception exagérée de l’intensité des signaux de stress
E. Ils peuvent se manifester par une chronicisation exagérée des signaux de stress

 

Question 2 – A propos du trouble anxieux généralisé :

A. L’inquiétude peut inclure tous les thèmes du quotidien
B. L’inquiétude peut inclure les situations sociales
C. Il évolue par crises ou poussées
D. Les symptômes sont quasiment permanents
E. Il peut exister une agoraphobie associée

 

Question 3 – A propos du diagnostic de bipolarité : 

A. La présence d’un épisode dépressif suffit pour poser le diagnostic
B. La présence d’un épisode maniaque suffit pour poser le diagnostic
C. On peut parfois parler de cycles ultra-lents
D. On traite en général la maladie par des régulateurs de l’humeur
E. La présence de symptômes psychotiques ne change pas forcément le diagnostic

 

Question 4 – A propos de l’évaluation du risque suicidaire :

A. Une comorbidité psychiatrique est moins inquiétante qu’un antécédent de passage à l’acte
B. L’impulsivité des individus n’est pas explorée
C. Le sexe et l’âge sont les critères les plus importants lors de l’évaluation
D. Les facteurs dits protecteurs sont recherchés
E. Les évènements survenus au cours de l’histoire de vie de l’individu ont un impact dans l’évaluation du risque suicidaire

 

Question 5 – A propos des facteurs de risque psychosociaux en lien avec le suicide :

A. On retrouve la carence en relations affectives
B. On retrouve l’isolement social
C. La présence d’un entourage est obligatoirement protectrice
D. On retrouve les mariages récents
E. On retrouve le chômage et les difficultés financières

 

Question 6 – A propos de l’urgence de la prise en charge lors d’une crise suicidaire :

A. Elle est d’autant plus faible que le sujet refuse les soins
B. L’auto-dévalorisation est rassurante car est synonyme d’introspection
C. Elle est d’autant plus grande que le sujet pense être « foutu »
D. Si l’individu suicidaire a une planification précise de son à l’acte suicidaire, la prise en charge est urgente
E. L’alliance avec un professionnel de santé importe peu dans la planification des soins

 

Question 7 – Concernant l’addiction :

A. ll suffit de vouloir pour arrêter de consommer (« quand on veut on peut »)
B. La prévention et la réduction des risques et des dommages ont peu de place en addictologie
C. Seul les patients qui veulent arrêter complètement leur consommation, c’est-à-dire qui veulent être abstinent, peuvent avoir accès aux soins
D. ll est proscrit d’utiliser différents questionnaires pour dépister les addictions
E. Face à un patient souffrant d’un trouble de l’usage aux opiacés, il faut rechercher de façon systématique les comorbidités addictives, psychiatriques et somatiques

 

Question 8 – Concernant les soins en addictologie :

A. Il s’agit de soins non individualisés
B. Les soins sont adaptés au stade motivationnel du patient
C. Les soins reposent uniquement sur des traitements non médicamenteux
D. La prise en charge est réalisée par une équipe uniquement médicale
E. On parle de prise en charge sociale

 

Question 9 – Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) :

A. Touche plus souvent les filles que les garçons
B. Apparaît souvent à l’entrée à l’école
C. Peut se diagnostiquer devant des conduites antisociales
D. Nécessite de rechercher des ruptures familiales, des négligences et des problématiques dans les règles familiales
E. Nécessite une prise en charge pluridisciplinaire

 

Question 10 – Les mécanismes de défense :

A. Sont les différents types d’opérations psychiques qui ont pour finalité de réduire la tension psychique interne
B. Existent car le fonctionnement mental est conflictuel
C. Existent car le fonctionnement mental produit de l’angoisse
D. Sont généralement conscients
E. Sont tous pathologiques

 

Question 11 – Chez un enfant atteint d’un syndrome hyperkinétique on peut retrouver les éléments suivants :

A. Hyperactivité
B. impulsivité
C. Irritabilité
D. Troubles du sommeil
E. Hallucinations

 

Question 12 – Au sujet des troubles somatoformes :

A. L’enfant se caractérise par une nette différenciation somatopsychique
B. Les abords thérapeutiques corporels ont un intérêt particulier
C. ll est plus facile de repérer le caractère pathologique du symptôme chez un enfant
D. Leurs symptômes n’évoluent jamais chez I’enfant
E. La reconnaissance du symptôme dans son sens et sa fonction est centrale

 

Question 13 – Au sujet des maladies psychosomatiques :

A. Elles sont toujours dues à une lésion organique
B. Le traitement est toujours difficile suite à la rupture de l’unité somatopsychique
C. Dans la théorie psychosomatique, la mentalisation peut être bonne, incertaine, ou mauvaise
D. L’alexithymie est la manifestation clinique de la difficulté à intégrer ses émotions
E. La pensée opératoire est une pensée abstraite, riche, avec une fantasmatique envahissante

 

Question 14 – On retrouve un délire le plus souvent dans :

A. Le trouble anxieux généralisé
B. Le syndrome confusionnel
C. Les psychoses chroniques non dissociatives
D. les syndromes schizophréniques
E. Les attaques de panique

 

Question 15 – Concernant la maladie d’Alzheimer : 

A. Il s’agit d’un trouble neurocognitif non curable
B. Dans de très rares cas, son origine est purement génétique
C. Il s’agit de l’étiologie des pathologies neurodégénératives la plus fréquente
D. Le plus fréquemment, ses premiers signes sont initialement des troubles du comportement à type de désinhibition
E. Le plus fréquemment, ses premiers signes sont initialement des troubles de la motricité

 

Question 16 – Concernant un état d’agitation :

A. Un interrogatoire de l’entourage ne s’avère jamais nécessaire pour mieux comprendre les circonstances de survenue de cet état
B. Un trouble délirant peut s’accompagner d’un état d’agitation
C. Un Interrogatoire, un examen somatique et psychiatrique permettent de poser un diagnostic étiologique de l’état d’agitation
D. Seul l’examen psychiatrique permet d’éliminer une pathologie somatique
E. Un syndrome confusionnel peut s’accompagner d’un état d’agitation

 

Question 17 – Concernant l’agressivité :

A. L’agressivité peut survenir chez les sujets ayant un trouble de la personnalité
B. On peut retrouver des phénomènes d’agressivité dans les troubles délirants
C. L’agressivité peut survenir chez les sujets n’ayant pas de troubles délirants
D. Les manifestations d’opposition systématique peuvent avoir une dimension agressive même cachée
E. La médisance est un comportement pouvant évoquer une hétéro-agressivité

 

Question 18 – Concernant les pathologies entrainant un délire, il peut s’agir de :

A. Un épisode psychotique aigu
B. Une psychose hallucinatoire chronique
C. Un trouble panique
D. Une paraphrénie
E. Des délires passionnels

 

Question 19 – Concernant le thème d’un délire, il peut être :

A. De persécution
B. D’influence
C. Interprétatif
D. Mystique
E. Intuitif

 

Question 20 – Concernant le syndrome confusionnel : 

A. Il s’agit d’une urgence médicale sur le plan de son diagnostic
B. Il s’agit d’une urgence médicale sur le plan de sa prise en charge thérapeutique
C. Il s’agit de la plus organique des maladies mentales
D. Il est beaucoup plus fréquent chez la personne âgée que chez l’adulte plus jeune
E. Sa fréquence augmente chez les personnes souffrant de troubles cognitifs

 


Source: Université de Limoges