UE 2.3.S2 – Santé, maladie, handicap, accidents de la vie
Université de Limoges (87)
Mai 2019

Sujet

Question n°1 – Concernant la douleur chronique :

A. Elle peut exister alors que la pathologie initiale est guérie
B. Il s’agit d’une expérience essentiellement émotionnelle
C. Elle peut s’accompagner une maladie chronique évolutive
D. Elle peut venir d’une lésion nerveuse définitive
E. Il s’agit d’une souffrance essentiellement physique

 

Question n°2 – Concernant l’évaluation de la douleur chronique :

A. Elle peut être réalisée simplement avec une échelle visuelle analogique
B. L’auto-évaluation est à privilégier
C. L’évaluation doit être multidimensionnelle
D. Elle ne permet pas de suivre l’efficacité du traitement
E. Elle repose sur une hétéro-évaluation

 

Question n°3 – Concernant l’évaluation de la douleur chronique chez les sujets non communicants :

A. Le patient est l’autorité compétente pour mesurer sa douleur
B. La douleur chronique doit être évaluée par le soignant
C. Elle est réalisée au mieux avec une échelle visuelle analogique de la douleur
D. Elle doit être multidimensionnelle
E. Chez le sujet âgé, il est possible d’utiliser l’échelle doloplus 2

 

Question n°4 – Une pathologie chronique :

A. Dure plus de 3 mois
B. Entraîne toujours handicap et invalidité définitifs
C. Dure plus de 6 mois
D. Nécessite une corticothérapie
E. Est obligatoirement liée à un état dépressif ou anxieux (qui explique la chronicité)

 

Question n°5 – Les principales maladies chroniques rhumatologiques sont :

A. La lombosciatique aiguë
B. L’ostéoporose
C. La goutte
D. La polyarthrite rhumatoïde
E. L’arthrose

 

Question n°6 – Pour la lombalgie, les principaux facteurs de risque de chronicité sont :

A. L’âge supérieure à 45 ans
B. Un conflit médico-légal
C. La satisfaction au travail
D. Trop de repos strict au lit
E. De mauvaises postures au travail

 

Question n°7 – Les professionnels de santé qui peuvent être impliqués dans la prise en charge d’un patient atteint de lombalgie chronique sont :

A. Une kinésithérapeute
B. Un pédiatre
C. Un médecin du travail
D. Un rhumatologue
E. Une assistante sociale

 

Question n°8 – Concernant l’ostéoporose et ses conséquences possibles :

A. Fracture lors d’un accident de la voie publique
B. Fracture survenant après un traumatisme minime
C. Il n’y a jamais de fracture ostéoporotique chez l’homme
D. La maladie peut être silencieuse
E. Le risque de fracture du col du fémur est augmenté

 

Question n°9 – Il peut être conseillé à une patiente atteinte d’une fracture ostéoporotique :

A. D’éviter l’activité physique de marche
B. D’éviter les chutes
C. La prise d’un traitement anti-ostéoporotique durant plusieurs années
D. D’arrêter le tabac et l’alcool
E. De diminuer son apport calcique alimentaire

 

Question n°10 – L’éducation thérapeutique des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde :

A. Aide le patient à mieux gérer ses médicaments
B. N’améliore pas la qualité de vie
C. Angoisse le patient
D. N’a aucune utilité dans la prise en charge des rhumatismes chroniques
E. Peut éviter les complications infectieuses des traitements de fond

 

Question n°11 – La polyarthrite rhumatoïde :

A. Est un rhumatisme qui guérit en 6 mois
B. Est un rhumatisme chronique
C. Ne détruit jamais les articulations
D. Peut détruire les articulations
E. Peut avoir des répercussions socio-professionnelles graves

 

Question n°12 – La notion de diagnostic global repose sur les éléments suivants : 

A. Le diagnostic de la maladie basé sur les connaissances académiques
B. L’évaluation du contexte humain dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
C. L’évaluation du contexte culturel dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
D. L’évaluation du contexte matériel dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
E. L’évaluation du coût économique de la prise en charge du patient

 

Question n°13 – La médecine basée sur les preuves nous a montré que, pour une médecine rigoureuse, il fallait au moment de la prise de décision thérapeutique intégrer à la fois :

A. Les données actuelles de la science médicale
B. L’état du patient et les circonstances cliniques
C. Les préférences et le comportement du patient
D. L’avis de la famille sur le traitement
E. Les impressions subjectives des soignants s’occupant du patient

 

Question n°14 – L’analyse fonctionnelle :

A. Se centre sur l’écoute de la plainte symptomatique
B. Se centre sur la correction des manifestations pathologiques
C. S’intéresse au vécu subjectif des patients
D. N’est pas possible tant que les soins aigus sont en cours
E. Aboutit à une prise en charge médicamenteuse

 

Question n°15 – A propos du handicap :

A. Sa définition inclut les déficiences, les limitations d’activité et les restrictions de participation
B. Une limitation d’activité désigne les altérations de la fonction organique ou de Ia structure anatomique, tel qu’un écart ou une perte importante
C. Une limitation d’activité désigne Ia limitation dans l’exécution d’une tâche ou d’une action par une personne
D. La participation désigne l’exécution d’une tâche ou d’une action par une personne
E. La difficulté à trouver un(e) partenaire de vie à cause d’une pathologie est une restriction de participation

 

Question n°16 – A propos du handicap :

A. La définition générique n’inclut pas les conséquences des pathologies psychiques
B. Une déficience seule ne définit pas un handicap
C. Une limitation d’activité seule ne définit pas un handicap
D. Le handicap ne concerne que les altérations définitives
E. La notion d’handicap s’oppose à celle de fonctionnement

 

Question n°17 – Concernant la loi du 11 février 2005 :

A. Elle donne une définition du handicap
B. Elle garantit la reconnaissance d’une pleine citoyenneté aux personnes handicapées
C. Elle a permis de créer les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH)
D. EIle s’applique sans aucune distinction d’âge ou de sexe
E. Elle se substitue à la Caisse d’Assurance Maladie pour tout ce qui concerne les soins aux personnes handicapées reconnues par la MDPH

 

Question n°18 – Concernant la loi du 11 février 2005 :

A. Elle permet la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)
B. Elle permet de rembourser les soins infirmiers et de kinésithérapie
C. Elle reconnait les affections longues durée (ALD)
D. Elle a instauré la prestation de compensation du Handicap (PCH)
E. Elle a instauré l’allocation pour personnes âgées (APA)

 

Question n°19 – Concernant La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) :

A. La prestation de compensation du handicap peut financer des aménagements du domicile
B. Elle a une équipe médicale d’évaluation
C. Elle est présidée par le directeur de l’ARS (Agence Régionale de Santé)
D. Elle peut procéder directement aux aménagements du domicile de la personne handicapée prévus par le plan personnalisé de compensation
E. Elle est un guichet unique d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseils des personnes handicapées et de leur famille

 

Question n°20 – Dans la liste suivante, quel professionnel n’est pas présent dans l’équipe Hémipass 87 :

A. Médecin
B. Assistant social
C. Ergothérapeute
D. Infirmier
E. Psychologue / Neuropsychologue

 


Source: Université de Limoges