UE 2.3.S2 – Santé, maladie, handicap, accidents de la vie
Université de Limoges (87)
Mai 2017

Sujet

Question n°1 – Le nombre de maladies chroniques en France (chiffres HAS 2010) est :

A. 30 millions
B. 15 millions
C. 650 000
D. 900 000
E. 3 millions

 

Question n°2 – Les réseaux de santé et équipes mobiles sont financés par l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour :

A. Rassurer le public
B. Étudier les patients de retour à domicile
C. Coordonner les prises en charge ville-hôpital-ville
D. Alléger le travail des professionnels
E. Ajouter une structure au millefeuille « médico-social »

 

Question n°3 – Quel impact a la maladie chronique d’un patient sur son « aidant » ?

A. Une stimulation psychique
B. Une augmentation des consultations médicales
C. Une réorientation professionnelle
D. Un épuisement
E. Une pratique de loisirs importante

 

Question n°4 – Conséquences possibles de l’ostéoporose :

A. Fracture lors d’un accident de la voie publique
B. Risque de fracture diminué
C. Fracture survenant après un traumatisme minime
D. La maladie peut être silencieuse
E. Risque de fracture du col du fémur augmenté

 

Question n°5 – Les prises en charge suivantes peuvent être proposées à une patiente atteinte d’une fracture ostéoporotique :

A. Éviter l’activité physique de marche
B. Augmenter l’activité physique de marche
C. Prise d’un traitement anti-ostéoporotique durant 3 ans
D. S’exposer régulièrement au soleil
E. Diminuer son apport calcique alimentaire

 

Question n°6 – L’éducation thérapeutique des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde :

A. Aide le patient à mieux gérer ses médicaments
B. Permet d’améliorer sa qualité de vie
C. Angoisse le patient
D. N’a aucune utilité dans la prise en charge des rhumatismes chroniques
E. Peut éviter les complications infectieuses des traitements de fond

 

Question n°7 – Concernant la douleur chronique :

A. Elle peut exister alors que la pathologie initiale est guérie
B. Il s’agit d’une expérience essentiellement émotionnelle
C. Elle peut accompagner une maladie chronique évolutive
D. Elle peut être due à une lésion nerveuse définitive
E. Il s’agit d’une souffrance essentiellement physique

 

Question n°8 – Concernant l’évaluation de la douleur chronique :

A. Elle peut être réalisée simplement avec une échelle visuelle analogique
B. L’auto-évaluation est à privilégier
C. L’évaluation doit être multidimensionnelle
D. Ne permet pas de suivre l’efficacité du traitement
E. Elle repose sur une hétéro-évaluation

 

Question n°9 – Concernant l’évaluation de la douleur chronique chez les sujets non communicants, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) ?

A. Le patient est l’autorité compétente pour mesurer sa douleur
B. La douleur chronique doit être évaluée par le soignant
C. Elle est réalisée au mieux avec une échelle visuelle analogique de la douleur
D. Elle doit être multidimensionnelle
E. Chez le sujet âgé, il est possible d’utiliser l’échelle doloplus 2

 

Question n°10 – Concernant les classifications internationales :

A. La CIM (Classification Internationale des Maladies) se base sur un modèle biomédical réadaptatif
B. Le modèle biomédical sociétal correspond à la CIH (Classification Internationale du Handicap)
C. La CIH (Classification Internationale du Handicap) permet une évaluation fonctionnelle et situationnelle des conséquences des maladies et des traumatismes
D. Le modèle d’évaluation tridimensionnelle du handicap : déficience, incapacité et handicap correspond à la CIF (Classification Internationale du Fonctionnement)
E. Le modèle social correspond à la recherche les causes du handicap dans les barrières environnementales et socio-culturelles qui font obstacle à la participation sociale et à la citoyenneté des personnes handicapées

 

Question n°11 – Concernant la loi du 11 février 2005 :

A. Elle définit le handicap, ainsi : « constitue un handicap toute incapacité ou désavantage social, subi par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant »
B. Elle a créé les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH)
C. Elle instaure les équipes pluridisciplinaires d’évaluation du projet de compensation des personnes handicapées
D. Elle a instauré une prestation de compensation du Handicap (PCH)
E. La commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne en matière d’attribution de prestations et d’orientation, sur la base, notamment, du plan personnalisé de compensation du handicap élaboré par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH

 

Question n°12 – Concernant la CIF (Classification Internationale du Fonctionnement) : 

A. La déficience est définie par la perte de substance ou l’altération d’une fonction ou d’une structure psychologique, physiologique ou anatomique
B. La raideur articulaire est une déficience
C. La participation résulte de l’implication d’une personne dans une situation de vie réelle
D. L’activité est définie comme l’exécution d’une tâche ou d’une action par une personne
E. La CIF a été introduite sous la pression des associations d’usagers (Disabled People International) « Rien pour nous, sans nous », « Tous égaux – Tous différents »

 

Question n°13 – Une maladie chronique :

A. Est une maladie dont l’évolution est courte dans le temps
B. Nécessite une prise en charge sur une période de plusieurs années voire plusieurs décennies
C. Est le contraire d’une maladie aiguë
D. Est une maladie qui peut toucher uniquement les adultes
E. N’a pas de retentissement sur la vie quotidienne

 

Question n°14 – Les caractéristiques d’une maladie chronique sont :

A. La durée
B. La curabilité
C. L’incurabilité
D. La certitude médicale
E. L’incertitude des patients

 

Question n°15 – Concernant le retentissement d’une maladie chronique sur la vie quotidienne :

A. Il n’y en a aucun
B. Il y en a de nombreux
C. C’est une donnée importante à prendre en compte
D. Il ne fait pas partie des éléments à évaluer dans une maladie chronique
E. Il existe des stratégies d’adaptation pour faire face

 

Question n°16 – Une pathologie chronique repose sur les items suivants :

A. Elle dure plus de 6 mois
B. Elle entraine toujours handicap et invalidité définitivement
C. Elle débute après 3 mois d’évolution malgré un traitement ou spontanément
D. Elle nécessite une corticothérapie
E. Elle est obligatoirement liée à un état dépressif ou anxieux pour expliquer la chronicité

 

Question n°17 – Quelles sont les principales maladies chroniques rhumatologiques ?

A. La lombosciatique aiguë
B. L’ostéoporose
C. La goutte
D. La polyarthrite rhumatoïde
E. L’arthrose

 

Question n°18 – Quels sont les principaux facteurs de risque de chronicité pour la lombalgie ?

A. Âge élevé
B. Qualification professionnelle élevée
C. Satisfaction au travail
D. Trop de repos strict au lit
E. Mauvaise posture au travail

 

Question n°19 – La notion de diagnostic global repose sur les éléments suivants :

A. Le diagnostic de la maladie basé sur les connaissances académiques
B. L’évaluation du contexte humain dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
C. L’évaluation du contexte culturel dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
D. L’évaluation du contexte matériel dans lequel la plainte du patient et sa souffrance se manifestent
E. L’évaluation du coût économique de la prise en charge du patient

 

Question n°20 – La médecine basée sur les preuves nous a montré que pour une médecine rigoureuse, il fallait au moment de la prise de décision thérapeutique intégrer à la fois :

A. Les données actuelles de la science médicale
B. L’état du patient et les circonstances cliniques
C. Les préférences et le comportement du patient
D. L’avis de la famille sur le traitement
E. Les impressions subjectives des soignants s’occupant du patient

 

 


Source: Université de Limoges