UE 2.11.S5 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université Paris Descartes (75)
Mai 2017

Sujet
Questions à choix unique

Question n°1 –  Parmi les propositions suivantes concernant la matériovigilance, cocher la réponse exacte :

A. Elle concerne les médicaments
B. Elle s’exerce avant la mise sur le marché d’un dispositif médical
C. Elle informe les professionnels d’éventuelles restrictions d’usage ou du retrait de dispositifs médicaux par une alerte nationale descendante
D. Son correspondant local rapporte au niveau régional les incidents
E. Elle comporte plusieurs formulaires de signalement d’incident de dispositif médical

 

Question n°2 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Dans le cadre de la collaboration IDE-médecins :

A. Pratiquer un geste salvateur non prescrit est une faute
B. La dispensation est un acte infirmier
C. L’IDE est réglementairement reconnu compétent pour détecter une situation urgente
D. Face à une situation d’urgence, il n’est pas nécessaire d’alerter le médecin de garde
E. La prescription par téléphone est possible en recours

 

Question n°3 – Parmi les propositions suivantes, cochez la réponse exacte. Les deux principales classes thérapeutiques délivrées aux urgences sont :

A. Antibiotiques et psychotropes
B. Psychotropes et antiarythmiques
C. Antiarythmiques et antibiotiques
D. Antalgiques et bronchodilatateurs
E. Antalgiques et antibiotiques

 

Question n°4 – Parmi les propositions suivantes concernant la prescription infirmière, cocher la réponse exacte :

A. Elle relève de nouveaux rôles élargis paramédicaux depuis 2007
B. Elle s’applique au renouvellement des contraceptifs oraux
C. Elle est étendue sans restriction à tous les contraceptifs oraux
D. Elle est réalisée sur papier libre avec des mentions libres
E. Elle engage la responsabilité civile professionnelle du seul IDE

 

Question n°5 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Le ou les médicaments(s) utilisé(s) dans un arrêt cardiaque peut (peuvent) être :

A. Adrénaline seulement, dosage 1 mg
B. Adrénaline 5 mg dans tous les arrêts cardiaques, plus Cordarone® si asystolie
C. Adrénaline 1 mg dans tous les arrêts cardiaques, plus Cordarone® si fibrillation ventriculaire
D. Adrénaline 5 mg dans tous les arrêts cardiaques
E. Cordarone® seulement

 

Question n°6 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Parmi les tests qui peuvent être réalisés par les infirmiers :

A. La glycémie capillaire repose sur une réaction enzymatique avec les protéines
B. La glycémie capillaire utilise un système de bandelettes-électrodes
C. Le lecteur de glycémie n’a pas besoin de calibration
D. La lecture est réalisée sur plasma
E. La plage de lecture de glycémie est large et précise

 

Question n°7 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Les prescriptions de médicaments classés comme stupéfiants :

A. Sont rédigées sur une ordonnance classique
B. Sont réservées aux médecins spécialistes
C. Doivent mentionner en toutes lettres le nombre d’unités par prise, le nombre de prises et le dosage du médicament
D. Sont réservées aux médecins exerçant à l’hôpital
E. Sont rédigées pour une durée indéterminée

 

Question n°8 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Les interactions médicamenteuses :

A. Concernent seulement des médicaments agissant entre eux
B. Concernent uniquement les médicaments prescrits
C. Peuvent agir par modification pharmacocinétique
D. Sont indépendantes de la consommation alcoolique
E. Sont indépendantes de l’alimentation

 

Questions à choix multiple

Question n°9 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Les organes à risque lors d’une radiothérapie pour cancer localisé à la prostate, sont :

A. Rectum
B. Intestin grêle
C. Tête fémorale droite
D. Vessie
E. Moelle épinière

 

Question n°10 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Les dispositifs médicaux peuvent comprendre :

A. Un médicament
B. Un cosmétique
C. Un dérivé du sang
D. Un équipement de protection individuelle porté au bloc opératoire
E. Un logiciel

 

Question n°11 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Sont compris dans le champ de compétence du rôle propre infirmier :

A. L’aide à la prise de médicaments non injectables
B. La surveillance des effets des médicaments
C. L’instillation de collyres médicamenteux
D. La participation à l’éducation du patient
E. La prescription de médicaments en urgence

 

Question n°12 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Le circuit du médicament implique le personnel infirmier au niveau  :

A. De la dispensation
B. De l’administration
C. Du contrôle de l’identité du patient
D. De la traçabilité
E. De l’information

 

Question n°13 – Parmi les propositions suivantes concernant l’administration d’un médicament, cocher les réponses exactes :

A. La retranscription d’une prescription par un infirmier est autorisée
B. Il est nécessaire de vérifier la date de péremption du médicament
C. Il faut vérifier l’identité du patient
D. Il faut vérifier la dénomination du médicament à administrer
E. L’absence d’administration du médicament doit être tracée

 

Question n°14 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Lors de l’administration d’une forme injectable, il faut :

A. Vérifier la prescription
B. Pratiquer une hygiène des mains
C. Assurer la désinfection du plan de travail
D. Anticiper le regroupement des matériels et substances nécessaires
E. Étiqueter les préparations

 

Question n°15 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Les dispositifs médicaux peuvent être :

A. Des produits cosmétiques
B. Un logiciel d’aide à la décision diagnostique
C. Un produit d’action non pharmacologique
D. Des dérivés sanguins humains
E. Un masque de protection individuel

 

Question n°16 – Parmi les propositions suivantes concernant les interactions médicamenteuses, cocher les réponses exactes :

A. Elles sont favorisées par la polymédication
B. Elles sont favorisées par l’âge élevé
C. Elles sont plus à risque en cas de marge thérapeutique large
D. Elles sont de nature pharmacodynamique
E. Elles sont toujours de nature pharmacocinétique

 

Situations cliniques
Situation 1

Vous êtes IDE en maison de retraite et vous êtes responsable des soins à dispenser à 40 résidents répartis sur deux étages. Vous travaillez ce matin avec deux aides-soignants, Rolland et Sylvie (AS intérimaire). Vous dites que vous êtes débordée. A ce moment-là, vous voyez Sylvie regarder la prescription d’insuline de Madame GLUCA et elle vous demande où est le stylo d’insuline et vous dit qu’elle est prête à aller lui faire l’injection pour vous aider.

 

Question n°17 – Parmi les réponses suivantes faites à Sylvie, cocher les propositions exactes :

A. Merci, mais tu ne peux pas réaliser cet acte car tu es intérimaire et tu ne connais pas assez bien les résidents
B. Merci mais ce n’est pas possible, c’est à moi de réaliser l’injection
C. Merci, mais montre-moi la dose que tu sélectionnes sur le stylo, avant de faire l’injection, car il faut que je vérifie ce que tu fais
D. C’est gentil à toi, montre moi une fois comment tu fais et après je te laisserais les faire si c’est correct
E. Merci mais tu n’as pas le droit de le faire

 

Question n°18 – Concernant le traitement des patients diabétiques, cocher les réponses exactes :

A. La metformine (antidiabétique oral) administrée seule n’entraine pas d’hypoglycémie
B. Une hémoglobine glyquée à 6% est le signe d’un diabète équilibré
C. Le glucagon a une action hypoglycémiante
D. La lipodystrophie est la conséquence d’injections d’insuline répétées sur un même site d’injection
E. Avant ouverture, les flacons d’insuline peuvent être conservés à température ambiante

 

Situation 2

Mr DUPONT pèse 90 kg et présente une phlébite profonde du membre inférieur droit. Le médecin du service fait la prescription médicale suivante :
Héparine par voie IV de façon continue en pousse-seringue électrique à raison de 700 UI/kg/24h.

Vous disposez de flacons d’héparine de 5 mL contenant 25 000 UI et de G5% comme solvant. Le protocole du service stipule de préparer des seringues de 48 mL, à administrer sur 8 heures.

 

Question n°19 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. La dose et le volume d’héparine utilisés pour la préparation d’une seringue sont de :

A. 7000 UI et 1,4mL
B. 12 100 UI et 2,8mL
C. 14 000 UI et 2,8 mL
D. 21 000 UI et 3,8 mL
E. 21 000 UI et 4,2 mL

 

Question n°20 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Le débit de la seringue est de :

A. 4 mL/h
B. 6 mL/h
C. 8 mL/h
D. 10 mL/h
E. 12 mL/h

 

Question n°21 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. Les éléments   de surveillance biologique du traitement par l’héparine sont :

A. Temps de saignement
B. TCA
C. INR
D. Héparinémie
E. Plaquettes

 

Question n°22 – Parmi les propositions suivantes, cocher les réponses exactes. Les effets indésirables de l’héparinothérapie par voie injectable, sont :

A. Rectorragie
B. Gingivorragie
C. Eruption cutanée
D. Cystite
E. Hématome

 

Situation 3

Mme DOLE commence aujourd’hui un traitement par morphine 50 mg/50 mL par voie intraveineuse, en pousse-seringue électrique (PSE) selon le protocole médical suivant :

EVA < 4 : 1 mg/h
4 ≤ EVA < 7 : 3mg/h
7 ≤ EVA < 8 : 4mg/h
EVA ≥ 8 : 5mg/h

 

A 8h00 vous constatez qu’il reste 15 mL de solution de morphine dans la seringue. Vous réalisez dans le même temps l’EVA, qui est à 5.
A 10h00 vous réalisez à nouveau l’EVA, qui est à 2. La valeur de l’EVA ne dépassera pas 3 par la suite.

 

Question n°23 – Parmi les propositions suivantes, cocher la réponse exacte. La perfusion de cette seringue se terminera à :

A. 13h00
B. 15h00
C. 18h00
D. 19h00
E. 21h00



Question n°24 – Parmi les propositions suivantes concernant les différentes classes d’antalgiques, cocher les réponses exactes :

A. Le salbutamol est un antalgique périphérique de palier II
B. Le paracétamol soulage les douleurs rebelles
C. Le tramadol est un antalgique central opioïde faible
D. Le fentanyl est un antalgique central opioïde faible
E. La morphine est un antalgique central opioïde fort

 


Source: Université Paris Descartes