UE 2.11.S5 – Pharmacologie et thérapeutiques
Université Paris Sud (75)
Février 2017

 

1/ La pharmacie centrale à usage intérieur d’un établissement de santé est chargée : (cocher 3 réponses)

A. De l’approvisionnement de l’établissement en médicaments
B. De l’évaluation pour l’établissement de tous les dispositifs médicaux
C. De la traçabilité des dispositifs médicaux implantables
D. De la dispensation des médicaments expérimentaux
E. De la dispensation des médicaments de la liste I uniquement

 

2/ Les médicaments disponibles dans un établissement de santé : (cocher 2 réponses)

A. Ont obligatoirement une autorisation de mise sur le marché (AMM)
B. Ne peuvent pas être obtenu en pharmacie de ville
C. Font l’objet d’une traçabilité d’administration
D. Peuvent être utilisé à usage vétérinaire
E. Peuvent dans certains cas être rétrocédés

 

3/ Les bonnes pratiques de rangement des médicaments dans les armoires de service imposent : (cocher 3 réponses)

A. Un rangement par date de péremption
B. Un rangement par forme galénique puis par ordre alphabétique
C. Un rangement alphabétique par liste (liste I, II)
D. La séparation des différents dosages d’une même spécialité
E. Le maintien des conditionnements primaires

 

4/ Une Autorisation Temporaire d’Utilisation nominative permet : (cocher 4 réponses)

A. L’utilisation à des fins thérapeutiques de médicaments sans AMM
B. L’utilisation à des fins thérapeutiques de médicaments avec AMM
C. L’utilisation de médicaments importés
D. Le traitement des maladies graves ou rares
E. La dispensation par une pharmacie hospitalière

 

5/ Les stupéfiants (morphine) en milieu hospitalier (cocher 3 réponses)

A. Sont délivrés sur ordonnance nominative
B. Sont délivrés sur le bordereau de commande des médicaments
C. Peuvent faire partie de la dotation de l’unité de soins
D. Doivent être conservés dans le bureau du cadre infirmier
E. Doivent être conservés dans un compartiment séparé fermant à clé

 

6/ Parmi les caractéristiques des médicaments dérivés du sang citées, quelles sont les propositions exactes : (cocher 3 réponses)

A. Ils sont fabriqués à partir de pools de plasma humain
B. Les facteurs de la coagulation produits par génie génétique en font partie
C. Certains peuvent s’administrer par voie orale
D. Ils sont distribués par les centres de transfusion sanguine
E. Ils sont soumis à une traçabilité par numéro de lot

 

7/ Les produits suivants sont des médicaments dérivés du sang : (cocher 3 réponses)

A. Plasma frais congelé
B. Facteur VIII de coagulation
C. Immunoglobulines polyvalentes
D. Albumine
E. Insuline

 

8/ Les médicaments dérivés du sang sont : (cocher 2 réponses)

A. Des produits bien tolérés ne nécessitant pas de surveillance particulière
B. Fabriqués à partir de plasma humain
C. Administrés par voie orale
D. Distribués par les pharmacies hospitalières
E. Synthétisés à partir de matière chimique active comme des médicaments

 

9/ La traçabilité des médicaments s’effectue : (cocher 4 réponses)

A. Par le remplissage d’une feuille de traçabilité
B. Par le collage « d’une étiquette produit » sur la feuille de traçabilité
C. Par la contribution d’un infirmier
D. Uniquement pour les femmes enceintes hospitalisées
E. Par la notification immédiate de tout évènement indésirable grave

 

10/ L’albumine humaine (cocher 3 réponses)

A. Contribue au maintien de la pression oncotique
B. Est commercialisée sous plusieurs concentrations
C. Ne peut pas être utilisée chez la femme enceinte
D. Est un médicament nécessitant une traçabilité
E. Ne peut être prescrite que par des réanimateurs

 

11/ L’hémophilie (4 réponses exactes)

A. Est une maladie qui provoque des hémorragies
B. Ne touche que les filles
C. Ne touche que les garçons
D. Est transmise génétiquement
E. Se traite par des facteurs de coagulation

 

12/ Concernant la chimiothérapie : (cocher 3 réponses)

A. C’est le traitement des cancers par les rayons
B. C’est l’ablation chirurgicale de la tumeur
C. Elle peut être une polychimiothérapie
D. Elle peut être adjuvante, néoadjuvante ou palliative
E. Elle peut être administrée sous forme orale

 

13/ L’hormonothérapie des cancers consiste à : (cocher 2 réponses)

A. Inhiber la synthèse des acides nucléiques
B. Inhiber la synthèse d’une hormone endogène
C. Stimuler l’immunité
D. Bloquer le récepteur hormonal de la tumeur
E. Diminuer la formation de vaisseaux sanguins dans la tumeur

 

14/ La dose d’un médicament anticancéreux cytotoxique est adaptée par le médecine en fonction : (cocher 2 réponses)

A. De la surface corporelle du patient
B. De l’INR
C. De la tolérance au médicament lors de la cure précédente
D. De la fonction respiratoire
E. Du sexe

 

15/ Une extravasation doit être suspectée quand : (cocher 3 réponses)

A. Le patient se plaint de brûlures, picotements, douleur au point d’injection
B. On observe une induration ou oedème au point d’injection
C. Elle est confirmée par l’absence de retour sanguin après aspiration avec la seringue
D. On observe l’apparition de pétéchiales ou d’ecchymoses sur la peau
E. Une température supérieure à 39°C

 

16/ Au cours d’une anémie, il est habituel d’observer : (cocher 2 réponses)

A. Pâleur du teint
B. Apparition d’ecchymoses sur la peau
C. Saignement prolongé à la suite d’une coupure superficielle
D. Sensation de fatigue et de faiblesse
E. Apparition de pétéchies

 

17/ Les médicaments indiqués dans les vomissements provoqués par la chimiothérapie anticancéreuse sont : (cocher 2 réponses)

A. Antalgique morphinique
B. Neuroleptique (Métoclopramide, Primperan®)
C. Antagoniste des récepteurs de la sérotonine (Ondansétron, Zophren®)
D. Anti-inflammatoire non stéroïdien
E. Paracetamol

 

18/ Lors de l’anesthésie, un relâchement musculaire est obtenu par administration de : (cocher 1 réponse)

A. Anesthésiques halogénés (Halothane, Fluothane®)
B. Analgésiques morphiniques (Alfentanil, Rapifen®)
C. Curares (Pancuronium, Pavulon®)
D. Anesthésique local (Lidocaïne)
E. Aucune réponse exacte

 

19/ Parmi les propositions suivantes concernant l’anesthésique local Xylocaïne-Adrénaline, lesquelles sont exactes : (cocher 3 réponses)

A. Administré par voie intraveineuse
B. Administré par voie sous cutanée
C. Contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle sévère
D. L’adrénaline prolonge l’action anesthésique
E. L’adrénaline entraîne une vasodilatation cutanée

 

20/ Lors d’un traitement par médicaments antiparkinsoniens, quels sont les médicaments à risque d’interactions médicamenteuses qu’il ne faut pas rajouter à la prescription (cocher 2 réponses)

A. Les neuroleptiques
B. Les antihistaminiques
C. Les antidépresseurs de type IMAO
D. Les antalgiques
E. Les antidiabétiques

 

21/ Parmi les médicaments suivants, lesquels sont indiqués dans le traitement de la maladie de Parkinson (cocher 4 réponses exactes)

A. Bromocriptine (Parlodel®)
B. Fluoxetine (Prozac®)
C. Ropinirole (Requip®)
D. Amantadine (Mantadix®)
E. Tolcapone (Tasmar®)

 

22/ Parmi les effets indésirables suivants lesquels sont très fréquemment observés avec des traitements antiparkinsoniens (cocher 3 réponses exactes)

A. Digestifs (nausées, vomissements)
B. Troubles psychiques (hallucinations, confusions)
C. Métabolique (Hypoglycémie)
D. Métabolique (Surpoids, Obésité)
E. Cardiovasculaire (Hypotension orthostatique)

 

23/ Quels sont les conseils à donner si vous suivez un patient traité par des antiépileptiques (cocher 4 réponses exactes)

A. Eviter les facteurs déclenchants (alcool, surmenage, stress)
B. Chez une femme enceinte, le traitement n’est pas obligatoire
C. Prise du médicament à heure régulière (repas)
D. Ne pas interrompre le traitement sans avis médical
E. Risque d’inefficacité de la pilule contraceptive avec la phenytoine



24/ Parmi les médicaments suivants lesquels sont des antiépileptiques (cocher 3 réponses exactes) :

A. Acide Valproique (Depakine®)
B. Carbamazepine (Tegretol®)
C. Lamotrigine (Lamictal®)
D. Rifampicine (Rifampicine®)
E. Ergotamine (Gynergene®)

 

25/ Les risques relatifs associés aux traitements antiépileptiques (2 réponses exactes) :

A. Passage à l’acte suicidaire
B. Interaction médicamenteuse de type induction du métabolisme hépatique
C. Effet neurologique (vertige, somnolence)
D. Syndrome extrapyramidal (tremblement, dyskinésie)
E. Hypertension

 

26/ Parmi les propositions suivantes concernant les anti migraineux de la famille des triplans, lesquelles sont exactes : (cocher 3 réponses) :

A. Ce sont des médicaments spécifiques de la crise et agonistes des récepteurs de la sérotonine
B. Ce sont des médicaments spécifiques de la crise et agonistes des récepteurs de la dopamine
C. Le sumatriptan sous forme orale a une faible biodisponibilité
D. Ils peuvent entrainer des fourmillements
E. Leur demi-vie est longue

 

27/ Parmi les médicaments suivants quels sont ceux couramment utilisés pour le traitement de la crise ? (cocher 4 réponses)

A. Paracetamol
B. Aspirine
C. Métoclopramide
D. Gilbenclamide
E. AINS (Ibuprofene, Ketoprofene)

 

28/ Dans le traitement de fond de la crise de migraine, quels sont les médicaments qui peuvent être prescrit ? (cocher 2 réponses)

A. AINS (Ibuprofene, Ketoprofene)
B. Bêtabloquants (Propanolol)
C. Tramadol
D. Antidepresseur (Amytriptiline, Laroxyl®)
E. Codeine

 

29/ Quelles sont les pathologies pour lesquelles l’acupuncture est reconnue comme ayant des bénéfiques démontrés : (cocher 3 réponses)

A. Douleur aigue
B. Lombalgie de la grossesse
C. Asthme
D. Epilepsie
E. Nausées post-chimiothérapie

 

Cas n°1

Monsieur Alain 44 ans, est hospitalisé en réanimation polyvalente le 14 juin 2016 à 12h30pour polytraumatisme à la suite d’un accident de la voie publique.
Le patient est sédaté, sous respirateur. Il présente un taux d’hémoglobine à 7,4 g/dL
Après la pose d’un cathéter central à 3 voies, le traitement suivant est prescrit à 14 h :

 

30/ Midazolam (Hypnovel® – hypnotique – myorelaxant) : 5 mg/h à la seringue auto-pousseuse (SAP). Le protocole du service prévoit une concentration finale de 2mg/1ml. La vitesse de la seringue est de : (1 réponse exacte)

A. 3 ml/h
B. 2 ml/h
C. 2,5 ml/h
D. 6 ml/h
E. 4 ml/h

 

31/ Devant une sédation insuffisante, le médecin change la prescription de Midazolam (Hypnovel® – hypnotique – myorelaxant). Vous devez augmenter la vitesse de la SAP à 4ml/h (1 réponse exacte). La quantité de produit actif injecté en une heure est de :

A. 6 mg
B. 2 mg
C. 10 mg
D. 5 mg
E. 8 mg

 

32/ 1L de Glucosé à 5% avec 2g de NaCl + 2g de KCl à passer en 12 heures. Vous disposez d’ampoules de NaCl 20 ml à 20% et de KCl à 10 ml à 10% (1 réponse exacte). La vitesse de la perfusion en gouttes/min est de :

A. 14 gouttes/min par défaut
B. 21 gouttes/min par excès
C. 21 gouttes/min
D. 7 gouttes/min par excès
E. 28 gouttes/min par défaut

 

33/ Amoxicilline – Acide Clavulanique (Augmentin® – atibiotique – pénicilline à spectre élargi) : 1g x 3 / 24h en IVDL, dans 100 ml de sérum physiologique en 20 min. Vous disposez de flacon d’Amoxicilline – Acide Clavulanique de 1g/200mg en poudre à reconstituer (1 réponse exacte). La vitesse de la perfusion en gouttes/min est de :

A. 140 gouttes/min
B. 60 gouttes/min par excès
C. 100 gouttes/min
D. 70 gouttes/min par excès
E. 33 gouttes/min par défaut

 

34/ Chlorhydrate de morphine (Morphine Cooper® – Antalgique de pallier III) en SAP à dose de 1mg/h le protocole du service prévoit une concentration finale de 1mg/1mL. Vous disposez d’ampoule de Chlorhydrate de morphine 10mg dans 1ml. (1 réponse exacte). La vitesse de la seringue est de :

A. 4 ml/h
B. 2ml/h
C. 3,5 ml/h
D. 1 ml/h
E. 3 ml/h

 

35/ Transfusion de 2 culots globulaires de groupe A+. Vous recevez le premier culot d’un volume de 275ml que vous devez passer en 2h00. Après avoir effectuée tous les contrôles nécessaires à la transfusion, vous pouvez transfuser (1 réponse exacte). Le débit de la transfusion est de :

A. 34 gouttes/min par défaut
B. 68 gouttes/min
C. 45 gouttes/min par défaut
D. 33 gouttes/min
E. 46 gouttes/min par excès

 

Cas n°2

Mr Xavier est hospitalisé en unité d’oncologie pour une cure de chimiothérapie anticancéreuse. Il est 8h00. Vous devez débuter le traitement anticancéreux par voie intraveineuse. La prescription médicale est la suivante :

–  Passer en perfusion en 12 heures, dans 500 mL de chlorure de sodium à 0,9%, 200mg/m2 de Fluoro-uracile (antinéoplasique) ;

–  Après 3 heures, passer en dérivation une ampoule de Grasinétron (Kytril® – antiémétique) dans 50ml de sérum glucosé à 5% en 10 min ;

–  A la fin de la perfusion de Grasinétron, toujours en dérivation, passer 250 mL de chlorure de sodium à 0,9% contenant 20mg/m2 de Cisplatine (Cisplatyl® -antinéoplasique) en 30 minutes.

 

36/ La planification possible est : (2 réponses exactes)

A. Fluoro-uracile® de 8h00 à 20h00
B. Kytril de 8h00 à 8h10
C. Fluoro-uracile® de 8h00 à 18h00
D. Cisplatyl® de 11h10 à 11h40
E. Cisplatyl® de 8h10 à 8h40

 

37/ Lors d’un traitement anticancéreux par voie intraveineuse, il est important de : (3 réponses exactes)

A. Surveiller le risque d’extravasation
B. Privilégier la voie périphérique à la voie centrale
C. Rincer la veine entre chaque produit cytotoxique
D. Passer tous les produits cytotoxiques en même temps pour optimiser leur efficacité
E. Vérifier la perméabilité de la voie d’administration

 

38/ Avant d’administrer un traitement de chimiothérapie cytotoxique, vous vérifiez : (2 réponses exactes)

A. L’absence de fièvre, le poids du patient, le consentement du patient
B. La présence des résultats de la numération formule sanguine et du ionogramme, la fonction rénale et l’accord du médecin (OK chimio)
C. L’accord du médecin (OK chimio), la perméabilité de la voie d’abord, la présence de la famille
D. L’accord signé du patient, de la psychologue et du pharmacien
E. Que le patient est à jeun, le transit du patient, la fonction rénale

 

 


Source: Université Paris Sud