UE 1.1.S2 – Psychologie, sociologie, anthropologie
Université de Limoges (87)
Mai 2017

Sujet

Question 1 – La variation de la morbidité désigne :

A. Les différents risques de morts subites des nourrissons
B. L’atteinte différenciée de populations par des maladies
C. Des différences biologiques en faveur des hommes
D. Des différences de fertilité selon les groupes sociaux
E. Aucune des réponses ci-dessus ne désigne cette notion

 

Question 2 – Les théories de soins sont en grande partie basées sur :

A. Des connaissances spécifiques aux infirmières
B. Des connaissances uniquement médicales
C. Des connaissances en Sciences Humaines et Sociales (SHS)
D. Des concepts favorisant une sorte de « rupture » avec la profession médicale
E. Des connaissances qui caractérisent les différentes dimensions « du soin »

 

Question 3 – Les représentations sociales sont :

A.Collectives
B. Individuelles
C. Des classifications, des catégories, des « étiquettes »
D. Signifiantes
E. Innées

 

Question 4 – Le processus de socialisation peut être :

A. Primaire
B. Tertiaire
C. Subjectif
D. Inconscient
E. Conscient

 

Question 5 – Pour les sociologues, les maladies :

A. Sont purement biologiques
B. Touchent tous les individus de manière égale
C. Correspondent à nos styles et modes de vies
D. Ne varient que peu d’un sujet à un autre
E. Sont situées au sein de l’espace social

 

Question 6 – Pour la profession infirmière, la sociologie peut apporter une réflexion sur :

A. Le rôle des soignants sur les représentations des patients (de la maladie ou d’un soin)
B. Les différentes pratiques soignantes
C. Les mauvais comportements sociaux
D. Les bonnes pratiques professionnelles
E. La construction sociale du rapport au corps et à la maladie

 

Question 7 – D’après Erving Goffman, un stigmate est :

A. Une image subjective de soi
B. Une déviance passagère
C. Un phénomène durable d’incorporation d’une identité sociale en soi
D. Une altération de l’image de soi rendu acceptable et normale
E. Une dimension secondaire du statut social d’une personne

 

Question 8 – La relation soignant-signé est en partie déterminée par : 

A. La trajectoire sociale des patients
B. Les interactions entre l’ensemble des individus impliqués dans la relation
C. Les relations entre tous les membres de l’équipe soignante
D. Une logique personnelle
E. La seule attitude des patients

 

Question 9 – Le rapport au corps et à la maladie des individus peut varier en fonction de :

A. L’alimentation, les styles de vie
B. L’estime de soi
C. La situation socio-économique des foyers
D. La qualité de l’éducation des enfants
E. La volonté de chacun/chacune indépendamment des autres

 

Question 10 – Le processus de médicalisation de notre société repose sur :

A. Une considération économique de l’individu au sein de la société
B. La croyance progressive des populations en la médecine
C. L’incorporation par les individus de nouvelles normes sociales (hygiène corporelle, normes alimentaires, etc…)
D. L’augmentation naturelle de l’espérance de vie
E. Aucune des propositions ci-dessus n’est juste

 

Question 11 – A propos de l’évolution des différents états de santé depuis le XIXème siècle :

A. Ils étaient considérés comme purement biologique avant le XXème siècle
B. Les écarts d’espérance de vie entre hommes et femmes sont génétiques
C. Toutes les catégories socio-professionnelles bénéficient à parts égales des progrès médicaux
D. L’ensemble des caractéristiques de la position sociale d’un individu influe sur son état de santé
E. Les écarts entre les différents états de santé n’existent presque plus

 

Question 12 – Au sein des milieux sociaux plutôt aisés, la santé peut se définir comme :

A. Une capacité de travail
B. Une valeur personnelle
C. L’absence de maladie
D. La valorisation d’une compétence sociale
E. L’absence de contrôle de soi

 

Question 13 – Les instances de socialisation secondaire sont : 

A. La famille
B. Les instances de formation professionnelle
C. Les lieux d’exercice professionnel
D. L’école
E. L’IFSI

 

Question 14 – Les infirmiers(ères) dans le processus de médicalisation :

A. Sont de plus en plus libres de leurs actes
B. Participent à éduquer des individus à la médecine
C. Sont de moins en moins utiles à l’hôpital
D. Réalisent des soins de plus en plus techniques
E. Ne participent pas à ce processus

 

Question 15 – L’identité sociale « du malade » :

A. Se construit à travers un processus de socialisation
B. Est stable dans le temps
C. A une dimension exclusivement individuelle
D. Est une représentation sociale purement objective
E. N’a pas de fondements extérieurs au travail soignant

 

Question 16 – L’étude des formes de causalités sociales concernant les différents états de santé s’intéressent :

A. Aux déterminants sociaux
B. Aux facteurs de risques
C. À la qualité et à la performance des soins
D. Aux écarts quantitatifs et qualitatifs existants entre les états de santé de différents groupes sociaux
E. À l’évaluation des pratiques professionnelles soignantes

 

Question 17 – L’interprétation par les indivis de sensations corporelles comme la douleur ou les symptômes d’une maladie est : 

A. Fonction des contextes sociaux
B. Le résultat d’un apprentissage
C. Universelle
D. Produit d’un « modelage culturel »
E. Produit des expériences passées

 

Question 18 – À propos de la notion de « patient-acteur » :

A. C’est l’élément d’un discours permettant de faire exister un marché économique des biens de santé
B. C’est un devoir évident pour tous les patients
C. Elle interroge les dispositions sociales et psychologiques des individus à adhérer ou non à la médecine
D. Elle ne modifie pas fondamentalement la relation médecin / patient
E. Elle désigne une réalité sociale en soi

 

Question 19 – Le séjour des personnes âgées dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est financé par :

A. Une réponse de nos organismes à diverses « agressions » sociales
B. Une réduction de son identité sociale
C. Nécessairement destructrice
D. Une opposition entre l’individu et la société
E. La responsabilité de toutes et tous

 

Question 20 – La position sociale contemporaine d’infirmier(ère) s’analyse en sociologie à partir de l’étude :

A. Des trajectoires sociales des professionnels
B. Des interactions entre les infirmiers(ères) et les autres professionnels (médecin, aide-soignant, administrateur, etc…)
C. De la spécificité de chacun/chacune indépendamment des autres
D. De la perception de chacun/chacune indépendamment de celle des autres
E. Des différentes stratégies de carrières professionnelles

 


Source: Université de Limoges