Pauline est infirmière aux urgences depuis 3 ans. La cadre du service lui demande si elle accepterait de venir exposer la technique de l’entretien d’accueil et d’orientation lors d’une conférence qui aura lieu dans trois mois. Flattée elle accepte immédiatement. Deux mois plus tard (la conférence est prévue dans quinze jours), Pauline sent le stress monter chaque fois qu’elle y pense et elle y pense de plus en plus souvent. Pour se rassurer elle reprend ses notes, fait des recherches, modifie son texte, le corrige, l’enrichit… Elle sent tout de même le stress encore augmenter et se dit qu’elle ne va jamais réussir. Lorsqu’il est trop fort, elle utilise des techniques de relaxation pour se détende et chasser les pensées en lien avec la conférence. . Cela fonctionne mais peu de temps, le stress revenant toujours, elle prend la décision d’annuler sa participation : rien que cette pensée lui permet de se sentir calme. Mais rapidement, elle pense aux conséquences de cette décision : honte, embarras des organisateurs. Elle se replonge alors dans ces notes puis elle essaie d’être positive et pense à la satisfaction et à la fierté quelle ressentira une fois la conférence passée. Elle finit par demander à sa cadre de valider ce qu’elle a préparé. Celle-ci la rassure sur ces compétences.

Face à son stress Pauline met en place des stratégies de coping.